lundi 30 septembre 2019

Old dingue… very dingue, la holdingue (ORTF) !

Quelqu'un, il y a plusieurs années m'a offert ce n°154 (29 octobre 1973) de Charlie Hebdo. "Belle époque" où le 1er Pdg de l'ORTF, Arthur Comte (14 juillet 1972 - 23 octobre1973), venait de quitter l'Office avec fracas, précédant de quelques mois la chute dudit Office. Wolinski est précis *. L'époque d'aujourd'hui va voir, dans quelques mois, le bouleversement absolu de l'audiovisuel public dont les contours viennent (enfin) d'être esquissés par Franck Riester après de longs mois de faux-suspens et de différentes carabistouilles propres à la méthode politique dite du fait du prince (omniscient, forcément omniscient). C'est dingue, very dingue, mais le rouleau compresseur, qui écrase tout, est en marche et ne s'arrêtera que lorsqu'un nouvel ordre politique (audiovisuel) sera en place. Si ça ne ressemble pas à une main-mise du pouvoir qu'est-ce-que c'est ?

* Le Président Pompidou représenté en une


























Un grand pédagogue français, Célestin Freinet, conseillait pour une bonne progression et acquisition des savoirs de ne pas chercher "le résultat avant d'avoir engagé la démarche". Ni Macron, ni Riester n'auront eu la chance de profiter de cet enseignement là ! Le résultat est donc là : France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA vont être regroupées sous la holding "France Médias" (FM pour les intimes). Trois de ces sociétés ont dans leur nom le mot "France". Il eût sans doute été un peu lourdingue de nommer la holdingue "Radio France Télévisions Ina Monde" (1).

Réforme qui, à l'horizon 2021, permettra de sortir du vocabulaire audiovisuel les mots "radio" et "télévisions" allègrement remplacés par "audio" et "vidéo" sous l'ombrelle bienveillante d'une ou plusieurs plateformes. La Pédègère ou le Pédégé de "France Médias" aura la main sur le budget global de ces quatre sociétés qu'il répartira suivant son bon vouloir, ses objectifs ou ceux largement conseillés par les tutelles (Finances, Culture) qui distriburont la manne. 

Retour à Télé et radio d'État ?
Le CSA ne nommera plus les Pdg des sociétés audiovisuelles publiques (2). Même si l'État ne sera représenté au Conseil d'Administration de la holdingue que par trois membres, on peut imaginer les jeux d'influence dont, de fait, ni le CSA, ni la nomination directe par le Président de la République n'étaient exempts. Plus grave la dotation budgétaire respective des quatre sociétés au bon vouloir du C.A. de France Médias va de fait lourdement influencer l'éditorial de chaque société, quand Riester se défend que la holding y interfèrera. 


L'heure est grave

















On a donc ajouté une couche supplémentaire d'orientation et de décisions. Le mille-feuilles ou l'usine à gaz audiovisuelle ne risque t-ils pas de devenir très vite ingérables comme l'était l'ORTF dont ses fossoyeurs en avaient fait l'argument pour le démanteler. Cette reconstitution de ligue dissoute risque de brouiller gravement les cartes. Dans ce mécano technocratique à souhait, les marketeurs vont s'en donner à cœur joie. Que va t'on vendre au public : Radio France ou chacune de ses chaînes, la holdingue et chacune de ses sociétés ? Pourquoi faire simple…

Viendront ensuite les luttes d'influence des quatre sociétés entre elles. Sociétés qui, depuis la publication du rapport Schwartz (3) savent qu'elles vont devoir absolument se concerter et établir des projets en synergie. La réunionnite va fonctionner H24 ! Mais très vite comme c'est le cas à FTV où les directeurs de chaîne ont disparu (pour des directions thématiques transverses), les directeurs des sept chaînes de radio pourraient à leur tour disparaître pour créer un super directeur éditorial (4). Et peut-être que la "direction (transverse) des sports" intègrera Radio France, FTV, RFI ? Joli remue-ménage en perspective !

Soit destructurer, déstabiliser, fragiliser des personnels aux cultures audiovisuelles différentes. Cette mue inéluctable de l'audiovisuel public va s'accompagner d'un management pyramidal très lourd pour lequel on risque en vain de chercher l'agilité. Agilité, mantra introduit à Radio France par l'agile Gallet et, repris in-extenso par l'agile Veil (Pédégère de Radio-France). Ajoutons l'agilité de Marie-Christine Saragosse (FMM) et celle de Laurent Vallet (Ina) et l'on peut être assuré que ça va courir dans tous les sens !

Voilà donc quelques perspectives à court terme pour l'audiovisuel public et un immense flou sur les nouveaux contenus "trimédias" (audio, vidéo, internet) disponibles sur tous les supports et… en podcasts assurément !

Ce n'est qu'un début…



(1) Ou de regrouper ces quatre sociétés sous le nom H.O.R.T.F., Holding de Radio et Télévision Française. Rappelons que sous l'ex-ORTF (1964-1974) les fonctions d'archivage et de conservation faisaient partie des missions de l'Office. Lors du grand démantelement (août 74) ce qui allait devenir l'Ina a été à la dernière minute ajouté aux 6 autres sociétés qui remplaceront l'ORTF !

(2) Ces sociétés seront dirigées par des directrices ou directeurs généraux qui seront nommés par leurs Conseils d'Administration respectifs. "France Médias sera dotée d’un conseil d’administration composé de douze membres nommés pour cinq ans. Ces derniers seront choisis par l’Etat, le Parlement et les représentants du personnel. Comme dans une entreprise privée classique, c’est ensuite le conseil qui désignera son PDG, qui sera ensuite nommé par décret présidentiel." (source Le Monde),

(3) Schwartz, mars 2015 : Face aux défis à venir, et aux contraintes croissantes pesant sur les finances publiques, il paraît nécessaire que l'État pèse davantage sur le dispositif des médias de service public. Si tel n'était pas le cas, il sera difficile d'écarter la tentation d'un rapprochement organique entre les sociétés ayant appartenu jadis à la même entité. La structuration actuelle qui remonte à l'éclatement de l'ORTF, à une époque où radio et télévisions publiques disposaient d'un quasi monopole, peut en effet être interrogée, à l'âge de la convergence des médias, de la transition numérique et de l'élargissement de l'univers concurrentiel à des acteurs mondiaux venus d'Internet." 

(4) Comme l'était Frédéric Schlesinger à la nomination de Mathieu Gallet comme Pdg en 2014, 

dimanche 29 septembre 2019

Le bon plaisir de la radio… paysanne (5)

Pour qui aime l'histoire rurale contemporaine et qui plus est celle de Bretagne, l'interview d'Alexis Gourvenec par Emmanuel Laurentin est riche d'enseignement. Pour mieux comprendre l'agriculture dite "moderne" et son essor à la fin des années 50. Mieux connaître l'évolution sociologique du milieu agricole et surtout comprendre les mécanismes politiques qui ont participé au désenclavement de la Bretagne et par là celui du Nord-Finistère en particulier.



"Alexis" est une figure locale et nationale. Il a changé la donne et le courant du développement économique qui laissait à la marge cette Région de France. En pleine expansion des "Glorieuses" ce paysan a bouleversé les codes, les coutumes et les ordres. Parmi ceux-ci le clergé dont il fut un élève via l'enseignement catholique. 

Pour qui a vécu dans cette micro-Région (Le Léon), l'histoire d'Alexis est captivante même si le modèle de développement qu'il a défendu a fini par trouver ses limites !

samedi 28 septembre 2019

Alerte : quelque chose a coincé… dans la publication des commentaires !












Depuis plusieurs mois je ne m'inquiétais pas trop de ne plus recevoir de commentaires. O tempora, o mores. Et puis voilà que je clique sur un genre de bouton et bing une palanquée de commentaires apparaissent au fin fond du grenier en… "attente" de publication. Autrefois la coutume était la suivante : je recevais un mail avec le texte du commentaire et je le validais ou non ! Mais depuis plusieurs mois plus de mails !!! Bigre ! Donc je vais lire patiemment la "cohorte" de ces commentaires, les publier et y répondre s'il y a lieu ! Je vous présente, chères lectrices-auditrices, chers lecteurs-auditeurs, mes plus plates excuses et espère que vous attraperez ce billet penaud et, si le cœur vous en dit, remettez le couvert ! Bien cordialement ;-)

14h : J'ai bien du publier une bonne soixantaine de commentaires ! Encore toutes mes excuses pour ce couac ! Et j'ai fait ce qu'il faut pour que ça refonctionne correctement ! Zyva commentez !

vendredi 27 septembre 2019

Les pieds sur… le micro ou comment rater les lancements des "Pieds sur terre" !

Incité par Céline Autin, grande auditrice de radio, à écouter "Les pieds sur terre : Vive la Creuse", je n'hésite pas un seul instant ! Je ne serai pas déçu. Lily, Creusoise de souche raconte son combat Don Quichotesque - gagné - contre la revue parisianno-parisienne Tecknikart et Clément Baudet, documentariste connu des auditeurs de France Culture, réussit ses reportages in situ qui nous donnent un aperçu "tonique" d'un département qui ne se laisse pas mourir et qui, par la-même, ne s'en laisse pas conter ! Mais…, ah oui il y a un mais…

La Creuse

















Mais je me suis demandé si la productrice coordinatrice Sonia Kronlund qui introduit chaque émission était bien à sa place. À écouter son lancement je me suis objectivement demandé si elle n'était pas blasée, usée, voire désabusée. Le ton assez monocorde de ses "accroches" évoque plus la lassitude que l'enthousiasme pour présenter le travail de terrain des productrices et producteurs de l'émission. Sa lucidité louable pour reconnaître que, tout en s'en défendant, l'émission pouvait elle aussi être quelquefois taxée de "parisianisme", sa prévenance pour espérer que cette émission-là n'en fera pas la preuve, sont, au micro, exprimées sans conviction, sans âme et d'une façon beaucoup trop détachée (1).

C'est un métier de mettre en valeur les gens qui bossent pour vous, qui eux font le maximum pour être vivants, intéressants et en empathie avec leur sujet. Claude Villers mais aussi Daniel Mermet, avec qui Krolund a fait ses classes de reporter, savaient "vendre" les sujets diffusés à l'antenne. Ils étaient dedans, avec et "partie prenante". Ils incarnaient leurs émissions. La coordinatrice ne donne pas du tout cette impression et gâche, de fait, l'attention qu'on peut avoir pour ce programme !

Assez surprenant que personne ne lui ait encore jamais dit qu'il serait temps qu'elle change de ton à défaut de changer de métier ! Sachez, Madame Krolund, que même en 2019, écouter la radio c'est aussi écouter la façon de la faire. D'illustres productrices et producteurs, mais aussi réalisatrices et réalisateurs nous ont éduqué à l'excellence du son, de la réalisation et des contenus. Souffrez donc, Madame, que nous restions encore quelques uns à avoir ces exigences-là ! 

À bon entendeur, salut !



(1) Et si l'on ajoute la musiquette-génériquette qui est un peu trop haut perchée, tout est réuni pour éloigner un peu plus Krolund des auditeurs putatifs !

jeudi 26 septembre 2019

Abbey road : moi aussi, j'ai traversé la rue le 26 septembre 69…

Ce 26 septembre 1969, j'ai traversé la rue pour aller chez ma jeune tante écouter le nouveau Beatles… Enfin le temps que ça arrive jusqu'à la cité corsaire c'était peut-être le… 27 ! Après la seule alternative c'était la radio ou le disquaire…

Je dédie ce billet à Thierry-Paul Benizeau, Thierry Jousse et Laurent Valero, 
producteurs à France Musique, qui peu ou prou, ont aussi traversé Abbey road… 
à la même époque !



À part peut-être les 45 tours (des vedettes) c'est sans doute un des premiers 33 tours dont je me rappelle la sortie et le désir de l'écouter très vite. Toute la journée au lycée, il ne reste plus que le soir pour écouter la radio. Campus sur Europe n°1 (depuis mars 68) avec Michel Lancelot, le Pop-Club sur France Inter (depuis 1965) avec José Artur. C'est sûr dans l'une ou l'autre de ces émissions, "Come together" (1er morceau, Face A), est passé. Mais je n'en ai pas le souvenir.

Pas sûr non plus que je sois allé chez Maillet (3), le disquaire, rue Racine (Nantes) l'écouter dans la cabine (qui ressemble à une cabine téléphonique, avec des panneaux d'Isorel, troués de centaines de trous, le long des 3 murs). Mais ce disque a fait toute notre année scolaire et la rentrée suivante. En juin, rien d'autre n'a d'importance que le soleil "Here comes the sun, here comes the sun, And I say it's all right, Little darling, it's been a long cold lonely winter".

Bon après, en septembre 70, on faisait tout pour continuer le "Summer of love" qu'était enterré depuis lurette aux États-Unis. On a usé "jusqu'à la corde" les deux faces d'Abbey road. Usé. Because, parce que "
Love is all, love is new, Love is all, love is you". On ne comprenait rien à l'anglais. Mais là on comprenait très bien. Heureusement j'ai écrit la fin de ce billet hier soir. La radio comme à son habitude risque de s'énerver sur cet anniversaire (magique) et de passer à autre chose demain. 

Depuis cinquante ans on est quelques uns à faire tourner "Abbey road" sur nos platines. Et c'est pas près de s'arrêter ! Come together… 

(1) Par contre pour "Atom heart mother" des Pink Floyd, en octobre 70, avec Michèle c'est sûr,



L'étiquette que Maillet collait sur les pochettes !

mercredi 25 septembre 2019

T'as voulu voir Anvers… (et t'as vu Chaumelle, Beurotte, Dalmar)

La première chose que je fais le matin en me réveillant : je consulte les rediffusions des "Nuits de France Culture" et je lance la réécoute de telle ou telle émission (1). Hier matin je lis sur ma petite machine "L'usage du monde - Anvers, la fin des années nonante" (2). L'usage du monde ? Je crois bien me souvenir qu'il s'agissait d'une émission de Marie-Hélène Fraïssé, la voyageuse. J'ai du chercher pour retrouver qu'elle était diffusée le dimanche ! C'est parti pour l'usage du documentaire (ici appelé reportage).


L'Escaut

















Philippe Garbit, le Grand Maître des Nuits m'apprend que l'affaire est signée Chaumelle, Beurotte, Dalmar (3). Je connais les trois, et je souris. C'est sympa de retrouver une équipe de réalisation. Mais ce qui l'est encore plus c'est de retrouver, une patte, une couleur, une marque de fabrique, un ton France Culture. On est dans la même veine que celle du "Pays d'ici", de la "Matinée des autres", et autres "Changement de décor". J'ai dit un ton je devrai dire aussi un tempo. Chacun au micro s'emploie à installer le décor et quand ça donne ça, c'est vibrant :

"Mais voici des rues noires. Des chaussées que l'on dirait faites avec de la poussière de charbon. Des maisons crasseuses, saurées. Une foule de petits cabarets louches, de petites auberges borgnes, de petites boutiques. D'étranges petits comptoirs tassés les uns contre les autres. tout un mouvement trépident de tramways qui cornent, de locomotives qui sifflent, de lourds camions. Et des figures boucanées, des figures exilées. Des figures d'autre part, de nulle part et de partout ! Des entassements de sacs. Des piles de caisses, des barriques roulantes et des douaniers affairés, méfiants qui, contre de pauvres choses mortes lancent leurs sondes comme des baïonnettes en vertu de ce principe que le commerce c'est la guerre.

Et tout cela sent la suie, le poisson salé, l'alcool, la bière, l'huile grasse, le bois neuf, le vieux cuir et l'orange. Et voici les docks par-dessus lesquels des vergues et des mâts se balancent. Le long desquels des grosses cheminées développent sur le ciel la noire chevauchée de leurs fumées. Et, de place en place, par un échappement de lumière entre de lourds madriers. Entre de grosses silhouettes sombres, voici clapotées, moutonnées les eaux saumâtres de l'Escaut. C'est le port." (4)

On y est non ? J'ai jamais vu Anvers (Ostende, oui) mais le trio m'a donné envie d'y aller et peut-être, qui sait, de descendre l'Escaut ? J'ai passé une heure formidable. Une heure simple et riche. Une heure où mon imaginaire à pu faire usage du monde. L'occasion pour moi de rendre ici hommage à Marie-Hélène Fraïssé. Cette radio-là, toutes ces années-là a changé ma vie et je ne laisserai personne dire que c'est du passéisme (5) !


(1) Il y a lurette que je suis sevré des Mâaaatinnales à l'entonnoir !
(2) 1ère diffusion : 4 avril1999,
(3) Producteur, Ingé-son, réalisateur,

(4) Octave Mirbeau, "La 628-E8", Fasquelle, 1907. Premier roman automobile de la littérature française,(le titre est l'immatriculation de la voiture). Lu par Lionel Robert,
(5) Un individu m'a récemment apostrophé sur FB en me traitant de "passéiste" car j'avais osé dire la nullité absolue des roucoulades de Mathilde Serrell

lundi 23 septembre 2019

Sans filet… ou comment parler d'une émission de radio sans… ? Sans le son !

Bon je vous avoue que j'ai le trac ! Je tremble pas mais presque ! Je sais même pas si une telle expérience a déjà été tentée ? C'est vous dire. Mais je peux plus reculer. J'ai prévenu mes aficionados sur Twitter que j'allais me jeter dans le vide. Sans filet ! J'y suis. J'y vais.
















Dès la conférence de presse de rentrée de Radio France on était prévenu ! On allait voir ce qu'on allait voir et pouvoir ranger Woodstock au titre des antiquités pop. Le M. Loyal, autoproclamé de la culture pop nous demandait de réserver notre nuit du 19 septembre pour assister (ou écouter sur France Inter) à un événement parisien, que dis-je national, mais non un-événement-mondial-que-jamais-personne-dans-le-monde-n'avait-tenté-avant-France-Inter-pas-même-les-Beatles-les-Stones-Elvis-Hendrix-ou-les-Clash. Non personne ! Jamais !


















L'événement du sièc' donc, dont on parlerait encore dans cinquante, cent, mille ans même. Mais pour l'instant ce 19 septembre "on ne parle que de ça". Enfin que de ça dans le microscopique cénacle mondial du 116, avenue du Président Kennedy (Paris), sise à la Maison ronde. Cette nuit il faut la vendre sur tous les tons. Les ténors, comme vous le verrez ci-dessus et ci-après, ne se sont pas ménagés. Et à tous les étages on a tweeté, retweeté et montré au p'tit de Caunes qu'il pouvait conter sur elles et sur eux (1). Corpo intégral !























Le Monde (daté 19 septembre) subjugué par l'événement nous apprendra que dès le lendemain le producteur filerait en Occitanie pour gazouiller pour la TV ! On comprend mieux pourquoi alors une nuit de semaine avait été retenue pour faire l'événement quand un vendredi ou un samedi eût permis au milliard d'êtres humains accros au de Caunes de participer in situ ! Après un tel tambour de promotions, roucoulades mielleuses, encensements insensés, génuflexions outrageusement révérencieuses et flagorneuses, autosatisfactions sublimées, vous savez quoi ? Vous n'imaginez même pas !



















Avant même qu'elle n'ait commencée cette nuit pop sur-vendue, eh bien je n'avais plus du tout envie d'en être et encore moins de l'écouter ! Cette pop en pop-corn et sans âme avait fait flop ! C'est la première fois que je vous parle d'une émission que je n'ai pas écoutée. Il fallait bien un début…


















(1) Veil (Pédégère), Bloch (dir Inter), Frisch (dir numérique et production), Nayl (dir info Inter) & Voinchet (dir France Musique). Varrod le dir' suprême de la zique à Radio France devait avoir piscine car, silence radio absolu sur son compte Twitter, 



dimanche 22 septembre 2019

Le bon plaisir de la radio… du large (4)

La mer, le rêve et la réalité. Ne dira-t-on jamais assez que les archives sont passionnantes ? Celle que vous allez pouvoir entendre ci dessous montre comment pour traiter d'un vaste sujet - la mer - , France Culture offre le samedi après-midi 2h20 pour approfondir ce sujet. Ce qui est intéressant c'est au moins autant la forme que le fond. Sur la forme, France Culture, on est le 10 juin 1978 (il y a un siècle), commence par "déclamer" de la culture et Gilles Lapouge, un brin sentencieux, aurait pu faire fuir les auditeurs si son monologue n'avait été interrompu par les témoignages vivants des acteurs de la mer.



















J'ai appris beaucoup de choses sur l'évolution des métiers de la mer, sur la vie des marins. J'ai surtout appris qu'en 1978, on pouvait-savait donner du temps pour raconter le quotidien de nombreux français et le contextualiser par des rappels historiques. La forme du documentaire se cherche encore mais elle a le mérite de n'être ni calibrée, ni normée. Elle laisse flotter l'imaginaire jusqu'à finir par être dans le sujet, ce qui est de plus en plus rare aujourd'hui !

mardi 17 septembre 2019

À la radio t'avales de la bouillie de chat puis (après avoir vomi) t'écoutes de la musique…

Nuit du 13 au 14 septembre. Pleine lune. Insomnie douce. Hasard de la navigation (au jugé) j'aborde les rives - culturelles forcément culturelles - d'une page d'accueil de France Culture, la radio (1). J'effleure l'accroche sur les Beatles et "Abbey road", je lis et "joue le jeu" d'aller écouter "L'anachronique culturelle" d'une certaine Mathilde Serrell qui après avoir gazouillé sur Canal + (et avant sur Nova) a fini par être parachuté sur France Culture très certainement pour son "background" culturel qu'elle ânonne "sans voix" dans différentes émissions approximatives pour ne pas dire superfétatoires. Résumé de la forfaiture…


En plein mois d'août dans la matinale d'été, Serrell prétend sans rire et avec sa voix de caverne nous raconter l'album blanc des Beatles en 8' chrono ! Pas moins, pas plus ! Allez, envoyez les poncifs, les évidences, les affirmations péremptoires et en tapis quelques extraits du bijou, ici prétexte à l'anachronique aculturée. Pour tenter de faire bonne mesure ou pour cacher l'indigence de ses propos, la productrice obtient le renfort de Nicolas Saada, critique cinéma, et poursuit sa roucoule minable qui tel le mouchoir jetable pourra rejoindre la poubelle (de l'histoire de la musique pop par les nuls).

Pour faire dans la référence cinoche j'hésite, pour qualifier la gaudriole, entre "Massacre à la tronçonneuse" et "Apocalypse now"… Enfin n'y tenant plus, j'ai coupé la radio et posé sur ma platine le double blanc (en pâte blanche, s'il vous plaît) et écouté jusqu'au petit matin les trente et un morceaux dont Serrell (2) aurait pu nous dégouter à vie. "While my guitar gently weeps…"

(1) Ben oui qui sait, dans quelques semaines, il y aura peut-être la création de France Culture Tv, après l'usine à gaz France Info Tv, hein qui sait ? Laurent Guimier peut-être ?
(2) Qui chaque jour dans la matinale de Culture parle pour ne rien dire et qui, comme une autre productrice de la chaîne, égérie des Inrocks qui jusqu'à 20 ans était accro à "Hélène et les garçons" et n'avait lu aucun livre, enfile les perles et roucoule…

lundi 16 septembre 2019

Les invités politiques des matinales : à la moulinette, à l'entonnoir et au chausse-pied…

Qui a inventé le "tempo" des matinales radio ou plutôt qui a inventé le "fourre-tout", le "tout doit rentrer dans la boîte", que nous imposent les sujets et les cadences sensées rythmer les tunnels d'infos qui sévissent sur les radios publiques et privées, le matin de 5h à 9h, et plus concentrés encore de 7 à 9h ! Ah le 7/9, deux chiffres qui sont nés à peu près au même moment que le département de Seine Saint-Denis s'est appelé le 9-3 ! Cette appellation chiffrée montre, s'il en était encore besoin, qu'on est dans le calibre, le calibrage même, la métronomie suprême, un œil sur la pendule, une oreille sur la chronique qui sonne le glas de la fin du petit déjeuner, la fin de la douche ou la fin de la nuit douillette.



Ça rentre au chausse-pied et rien ne doit déborder ! Je ne veux voir qu'une seule tête. Nous sommes dans l'horlogerie de précision et la "libre parole" est juste un leurre, un argument marketing, un faux-nez, une immense supercherie ! À part un Vincent Lindon capable de faire déborder un Patrick Cohen au delà des quatre tops de 9h, qui ne s'est pas vu couper le sifflet de façon arbitrale pour laisser la place (le micro) à la chronique de Truc, la rigolade de Machine, l'édito politique de Zim et l'inévitable "regard de la rédaction" comme si la dite-rédaction ne squattait pas déjà les deux heures d'info ?

Et puis dans les matinales se sont installés l'anti-chambre du gouvernement et des partis politiques, sur les radios privées comme sur les publiques. Les gazouillis en boucle, les "petites phrases" (de com'), les slogans (de com'), les messages (de com'), les éléments de langage (de com'). Qui a besoin d'ingérer ces facéties, cette comedia d'elle arte, ces pitreries qu'on voudrait nous faire avaler jusqu'à la lie. L'hallali plus sûrement. Qui a besoin le matin avant d'aller bosser de supporter autant de propagande (politique, économique, sociale, culturelle) ? Qui ? Qui peut encore entendre/écouter ces bla-bla inaudibles ? Les automobilistes, paraît-il, accros à leur autoradio : le matin de 7 à 9 et le soir de 18 à 20.



Heureusement, il y a eu Quotidien (TMC) pour, grâce à Laurent Macabies et son "Morning glory", dégoupiller, moquer, assassiner et fustiger les cohortes de politiques, communicants et autres gourous de la société du spectacle qui, un peu plus chaque jour nous désolent et nous incitent à écouter Fip en intra-veineuse. Qui voudrait nous faire croire que les radios (et les TV) avec ces invités-là permettent à chacun de se faire une opinion et de mieux comprendre et mieux vivre la démocratie ? On se fout de notre gueule (1) !

Les radios ont trouvé le "veau d'or" ou "la vache à lait" en invitant systématiquement les politiques dans leurs matinales. Et en ont fait une institution. Figée, dogmatique et auto-satisfaite. Les politiques ont trouvé là, pour débiter leur roucoule, la meilleure chambre d'écho. Ces pantomimes sont affligeantes et participent au discrédit absolu et sans relâche des politiques, de la politique. Et comme si ça ne suffisait pas, le dimanche, France Inter n'a rien trouvé de mieux que d'en rajouter une couche, des fois que cet ancien jour de repos nous incite à vivre, plutôt qu'à subir la propagande politique des petits chiens qui aboient et mordent encore plus forts que leurs maîtres !

(1) Et cette analyse "Le sens de l'ordre existant"…

dimanche 15 septembre 2019

Le bon plaisir de la radio… mémoire (3)

Patrick Brion vient de se voir signifier que son contrat à France Télévisions pour produire "Le cinéma de minuit" prendrait fin en décembre… Le ton et l'érudition de Brion faisaient une belle place au cinéma, au ciné-club d'art et essai, avec à la fois quelque chose de désuet et la garantie de se composer à la mesure du temps une histoire du et de cinéma ! France Culture savait aussi avec les "Mardis du Cinéma" ou "Projection privée" jouer sa petite musique cinématographique… 

Jean Gabin
















Ici les "Lieux de mémoire" consacrent un mythe cinématographique : Jean Gabin et une fois de plus la radio nous permet de nous faire notre cinéma avec nos images et celles que nous voulons imaginer…

mardi 10 septembre 2019

Le podcast… un vrai camembert (Président)

Fin 1973 ou début 1974, en pleine pré-campagne présidentielle, une affiche parodique à l'effigie de Giscard d'Estaing détournait le slogan d'un célèbre fromage et fustigeait "Le Président, un vrai camembert". Sur ce principe j'ai imaginé que les créations exponentielles de studios et de podcasts pourraient rapidement inciter à redétourner le slogan choc en "Le podcast… un vrai camembert". Il est assez facile de vous dire que je ne vais pas en faire tout un fromage…



Quelques années plus tôt c'était les porte-clefs qui faisaient fureur au point d'inciter deux talentueux producteurs de radio à proposer une bourse aux porte-clefs sise à la Maison de la radio elle-même (1) ! Toutes les marques proposaient leurs porte-clefs en échange de points découpés sur des produits de consommation (galopante des années 60). Alors que je viens d'écouter le podcast de Thomas Baumgartner (2), je me suis facilement imaginé que dans moins d'un quart d'heure toutes les grandes marques allaient se ruer sur le phénomène "podcast".

La société de consommation (et du spectacle, par là même) ne résiste jamais à l'air du temps et ne va pas laisser passer le train, que dis-je la fusée, susceptible d'accrocher le chaland pour l'inciter grave à se ruer sur le produit plus ou moins vanté, plus ou moins suggéré, plus ou moins annoncé dans un podcast dédié. Dans les deux mots précédents c'est "dédié" qui va faire toute la différence ! Donc demain des hordes de scénaristes, documentaristes, conteurs et autres bonimenteurs vont devoir raconter des histoires extraordinaires en séries, en épisode unique ou en sagas !

Les produits laitiers vont réinventer "Quelle était verte ma vallée", les chocolatiers nous plonger dans une flore luxuriante remplie de fèves extraordinaires, telle grande enseigne de sport nous conter les exploits de toute une myriade de sportifs ignorés, tel marchand de tapis nous endormir debout et, tel fabricant de charcuterie réécrire les aventures des trois petits cochons. Un malletier connu nous fera voyager dans la malle des Indes, les studios de cinéma nous raconteront leurs rêves (et aussi leurs cauchemars), les maisons d'édition les coulisses des comités de lecture, et un grand fabricant d'huile d'olive bio l'histoire de la Méditerranée. Et si vous convoitez le SUV "Picasso" vous avez toutes les chances d'avoir en prime l'œuvre raisonnée du peintre en 60 épisodes. Les marques ne sponsoriseront plus les podcasts elles les produiront !

Tout cela à l'appui d'historiennes, de scientifiques, de sociologues, d'artisans, d'artistes et autres poètes (et quelques marketeurs aussi) qui viendront apporter leur caution à cette "université populaire", ludique, instructive et podcastable à l'envi ! Les services publics ne seront pas en reste. La SNCF nous racontera des histoires de train (reviens Claude Villers), la Sécurité sociale les origines des maladies, la Poste des histoires de timbres, les Impôts celles de faussaires géniaux et le Ministère de la Culture la véritable histoire de Jack Lang ! Les podcasts feront partie intégrante de notre vie et dans tout ce maelström audio on aura bien du mal à écouter… la radio !

L'ipod*



















La demande va être gigantesque, l'offre pléthorique et les marchands de bouchons d'oreille devenir riches comme Afflelou, tant il sera difficile que le podcast n'accompagne pas chaque minute de notre vie. La prophétie de Sibyle Veil sur l'audio sera validée. Des hordes de rédacteurs, producteurs, réalisateurs, d'ingé-sons, d'illustrateurs sonores vont crouler sous la demande. Un studio de podcast s'ouvrira chaque jour en France, vingt en Europe, mille dans le monde. Il y aura des chaînes de podcasts-audio spécialisées par thématique, danse, sport, culture, cuisine, musiques, médias ! Les agrégateurs seront les rois du monde. Cela fera lurette que "Télé 7 jours" aura muté en "Pod 7 jours"…

Ah ben oui pour que ça se popularise rapidement podcast aura très vite été raccourci en "pod". Qui donnera lieu à un Ministère, un Master et autres diplômes indispensables à la création/gestion du phénomène de société. Pour croiser un autre phénomène de cette société : "l'individualisation à son paroxysme total" et son absolu renfermement sur soi. Alors pour parodier un très ancien autre slogan "Le Pod ou comment l'avoir…". That is the question !

Et, comme aurait pu dire André Malraux : "Le vingt-et-unième siècle sera podcast ou ne sera pas !". Bon, resteront bien sûr, à la marge, les… anti-pods !



* Podcast : contraction d'iPod, le baladeur à succès d'Apple, et de "broadcast", signifiant diffusion,

(1) En 1965, Roland Dhordain, directeur de France Inter, demande à deux producteurs inventifs, Jean Garretto et Pierre Codou, de trouver une idée pour faire venir les auditeurs à la Maison de la radio, ce sera "Bienvenue à l'ORTF" et des animations sans précédent, in situ. Pour des raisons évidentes de sécurité la Préfecture de Police mettra fin au bout de quelques mois aux animations auxquelles le public avait eu plaisir à prendre part ! Dans le grand hall, était organisée une bourse aux porte-clefs, chacun pouvait repartir avec celui de l''ORTF à condition de l'échanger avec un des siens, 

(2) "Sept ans de trahisons", à partir de la publication dans Le Monde d'une série de six épisodes sur le naufrage du PS, publiée ces jours derniers… Le podcast de 5 épisodes est publié lui environ tous les deux jours, dernier épisode le 11 septembre, il fait témoigner les auteurs Gérard Davet et Fabrice Lhomme et donne à entendre différents ténors politiques du PS,

lundi 9 septembre 2019

Après "la fin de l'histoire", Mesdames, Messieurs "La fin de la critique"…

Les réseaux sociaux regorgeant jusqu'à l'excès d'auto-congratulation H24, on se demande bien à quoi pourrait servir la critique ? Si, en plus, en début de saison radiophonique, Radio France se voit remettre quelques prix ajoutés à ses bons résultats d'audience, qui pourrait oser critiquer, la belle histoire, le conte de fée ? Le conte de Sibyle (Veil Pdg de Radio France) qui n'a plus qu'à attendre dans quelques mois la Présidence de la "holding" de la "nouvelle ORTF" ! Quand le mot "nouvelle" se décline à toutes les sauces et qu'ORTF (Office de Radio et Télévision française, 1964-1974) s'offre un lifting à faire mourir de chagrin son grand fossoyeur Giscard d'Estaing soi-même !

Maison de la radio













Las et, last but not least, ce n'est qu'un début. Les médias s'intéressent au mercato radio, aux évolutions technologiques (dab+, enceintes connectées, assistants vocaux), aux vedettes qui animent les matinales et basta ! Les grilles de programmes et les émissions en particulier n'intéressent presque plus personne. Ou alors juste pour faire un focus sur la grande émission sur l'environnement d'Inter (13h30/14h30), un changement de case sur Culture pour Emmanuel Laurentin (18h20/19h), et la présentation plate de nouvelles émissions extraite de dossiers de presse ronflants. 

La machine (à critiquer positif, forcément positif) fonctionne en circuit fermé ou en autarcie totale, c'est selon. Une directrice de chaîne flatte son poulain qui vient de réussir l'épreuve de trot, aussi sec la noria d'aficionados like, retweete, Insta la chose qui est reprise par la dir'com qui en rajoute une couche (épaisse de superlatifs) et va pour une nouvelle vague de like, retweete, insta. Un journal ou une TV (c'est assez rare) relate "la chose" qui à son tour est likée, retweetée, instagramée.  Et bla, bla, bla et bla, bla, bla ! 

Pour faire bonne mesure les intervieweurs qui se pressent autour de la Pédégère de Radio France évoquent du bout de la plume (1), les suppressions de postes auxquelles elle répond par un mantra psalmodié depuis le mois de juin et qui n'incite jamais l'intervieweur à relancer. Qu'est ce que c'est donc 390 postes supprimés quand on a le vent numérique en poupe ! Hein je vous le demande Madame Michu ! La mutation se fera à ce prix (2) ou ne se fera pas ! Mais ça c'est impossible. Veil est dans une "trajectoire financière" (imaginez une fusée) et malgré son agilité… agile elle n'en déviera pas d'un seul million. Au risque de scratcher toute la Maison ronde dans le néant et constater, de façon rédhibitoire, la fin du signal ! Horreur absolue !


Sibyle Veil



















Donc, Radio France est sur un petit nuage, manquerait plus qu'Eva Bester ait le Goncourt ou Laure Adler le Prix Nobel et c'est toute la radio publique qui serait en apesanteur ! Dans cette cavalcade effrénée de com', de chiffres, de récompenses de professionnels de la profession à quoi pourrait bien servir la critique ?

Quand à la radio (de flux) le "studio" Binge audio, producteur de podcasts (natifs, forcément natifs) vient de la "réinventer" en produisant la semaine dernière "24 heures de direct" ! Radio France ne va pas en rester là et pourrait très vite annoncer "Vous avez tellement adoré notre podcast (natif forcément natif) qu'à la demande générale nous allons en faire une émission hebdomadaire dès la rentrée de janvier". Étonnant non (3) ? La farce peut tourner en boucle ad vitam æternam.

Les vice PDG d'Europe 1 récemment virés pourraient, sans rire, inventer une radio en podcasts (natifs forcément natifs) avec dedans du Philippe Gildas, Maryse, Pierre Lescure, Bellemare et les frères Rouland, Philippe Alfonsi, Coluche, Christian Barbier et Gonzague Saint-Bris ! Faudra leur expliquer que ça s'appelle d'abord des archives ! 

Tout ça c'était mon intro ! Lundi prochain je tenterai peut-être une critique. Native forcément native !










(1) CB News, 5 septembre 2019. C'est cette publication qui a distingué et couronné France Inter, France Culture et Radio France. Veil : "Le projet que j'ai présenté n'est pas seulement un projet d'économies, c'est surtout un projet de transformation ambitieux. Dans un média où tout est produit en interne, nous avons une réflexion sur les métiers, les organisations, la formation et sur les outils pour nous permettre de produire mieux et d'innover toujours et encore."

(2) 60 millions d'économies : 20 millions de baisse des contributions de l'État – déjà annoncée, 20 millions d'augmentation mécanique des charges et 20 millions d'euros de financement de la transformation numérique,(source france info),
(3) À Europe 1 on peut écouter dès 6h du mat' en podcast, un roucouleur d'histoires glauques, l'émission  étant diffusée en flux l'après-midi ! Ça s'appelle de l'innovation, si !