C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (L'épisode 13, ici)
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Viviers-les-Montagnes |
Claude Giovannetti : "On goûte le vin de la ferme, encre violette et sucrée que l'on appelle "Le teinturier" À viviers-les-Montagnes le secrétaire de Mairie reconnaît son écriture sur une carte postale dentelée autour et en N&B. Avant il était facteur, a refusé de monter à paris et de quitter son village.
Marthe Bellot et Marcel dit "Pascalou" : "Tu sais qu'il y avait eu une bagarre avec les écologistes ils avaient tombé des arbres après Clermont, non ?". Claude "Les derniers à avoir cultivé quelque chose dans le village. La pomme de terre [la revoilà] par exemple "La reine des sables" du plateau de Somail. ils se souviennent que Robic [Jean] était tombé, accidenté… Nous rappelle que nous entrons dans les Cévennes."
Vincent : "La fin du parcours a été émaillée de nombreuses chutes dont une grosse qui a jeté une quarantaine d'hommes à terre, dont je faisais partie malheureusement. Après deux abandons nous repartirons vendredi qu'à six coureurs."
"Et puis si on les revoit que dans trois ans, c'est mieux que rien, on saura attendre."
(À suivre demain, 8h)
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