jeudi 19 mars 2015

FipToujours… prêt à se développer












Il aura suffi d'un article dans Paris Match le 15 décembre 2014. Mathieu Gallet évoquait : "Fip est une pépite: il faut un an et demi pour entendre le même titre deux fois à l’antenne. Sur Paris, Fip, c’est 2,5 points d’audience alors qu’il y a 50 radios dans la capitale. Ça marche donc très bien. Mais, si nous n’avons plus d’argent, que faisons-nous ?". À partir de cette conclusion ouverte la machine médiatique s'est emballée (1), toutes les supputations ont circulé. 

Et même si Mathieu Gallet et Anne Sérode, directrice de la chaîne ont démenti une quelconque volonté de fermer la chaîne, les collectifs qui autrefois (2) se sont mobilisés pour le maintien des antennes régionales (3), ont préféré, plutôt que de "guérir", prévenir en fédérant, partout où des antennes existent, les auditeurs, les artistes et les politiques.

Une pétition qui a aujourd'hui recueilli plus de 16 200 signatures a été envoyé à Fleur Pellerin, Ministre de la Culture et de la Communication. Une page Facebook (Fip Toujours) et un compte Twitter (@FipToujours) complètent le dispositif.

Deux grands rendez-vous auront lieu dans les jours à venir :
• le 24 mars à Nantes, 18h30 au café "Le Louis Blanc", 2 rue Louis Blanc,
• le 31 mars à Paris, 20 h (précisions de lieu ultérieurement),

J'ai rencontré Philippe Guihéneuf, actif coordinateur de FipToujours, lundi 16 mars à Nantes. Son interview ci-dessous.



(1) Claude Soula, journaliste à l'Obs écrit le 30 janvier : "Il menace surtout [Mathieu Gallet] de débrancher FIP, une station musicale unique en France par son éclectisme."
(2) À Nantes entre autres en 1988, en 2000 et en 2008,
(3) Aujourd'hui à Bordeaux, Nantes, Strasbourg.

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