vendredi 13 mai 2016

Fip à cœur, au cœur…

Le 11 mai c'était la nuit "Bob Marley"



















Bon, c'est selon, mais au bout d'un moment la coupe est pleine, la marmite bout, et le fleuve déborde. Les matinales des radios publiques se ressemblent toutes. Même timing, mêmes invités, mêmes rythmiques de la chronique… pathétique. ¡ Ya basta ! Ça suffit ! Rideau. On en peut plus de la parlotte, de l'enfilage de perles, de la rhétorique à 2 balles. Silence, la queue du chat balance. L'antidote : Fip. Et un grand vent de légèreté vous assaille. Vous vide le crâne des scories et vous donne envie de chanter, de fredonner ou de siffler. Il était temps, marmottan.

La magie opère. Des enchaînements au p'tit poil. Des trouvailles. Des standards. Et, suprême foie de volaille, on se surprend encore à être, toujours, définitivement surpris. Conquis même. Quel bonheur. Quelle paix intérieure. Quel repos des méninges. Conquis même si, le 11 mai à 8h06, ça "commence" par Ten CC ("I'm not in love"). Inattendu sur Fip mais tellement… bienvenu. Pour les souvenirs, le chamboule-tout (mémoriel) et un brin de nostalg' au cœur.

Mais voilà, j'ai cru lire ici ou là que Fip aurait changé ! Bigre et on ne m'aurait rien dit ? J'ai eu beau chercher (sur le bon coincoin), j'ai pas trouvé un algorythme de poche qui me permettrait d'analyser la programmation, son évolution vers des "choses" plus populaires (sic), plus vulgaires (re-sic) et que la magie du passé se serait effacée. Bigre de bigre, Fip a eu 45 ans aux fraises et elle ne s'est pas aspergée de naphtaline le 7 janvier 1971 (le lendemain de sa première) pour rester dans la ligne. Quelle ligne, on se l'demande ? Garretto et Codou les fondateurs n'enfermaient rien. Et Fip a toujours joué l'ouverture… d'esprit. 




Hier matin de 9h13 à 9h50, j'ai craqué. Shazamé. Et acheté trois titres sur ma "plateforme" préférée (1). Ça me coûte une fortune d'écouter Fip, mais j'adore ça ! J'ai pas vraiment changé de façon. Autrefois je notais les titres que Le Black diffusait à l'antenne (Inter) et je filais chez le disquaire en bus, à cheval ou en voiture. Je ramenais une ou deux galettes, sur ma platine (Thorenz, manuelle) posais le bijou et savourais jusqu'à la lie, ah là là. Comme un roi !

Donc en clair Fip a peut-être changé mais j'ai toujours plaisir n'importe quand en journée à l'écouter (2). Je swingue, je claque des doigts, je tweete mes émois. Et patati et patata. Viva la mouuuuussica. 

Emily Loizeau "L'autre bout du monde"















(1) "River" Liz Wright, "Bom Senso" Tim Maia et "Pegue Pra Ela" Criolo. Bon "Wish you were here" (Pink Floyd) j' l'avais déjà, caramba !
(2) Je n'écoute ni Jazz à Fip, ni les thématiques. Mais les Nuits Spé, si !

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