tag:blogger.com,1999:blog-3426319602108378766.post6937312454120811888..comments2024-03-11T12:48:43.486+01:00Comments on Radio Fañch: Où est passée la Recherche…Fañchhttp://www.blogger.com/profile/10175435973936066712noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-3426319602108378766.post-58766371127493110312014-12-09T15:28:00.826+01:002014-12-09T15:28:00.826+01:00Dans le cas antérieur d'Orson Welles (40 ans a...Dans le cas antérieur d'Orson Welles (40 ans avant la naissance de l'ACR) on peut parler d'un début de recherche fondamentale dont le but était d'explorer la grammaire de la narration radiophonique. Un programme si riche de novations qu'il permit à Welles d'engranger assez d'idées pour mettre le cap sur le cinéma, et partir à son abordage d'une façon totalement nouvelle pour l'époque. Son "Mercury Theatre on the air" a été un labo de recherche non seulement pour la radio de création, mais aussi pour le cinéma (relire François Thomas à ce sujet, et les préfaces très érudites qu'il a données à nos éditions de La Guerre des mondes, de Dracula, de l'Ile au Trésor ou de Rebecca). La figure de Welles dominait largement cette expérimentation. Dans le cas de Schaeffer, ce qui est frappant, c'est qu'elle n'était jamais solitaire, mais partagée par de nombreux co-équipiers cinéastes, animateurs, dessinateurs, producteurs, réalisateurs radio, compositeurs et écrivains - et les résultats furent à la mesure de cette interdisciplinarité sans précédent. Tant pour les oeuvres produites que par l'importance des travaux théoriques engendrés dont "Les Machines à communiquer" (éd du Seuil, 1970) tirent un premier bilan provisoire. Fort heureusement, et hommage doit lui être rendu pour ce travail de bénédictin, Jocelyne Tournet a établi, de façon plus solide que Sylvie Dallet ne l'avait fait avant elle, un inventaire de cette énorme production courant sur presque 15 ans. Cet inventaire des sources schaefferiennes est publié à la Documentation Française avec la collaboration de l'INA. C'est monumental, et prodigieusement intéressant, mais peu considéré, peu mis en valeur, comme occulté depuis les années Giscard, et on se demande vraiment pourquoi une telle occultation volontaire ? Le génie visionnaire de Schaeffer dérangerait-il encore ses successeurs à la vue courte et à la pensée courterm-istes ? J'en ai souvent eu le sentiment aigu !<br />Marc JacquinAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3426319602108378766.post-60769669527489453322014-12-09T15:27:23.291+01:002014-12-09T15:27:23.291+01:00En effet, on ne trouvera pas de recherche "sy...En effet, on ne trouvera pas de recherche "systématique" ou "fondamentale" en dehors du Service de la recherche de l'ORTF : je trouve l'assertion de Thomas Ferenczi reprise par Radio Fanch tout a fait juste. Car, précisément, la recherche fondamentale sur les médias radio et Tv a été stoppée net par la suppression de l'ORTF en 1974, c'est un fait historique établi et largement documenté par les nombreuses publications de l'INA et de la Documentation Française qui ont suivi. Les tentatives de re-animer cette recherche au sein même de l'INA durant les années 80 et 90, sont restées lettres mortes, faute pour l'INA d'attirer les collaborateurs qui auraient pu en relever le défi intellectuel, et faute surtout de moyens (que l'Etat n'était plus prêt à consentir...). Ce qui a pu subsister en guise de "recherche" c'est surtout une approche sociologique et historique des médias telle que Dominique Wolton par exemple a pu la développer. Quant à nommer "recherche" les travaux de l'ACR, il ne faut pas se laisser abuser : il n'y en eut pas, si l'on prend ce terme dans l'acception de "recherche fondamentale". L'ACR a été un incomparable laboratoire d'auteurs, c'est ainsi que Alain Trutat et René Farabet l'ont voulu et maintenu à un haut niveau d'exigence pendant 30 ans. Chaque auteur, compositeur, réalisateur accueilli a pu y poursuivre sa propre quête d'expression, singulière ou solitaire... avec parfois (pas toujours) de très beaux fruits. De belles expériences qui firent reculer les frontières esthétiques bornant l'expression radiophonique, comme ce fut - notoirement - le cas avec Yann Paranthoën, Andrew Orr, René Farabet, Kaye Mortley et d'autres qui entreprirent une exploration plus ou moins suivie ou profonde de ce media (en fonction des affinités que les uns ou les autres pouvaient avoir avec ce dernier, si différent de tout : du théâtre, du cinéma, de la musique, de la littérature). Marc JacquinAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3426319602108378766.post-50703534052744645012014-12-08T11:44:05.696+01:002014-12-08T11:44:05.696+01:00Bonjour Christian,
Bien sûr les ACR ont été un for...Bonjour Christian,<br />Bien sûr les ACR ont été un formidable labo et outil de recherche. On pourrait dire de la recherche appliquée. <br />Que ce soit le Club d'essai de Tardieu ou le labo de Schaeffer il pouvait s'agir aussi de chercher en amont avant de mettre à l'antenne.<br />Tu as raison de défendre la période dans laquelle tu/vous avez œuvré, pour autant l'équivalent "Schaeffer" n'existe plus et ça c'est incontestable.Fañchhttps://www.blogger.com/profile/10175435973936066712noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3426319602108378766.post-48798614514089599472014-12-08T10:00:41.460+01:002014-12-08T10:00:41.460+01:00Comment ça, pas de recherche en radio depuis 40 an...Comment ça, pas de recherche en radio depuis 40 ans ? Et l'ACR (par exemple, ce n'est pas le seul lieu) ? Que crois-tu qu'on y a fait ? Ou alors, le mot "recherche" signifie quelque chose qui nous échappe (nous "pauvres chercheurs" - ou essayistes, si tu préfères, l'idée d'essai étant excellente : essayer, chercher, même tâche...)Christian Rossetnoreply@blogger.com