mercredi 25 décembre 2019

Repassez-moi la crème (de marrons) et de la musique !

Bon vous allez pas vous plaindre hein ? Je vais vous parler de deux émissions de radio que j'ai écoutées avec mes oreilles à moi personnelles. C'est la trêve, je vais lâcher la radio pour vous parler de radio. Étonnant non ? Zyva Mafalda (1) !



Retour sur écoute…
Comme je vous l'avais conseillé, j'ai écouté hier soir Michka Assayas pour son évocation de Motown, "l'usine à tubes". J'ai écouté en direct et, une partie en streaming ce matin (2). L'érudition de Michka est toujours aussi époustouflante et on ne se lasse pas de continuer à apprendre l'histoire. Question programmation musicale, si je peux comprendre (pour avoir échangé avec lui) qu'il a voulu nous faire partager les titres, qui dans son adolescence l'ont fait vibrer, j'eusse aimé que pour la deuxième partie il nous déniche de derrière les fagots quelques galettes "inédites"

Mais bon, ce fût son choix. La directrice de la chaîne, Laurence Bloch, qui ne rêve qu'en "gold" a du se pavaner. Par contre, de se taper cinq ou six fois par heure le rappel du nom de l'émission et de son producteur, c'est faire injure aux auditeurs qui répètent à l'envi qu'ils n'ont pas besoin de ça pour identifier immédiatement la chaîne avec laquelle ils sont en affinité (élective, forcément élective) (3). Cette façon barbare héritée du marketeur Schlesinger (4) pollue l'antenne, perturbe l'écoute et ne vaut pas mieux que la pub intrusive pour une banque qui donne envie de la faire… sauter !




Repassez-moi le standard… (à défaut de crème de marrons)
Quelques jours plus tôt (dimanche à 19h), Laurent Valero redoublait, comme à son habitude, de talent pour au coin du bois aller débusquer les standard qui donnaient à entendre les différentes interprétations d'un morceau, culte ou pas, ayant marqué l'histoire. Avec "What a difference a day makes" (et sa version originale en espagnol) on eût de quoi se trémousser ou à notre tour se pâmer ! Pour la trémousse Valero n'a pas fait l'impasse sur le hit mondial d'Ester Phillips. 

Mais, et c'est là tout le talent du maestro, il nous offrit aussi d'entendre la version de Sherri Taylor. On mesure alors combien "on" (je) est des petits joueurs de n'avoir pas assez fréquenté les boîtes de night. Particulièrement quand Valero, qui a l'air d'en connaître un rayon, qualifie l'époque de "Boules à facettes et cols pelle à tarte". Valero ne rime jamais avec disco ! C'est comme une première. On monte sur la table et on se repasse le standard !


(1) C'est mon idole for ever…
(2) Y'a pas que le podcast dans la vie,
(3) Clin d'œil à Francesca Isidori et à sa belle émission de France culture "Les affinités électives",

(4) Ex n°2 de l'ex n°1,

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