mercredi 31 août 2022

Si, si on est en août !

Ben oui août, vous voyez les images : sea, sex and sun (Gainsbourg). Qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de vous… (Artur, José). Août un fruit doré. Un mois hors-champ. Jumeau de juillet. Une pause dans la routine infernale. Enfin tout ça c'était avant le drame. Ça fait lurette que ce mois de 31jours est grignoté par les médias. Médias qui imposent leur temporalité en fonction de leurs intérêts (commerciaux surtout). Et le reste suit. Tout le reste. Comme un seul homme. Comme une seule femme. 

Affiche de mai 68










Les médias ont donc inventé un mois supplémentaire au calendrier : rentrée. Qu'ils scandent en "Rentrez" (dans le rang). Entre la troisième semaine d'aout et la troisième de septembre. Ces sept lettres écrasent tout et plus si affinités… Alors que, vacances rangées (jusqu'en 2022), rentrée était synonyme de consommation débridée. De boursoufflure littéraire. De tristesse scolaire. De regrets éternels pour la petite musique de l'été, cigales ou yukulélé. Là, on est K.O. H.S. Lessivé. Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent (Stephan Eicher).

Depuis lundi, bien sûr j'ai écouté la radio. On en reparlera. Là, je fais tout ce que je peux pour être en août. Pas out. Regarder les arbres. La pluie si rare. Les oiseaux. Écouter une petite voix entre deux morceaux de musique indispensables I try/Macy Gray et Quizas, Quizas, Quizas/ Nat King Cole. Essayez, ça change la vie. Sortir du tunnel. Respirer à fond. Prendre les chemins de traverse et ¡ Basta !

La phrase de José Artur est le titre de son émission de la "rentrée 68", le 5 octobre. Elle se complétait par "… une anti-émission de France Inter, présentée par personne" (18h10/19h, une saison)

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