jeudi 24 janvier 2013

La reine Christine…






Quand on me dit "La reine Christine" je pense à la rime de Ferré "C'est revoir Garbo Dans la rein' Christine" (1). Et toi Ferré la mélancolie tu l'as, dis ? Et toi Rosset "La radio est liée pour moi à la mélancolie. Mais pas à la nostalgie (au sens "français"). La mélancolie est créative. Elle conduit à lutter" (2).

La mélancolie on l'a quand on découvre Giono l'année même de sa mort (1970). On l'a quand on n'a pas vu "partir" Gérard Sire (3), Denise Glaser et ses Discoramas (4), Kriss ou Claude Dominique. Et les vivants, partis au gré des grilles et des saisons, des humeurs et des "mals façons".

Les temps changent, les façons aussi. Mais foin de radio nostalgie, ni même de radio mélancolie. Ferré, lucide et pas dupe (de son épique époque), ne manque pas de fustiger un "Zitrone pressé" comme, aujourd'hui, ces vedettes d'une télé qui ne craignent pas de manger à tous les rateliers.

(1) La mélancolie,
(2) Christian, producteur à France Culture, sur son fil Twitter, 23 janvier 2013, à propos de la "nostalgie… magnétique",
(3) Animateur et producteur de radio, scénariste et conteur (1927-1977),
(4) Comme ici un extrait de celui avec Ferré.

1 commentaire:

  1. Vous faites bien de ne pas la nommer, cette pseudo reine attirée sur les ondes publiques par un directeur de station bien en cour. On préfère la reine de Ferré.

    Ce qu'on aime aussi chez ce dernier, c'est la gueule authentique et non ce que l'on voit de nos jours chez la plupart des artistes, les bouches "touches blanches de piano" des quinqua, sexa, septua et au-delà génaires qui jurent pathétiquement avec le reste du visage, miroir de l'âme éprouvée par le temps.

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