mercredi 8 mars 2023

La fabrique de la radio… par ceux qui la font ! Moins par ceux qui la dirigent…

Hier sur Twitter, L'intimiste (@LintimisteMedia), publiait ceci "C'est bien plus difficile d'honorer la mémoire des anonymes que celle des personnes célèbres. La construction historique est consacrée à la mémoire de ceux qui n'ont pas de nom." Walter Benjamin. Je réagissais aussitôt en notant que la mort de Philippe Raynal, (technicien, réalisateur, producteur, chef d’antenne,…à Radio France) le 16 février dernier n'avait suscité aucun commentaire de la Maison ronde. Tant celle de Roland Faure, 96 ans, (ex-Pdg, Radio France, 1986-1989), neuf jours plus tard, avait eu droit à de nombreux commentaires et articles de presse.

D'autres artisans de la fabrique :
Jean Garretto, Robert Arnaut, Claude Dominique,
L'Oreille en coin, 
Studio 125, 
France Inter, années 80










Pourquoi ? Raynal comme nombre de ses consœurs et confrères a fait la radio publique moderne avec, pour ce qui le concerne, de grandes qualités humaines. Faure a fait son job de Pdg et initié, encouragé la création de France Info (Juin 1987). 40 ans/3 ans. C'est parce que l'ensemble de la chaîne de fabrication radiophonique existe qu'il y a, au bout, un Pdg ou une Pédégère. Et pas le contraire.

Radio France pourrait, a minima, tenir à jour les noms et fonctions de celles et ceux qui sont passés par la Maison et ont concouru depuis cent-deux ans à faire exister la radio publique. Et, pour le moins, depuis que la radio publique a pris ses quartiers, sises à Paris, quai de Passy en décembre 1963. Aujourd'hui Av. du Prés. Kennedy.

C'est l'histoire même de la radio qui y gagnerait. À ne pas reconnaître les siens on pourrait finir par ne plus la reconnaître elle-même !

À bon entendeur, salut !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire