vendredi 5 juillet 2019

Retour de plages, 5. Le barnum Europe 1…

Autrefois sur la plage en juillet, transistor bloqué sur Europe 1, on écoutait le Tour de France, beaucoup de chansons, et le hit-parade. Ce matin si j'avais été sur la plage, si j'avais été sur Europe 1, il m'aurait fallu supporter la roucoule insupportable et indécente de l'anchorman de la matinale. Ce dernier trouvant le moyen à l'antenne de faire pleurer dans les chaumières à l'occasion de son départ ! On rêve là ! Une saison et puis s'en va. Il a été payé pour ce job, non ? Et cher sûrement (1). Sur le choix douteux d'un vice-Pdg qui l'avait mis là sans avoir jamais compris que la radio c'est pas de la TV, Nikos Aliagas, en quelques deux cent petites matinales, trouvait le moyen de faire parler de lui alors qu'il s'agissait là d'une non-info absolue.

Podium E1














Et bien sûr le ban et l'arrière ban médiatique était là pour roucouler de concert. Twitter chauffait max un quart d'heure et Arnaud Lagardère, aux Bahamas ou à Ibiza, devait se resservir un café sous l'œil attendri de Jade. L'histoire ne dit pas si Guimier lui fit envoyer une gerbe avec inscrit en lettres d'or "Regrets éternels". Cette parade, une façon supplémentaire d'enterrer un peu plus la radio et de couronner, s'il en était encore besoin la société du spectacle. Ce n'est plus un podium, c'est un barnum aux toiles défraîchies et usées, aux attractions pathétiques emmenées par un Monsieur Loyal à bout de souffle…

Heureusement le "Retour de plage" de Laurent Valero va nous permettre de retrouver un peu de sérénité…




(1) On parle de 2M€ pour l'ensemble de la société de production,

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