lundi 8 septembre 2014

La fabrique de l'Histoire… en fanfare






















La fabrique de la fanfare
En 2004, pour la Fabrique de l'Histoire, sur France Culture, son producteur Emmanuel Laurentin proposait un générique en fanfare (1). Joyeux, populaire et engageant à entrer dans l'histoire. Comme vous l'entendrez ci-dessous le générique a vécu et en voilà un autre… Pourquoi pas ? Emmanuel Laurentin connait bien la radio et son histoire. Les génériques s'impriment dans la mémoire collective au moins autant que les émissions. Mieux, Laurentin dit "un bon générique ça se siffle" et, c'est vrai, le précédent, nous sommes quelques-uns à l'avoir sifflé.

Le nouveau : "Lorenzo in Sicilia" (2) est plus grave, moins "populaire", moins joyeux comme si, vaille que vaille, l'époque étant ce qu'elle est, il aurait été difficile de faire jouer la fanfare du "Sgt pepper lonely heart club band" des Beatles.

Je n'y connais rien en fanfare même si je les apprécie. J'ai appris grâce à Emmanuel Laurentin que les fanfares italiennes avaient la particularité de jouer des airs d'opéra pour les confronter à la rue et leur donner ainsi une dimension universelle. Pour prolonger ma propre recherche j'ai demandé à Laurent Valero, producteur à France Musique (3), de me guider pour approfondir le sujet.

La fabrique de l'Écosse
Las, depuis le début de l'année j'avais beau guetter quelle chaîne évoquerait le référendum du 18 septembre qui pourrait redonner son indépendance à l'Écosse je ne voyais rien venir. Des déplacements dans le monde entier de France Inter et de France Culture pourtant il y en a eu. Mais en quoi cela intéresse t-il les journalistes l'indépendance de l'Écosse ? Et quels auditeurs cela peut-il intéresser ? Pourtant France Culture n'est pas avare de manier le concept "Monde" à toutes les sauces et… à plus d'un titre.

Il aura donc fallu attendre le 1er septembre pour commencer à pouvoir contextualiser les enjeux d'une Écosse qui peut devenir un État. Les éclairages de Nathalie Duclos qui précise la notion de "Nations sans État" ont été bien utiles. Ne désespérons pas que la matinale de Culture ou celle d'Inter soit "à poste" le jour J. On ne comprendrait pas sinon la hiérarchie que s'imposent ces rédactions et pourquoi surtout elles feraient l'impasse sur une (r)évolution de l'"Empire Britannique".


La fabrique de la radio




C'est si rare d'avoir l'occasion d'entendre parler du studio d'essai de Pierre Schaeffer qu'il faut vraiment prendre le temps nécessaire pour écouter les archives de ce laboratoire. Étonnant d'y découvrir (dans le player ci-dessous) Karine Le Bail qui anime depuis plusieurs années sur France Musique "Les greniers de la mémoire".



Voilà donc une nouvelle saison de "La fabrique…" qui commence et avec elle ses grands et petits moments de l'histoire. Quant au générique ce n'est pas très grave. Peut-être le temps ?
(1) Denis Charolles et "La compagnie des musiques à ouïr" 

(2) Interprété par la fanfare Banda Ionica, Extrait de "Matri mia" (Dunya records, FY 8050), en écoute sur le site de La fabrique,

(3) Easy tempo avec son comparse Thierry Jousse. Dans l'épisode du 17 juillet 2014 "Les classiques revisités" on peut entendre interprété par la "Banda Citta Ruvo di Puglia :«La Gitana from Il Trovatore» de Giuseppe Verdi. Et en 2013, Valero avait produit au mois d'août "Boulevard des Italiens", avec pour indicatif une fanfare (références à venir).

(Off : et depuis le 1er septembre sur France Musique Laurent Valero produit "Le temps d'une chanson" le samedi de 18h à 19h. Samedi dernier spéciale "Pierre Vassiliu". Pour la petite histoire si Laurent Valero a changé de titre d'émission (pendant trois saisons "Des nuits noires de monde"), son indicatif n'a pas changé… Et l'on apprendra qu'une des premières chansons de Vassiliu a été co-écrite par Gérard Sire.)

1 commentaire:

  1. Bonjour, je n'arrive pas malgré de longs efforts a retrouver le premier générique utilisé dans l'émission La Fabrique de l'Histoire avant 2014, auriez vous le nom du morceau (Denis Charolles et sa compagnie en étant peut être les interprètes ?) En vous remerciant infiniment, Mlle Darleen B.

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