dimanche 26 mars 2017

Un dimanche particulier…

photo © Don Hunstein














Bon, Don Hunstein vient de casser sa pipe ! Cette photo c'est nous. Ouais, man, c'est nous. Avec la rage de l'amour au bout d'la neige. En roue libre. Comme Kriss. Dimanche en roue libre. Le dimanche quand tu veux suivre toutes les prescriptions de Télérama (Coucou Aude), de tes amis sur FB, de tes amis en vrai,… Tu lèves la tête vers les nuages et tu souffles dessus un grand coup. La tâche est immense, magnifique et désespérée. "Une chanson désespérée" -Pablo Neruda




C'matin, j'ai commencé par remettre les pendules à l'heure. Ouvert Shazam. Cliqué Mesparow. L'aut' matin, les p'tits malins d'Augustin et Jean-Baptiste m'ont tiré l'oreille. Là, je suis en boucle sur "Agrafes-Mesparow". Matin chanson. Salut Marco, tu vois j'ouvre ma matinale comme ça ! Faut qu'ça chante parce que l'embrouillamini d'la vie ça suffit. Pis, j'ai pris une photo. Pour me culpabiliser grave. Mais quand vais-je bien pouvoir finir de lire mes p'tits boucs ? En avril (j'arrête d'écrire) et je reprends le fil… de Visconti, Barthes, Coulange, Capote, Pelletier. Vœu pieu. 

Bon, après, en sirotant un p'tit kawa, attrapé Gainsbourg-Birkin "Le symphonique" (1). Et un truc que j'fais jamais écouté tous les extraits sur iTunes. Je résisterai pas longtemps. En 69, j'étais môme et tant pis si j'vous l'ai déjà dit. Acheté dans la collec' "Poètes d'aujourd'hui-Seghers, "Gainsbourg". Ma prof de français a souri. J'ai joué (sans elle) à "L'Anamour", sans aile, sans lui faire des langu's en "Ford Mustang". De là je tiens le big-bang avec les mots. L'émotion et tout l'fourbi. Pis. J'adore dire pis et l'écrire. Pis, j'ai croisé mon nouveau pote Marcel. Fada. Total dégling'. Dégun même. Comprend qui peut aurait dit Boby et Clarika aussi.




Le Chaumelle est "on air". L'en a pas l'air. Mais l'a la chanson. Mais là la chanson, "The days of pearly spencer" - David MacWilliams. Ah, ah, Ah. À c'te heure j'm'avalerais bien un Paris-Brest. Pas d'char. Prêté à ma p'tiote. Et cette chiatique (la douleur pas la p'tiote) bloque ce Paris-Brest convoité. Tout va à vau-l'eau. Louise m'fait signe du Brazil. Étudiante en journalisme et radio. Lui ai conseillé de causer au @Rafavelo. M'a fait la passe pour que j'aille jeudi faire le show-radio aux étudiants en journalisme à Lannion. Vont pas être déçus les gaziers. Z'ont d'la chance. Ça va conter (dans leur vie).





Ariane m'énerve. J'peux pas, en plus, aller au "Mariage en douce". On devrait pouvoir lire d'un œil. Et deux livres avec les deux. Voilà le dimanche c'est langueur et frustation assurée. À 18h je rentre au séminaire. Deux heures de vénération et de cadavre exquis. Et j'ai pas encore lu mon canard du dimanche sur papier lisse. Celui où Judith a revisité en janvier les photos d'Irving Penn. Celle de la grande traversée avec le Frankie. "Hide and Seek" - Himogen Heap.



J'aime bien écrire comme ça. Comme un journal. Pendant c'temps j'ai pas lu. J'ai écouté la zikmu. "Glass Animals" -Youth". Demain c'est la journée Rostropovitch sur France Musique. J'ai volontairement écrit les prénoms de ceux dont je voulais parler. Pas pour forcer l'intimité ou faire croire à une complicité. "C'est dimanche, c'est légal", comme disait une animatrice de radio qui tutoyait le micro. C'est dimanche malgré tout. J'ai échappé à la moulinette média pour nous vendre son charabia. Demain matin (11h) je vais causer dans le poste. Chez les Pikez (Chipies !). Et le soir j'fais des crêpes avec les poteaux de Longueur d'Ondes. Prétexte pour une soirée "Oncle Paul raconte…" Zyva matelot !

(1) Marion m'a confirmé qu'ça va donner à l'Auditorium de la Maison de la radio le 12 avril, vous m'racont'rez…

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