Je ne sais pas si vous avez repéré qu'une de mes passions tourne autour de la musique… Je crois que je n'ai aucune compétence pour en parler, par contre l'écouter et l'écouter encore, ça je sais faire. Ce matin 6h30 j'ouvre mes oreilles avec les Nuits de France Culture, je regarde quoi choisir, en flux ou en replay. Et quand je lis sur ma petite machine (genre transistor moderne) que Marvin (Gaye) s'est immiscé dans la prog, je clique. Je ferme les yeux pour être in ! Je me souviens bien en 2014 avoir entendu en live le documentaire de Yassine Bouzar, (1) et alors ? Je peux le réécouter pour attraper des choses qui m'auraient échappées. Et puis je suis ébahi devant les connaissances des intervenants choisis par Yassine. Waouhhhh ! Approfondir les choses à ce point est un régal pour les oreilles et pour le cœur, particulièrement quand on ne s'est pas vraiment remis du décès du chanteur (1er avril 1984) assassiné par son père la veille de son quarante-cinquième anniversaire. What's going on !
Lors du "Sexual healing tour" 1983, ©Getty |
Je passe une merveilleuse heure matinale. Dehors c'est givre à tous les étages, froid frisquet et une aurore qui se pare d'orange. "Un jour viendra couleur d'orange" (Aragon). La sensibilité de Marvin, sa sensualité exacerbée, sa voix, ses rythmes et son swing ne sont pas très adaptés à la position couchée. Je me lève et sans en perdre une miette, je prépare le café et devine qu'il va falloir absolument que j'écrive pour remercier Yassine Bouzar d'avoir fait ça. Yassine, réalisateur à Radio France, discret et en phase avec les producteurs pour fluidifier au max la musique et les mots qui se présentent au micro. Je pense entre autres aux différents "Retour de plage" de Thierry Jousse sur France Musique.
Quand les réals passent à la prod. - Josette Colin, Gilles Davidas, … - ça donne souvent de bien jolies choses. Et, une fois les soixante et une minutes écoulées, je ne résiste pas à remettre le couvert pour écrire ce billet. Comme souvent je peux dire qu'avant ces réécoutes successives je ne savais rien ou si peu de choses de cet artiste si talentueux et pour autant si fragile. Je ne savais pas le chemin parcouru. Je savais des miettes (2). Même si je connais bien les chansons du "Prince de la soul". Qu'on peut réécouter et réécouter indéfiniment. La preuve, je crois que je vais passer tout mon samedi avec lui !
Réécoutez les enregistrements avec Tammi Terrell, ajoutez-y les souvenirs d'Arno, le chanteur belge, plongez dans l'encyclopédie de Sebastian Danchin et votre fin de semaine sera magnifique. La musique peut changer le monde ou tout au moins graver quelques instants de paix et de bonheur…
Ce billet a été rédigé sans avoir recours à l'I.A.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire