lundi 5 janvier 2015

Pendant l'étrave, oh… la radio continue



Flickr/Roadsidepictures


























Bon je suis toujours à l'écoute mais pour plusieurs jours à l'écoute sans écrire. Vous pourrez retrouver chaque jour sur Facebook (Radio Fañch) un billet rediffusé. Et ici lire l'un des 1246 billets publiés. Vous mettez en recherche le sujet qui vous intéresse et "roule ma poule". Vous pouvez toujours commenter. Je répondrai. Vous pouvez m'alerter via twitter (@radiofanch). Dès que je reprends le collier je vous fais signe…
(À suivre)

Maintenant à 8h30 le matin vous pourrez faire ça…



vendredi 2 janvier 2015

L'autre Birenbaum (Guy)…

Images du blog de Guy Birenbaum


Guy Birenbaum est une comète à lui tout seul. Cet homme de l'info, de France Info même depuis la rentrée 2014 (1), court après tout ce qui bouge. Ou plutôt tout ce qui bouge et qui fait sens dans l'empilage-pléthorique-de-l'infotainment-permanente-qui-abreuve-nos-sillons. Laurent Guimier, le nouveau directeur de France Info, lui a confié une chronique quotidienne à 7h55. Et Guy d'aller à la rencontre de l'autre…

Radio Fañch : Nous nous sommes vus la veille de votre première chronique. C'était comment ce baptême du feu à France Info ?
Guy Birenbaum : C'était dur, j'avais peur, j'ai dit au micro que "j'avais les j'tons". J'ai pas été bon car il y avait trop de mots, trop d'émotion. La radio c'est pas trop de mots, des silences, la gestion des graves et des aigus. Au bout de trois semaines j'ai trouvé ma place, déterminé à continuer dans la même direction.

R.F. Les graves et les aigus c'est quoi ?
G.B. : Les graves c'est le sens de l'info que je vais développer. Les aigus c'est plus léger. Mais la première considération c'est que je dois être intéressant pour tout le monde. Je refuse le buzz. Je raconte des histoires à hauteur d'homme. Il doit rester quelque chose dans l'oreille de l'auditeur. Autour des histoires que je raconte les politiques ne sont plus là, c'est ça qui est grave. Toucher l'auditeur et l'invité c'est le grave. Les aigus c'est le léger, c'est moduler avec le petit bout de la lorgnette.

R.F. : Pour vous l"'autre" a du sens, quel sens ?
G.B. : Le bon et le mauvais sens, ça dépend des jours et des "autres". Je dois être d'humeur égale et de chronique égale vis à vis de l'invité (2). La radio c'est raconter des histoires. L'"autre" c'est la crieuse de rue de Quimper qu'André Vallini découvre ce matin-là. Et j'évoque que cette crieuse pourrait venir au Conseil des ministres pour faire entendre la voix de la rue. Ces "autres" viennent par effraction dans l'espace radio comme dans l'espace politique. Et vu l'importance du média [France Info] c'est tellement important de ne pas gâcher ce moment. C'est envoyer aux politiques ce qu'ils n'ont pas envie de "voir" et ne peuvent entendre par ailleurs.

R.F. : Souvent vous interpellez au cours de votre chronique l'invité politique d'Achilli pourquoi ?
G.B. : C'est le but et tous les invités sont restés. Je crée un moment qui n'existe pas. Je les ramène sur terre avec du grave, des aigus, du futile comme du sérieux. C'est eux qui font la chute et à travers eux ils font la mienne.

R.F. : Cette autre info, décalée, que vous donnez chaque matin qu'elle est sa fonction : durer dans le temps ou se jouer de l'éphémère ?
G.B. : Il faut se jouer de l'éphémère, de l'instant, de l'info en continu. Il ne faut pas que ce soit un hasard. Cette info doit être celle que tu n'entends pas ailleurs. J'aime m'écarter  de l'éphémère des autres [professionnels de la profession, ndlr] et que ma chronique soit reprise par d'autres.

Cette interview a été réalisée par téléphone le mercredi 24 décembre.

(1) Du lundi au vendredi, 7h55, "L'autre info",
(2) L'invité politique de Jean-François Achilli,


jeudi 1 janvier 2015

2015 : résolutions et perspectives…

Surtout ne faites aucune interprétation de cette photo ;-)


















Bon, vous vous souvenez, fût une époque où les parents, voire les grands-parents, nous demandaient de prendre de fermes résolutions pour "grandir" et devenir avant l'âge des adultes raisonnables… Triste époque. Tout ça pour vous dire qu'une résolution j'en ai pris une pour ce début d'année 2015. Alors voilà j'ai besoin de prendre du champ avec l'écriture quotidienne (1). De réécouter la radio benoîtement et de m'endormir sans penser à mon billet du lendemain.

Bon, mais pour ne pas reproduire le "fiasco" de 14, je vais me laisser ouvertes toutes les portes de sortie. Je vais continuer à prendre des notes sur le sujet, faire des rencontres, ne pas louper les "événements" radio pour lesquels il y a quelque chose à dire à défaut d'avoir quelque chose à faire. Donc de temps en temps je reprendrai la plume…

Je ne m'arrête pas non plus pour six mois mais, comme me l'a conseillé un ami avisé, "n'annonce ni te fixe aucune limite, tu verras bien". Pendant cette période de "relâche" je publierai chaque jour sur Facebook (Radio Fañch) d'anciens billets (2) qui permettront à cette "communauté-là" de (re) découvrir la petite histoire de la radio passée au filtre complètement subjectif de mon écoute. Quand je publierai de neufs billets c'est par Twitter (@radiofanch) que j'en ferai la promotion.

Jusqu'à dimanche je publie quelques petites choses qui me restent en magasin et après… on verra. Belle année radiophonique à vous mes chers auditeurs, les fidèles comme ceux de passage. Pour ceux qui s'y rendront nous pourrons nous croiser à Longueur d'Ondes fin janvier à Brest. Et d'ici là faites de beaux rêves radio… 


1245 billets disponibles en faisant défiler 
mois après mois ou jour après jour

(1) "Tu nous a déjà fait le coup en mai 2014 Fañch et t'as tenu 10 jours" !
(2) 1246 publiés depuis le 17 juillet 2011.