mercredi 20 novembre 2019

Miyards, miyons, mi-figue, mi-raisin… à Radio France !

Ce matin sur Twitter, vers six heures, Laurent Frisch, Directeur du Numérique à Radio France, y a été de ses deux miyards (1). Dans moins de deux heures (il est 6h30 quand j'écris ce billet), Sibyle Veil la Pédégère du groupe jonglera de ses miyons de France Inter et de ses sept chaînes (2). Miyards, miyons de quoi danser la carioca sur le toit de la Maison de la radio. Seulement voilà, ni Frisch, ni Veil n'ont le charme de Dione Warwick et de Jean-Christophe Averty qui l'a filmée et a rangé sa caméra pour toujours (3). Mais au fait ça sert à quoi la course à l'échalote avec RTL (4) ? 




Les millions d'auditeurs enlèvent des millions sonnants et trébuchants au budget de Radio France que la tutelle rogne avec délice. Les milliards de clics imposent de mettre tout le talbin sur le numérique. Frisch est le roi du pétrole, Veil la déesse du show-bizness et… du chaud et froid surtout.

Diminuer les moyens, diminuer les studios, diminuer le personnel, diminuer les extérieurs, diminuer le terrain, diminuer le chœur, diminuer l'esprit, diminuer la lettre, diminuer l'offre (5), diminuer les producteurs, diminuer les ingés-sons, diminuer les réalisateurs, diminuer les voix, diminuer la proximité, diminuer les émetteurs, diminuer la radio, diminuer l'inattendu, diminuer l'époque…

(1) "2 milliards d’écoutes numériques. Pour la 1ere fois, le nombre de sons à Radio France écoutés en ligne sous toutes ses formes a dépassé 2 milliards sur une année civile. C'était hier, le 19/11/19."
(2) "Bravo et merci aux équipes de Radio France pour ces nouvelles très bonnes audiences. L’offre du service public fait une nouvelle fois la différence. L’engagement et le cœur que vous mettez à faire la radio se voient !" (source Twitter),

(3) Pour l'émission "Ni-figue, ni raisin", 1ère chaîne, 12 octobre 1964,
(4) Europe 1 est au septième dessous,
(5) Augmenter la demande, contraire aux fondamentaux de la radio publique moderne.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire