jeudi 29 mai 2025

Sur les docks (30) : dans la grotte Chauvet…

Un documentaire d'Élise Gruau et Diphy Mariani du 6 octobre 2015.  Les productrice et réalisatrice ont donc pu descendre dans la grotte. Grand privilège. "Sur les sols fossilisés de la grotte Chauvet les traces des ours des cavernes, des loups et des hommes qui l’ont fréquentée nous semblent intacts. Dans un décor géologique spectaculaire, les hommes du paléolithique sont venus créer des chefs-d’œuvre. Des centaines d’animaux peints, des techniques sophistiquées de représentation, de véritables mises en scène témoignant d’une pensée symbolique inconnue jusqu’alors, faisant de ce lieu un véritable sanctuaire. Obstruée pendant des milliers d’années, la grotte Chauvet a été découverte il y a vingt ans".  (sur la page de l'émission)

© Getty-Patrick Aventurier








"Ils ont fait leurs dessins, ils sont partis, le porche de la grotte s'est effondré et hop, le temps s'est arrêté", raconte Élise Gruau. Raconté par Jean Clottes, préhistorien, son premier périple dans la grotte, un 28 décembre 1994, accompagné de Jean-Marie Chauvet, nous permet d'imaginer les spéléologues à la découverte d'un fabuleux trésor. Rappelant que l'entrée de la grotte a été obturée par les éboulis il y a plus de vingt-mille ans.

Intéressant de découvrir l'utilisation saisonnière et croisée de la grotte : en hiver les ours, au printemps et en été les hommes. L'occupation de la grotte était surtout utilisée pour faire des cérémonies. Mais il reste difficile d'imaginer la vie - et cette démarche artistique - il y a 36 000 ans. "Un sanctuaire paléolithique de l'homme moderne… pour exprimer la mémoire sur une surface et plus seulement sur l'oralité."

"Sur les docks"
En remettant en avant trente documentaires de "Sur les docks" , depuis fin mars, j'ai aussi voulu montrer que l'unitaire (un seul épisode) a toute sa place dans un programme documentaire. Le tour de passe-passe qui a consisté à imposer 4h aux documentaires de LSD est un mauvais coup pour la diversité des "points de vue" et des sujets développés. Aujourd'hui sur une saison sont produits un maximum de 44 documentaires (dont plusieurs rediffusions) alors que jusqu'en 2016, le nombre de producteurs-tournants - et de sujets - était, de fait, beaucoup plus important. On assiste donc aujourd'hui à une diminution des documentaires malgré tous les comptes d'apothicaire qu'on voudrait nous faire avaler.

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