jeudi 13 février 2014

Bonheur d'ondes…

















Une petite interview express de Laurent le Gall, président de l'association Longueur d'ondes organisatrice depuis hier de son 11ème festival.

Radio Fañch : Il y a quelques années, prenant votre bâton de pélerin, à la suite de vos grands devanciers, André Burguière et Edgar Morin (1), vous filiez à Plozevet, rencontrer Emmanuel Laurentin, producteur à France Culture. Pourquoi ce producteur de radio plus particulièrement ?
Laurent Le Gall : Le hasard et la nécessité. Nous envisagions de faire un festival. On était quatre fans de radio à des degrés différents et à des âges différents (milieu de la vingtaine et milieu de la trentaine). Emmanuel Laurentin était à Plozevet pour tourner un documentaire. Nous l'écoutions déjà beaucoup à l'époque. Il nous a d'emblée encouragés et mis du baume au cœur…

R.F. : Vous étiez et êtes toujours un addict à la radio ?
L.L.G. : Oui, j'avais une pratique d'amateur. J'avais fait dans mon adolescence de la radio sur "Fréquence Mutine" à Brest.

R.F. : L'alchimie de "Longueur d'Ondes" c'est quoi ?
L.L.G. : C'est une absence d'"égolâtrie". Nous sommes tous dans l'association à part égale avec une vraie alchimie associative et la volonté de faire entendre une radio éclectique.

R.F. : Dans les coursives "on" vous reproche d'avoir créé le festival de Radio France, qu'en dîtes-vous ?
L.L.G. :Je pense que ça devient un gimmick, un sens commun.

R.F. : Votre rêve le plus fou pour la radio ?
L.L.G. : Que dans le cursus scolaire, de la maternelle à l'université, 1h par semaine soit réservée à l'écoute de la radio. Que soient institués des cours d'écoute. La radio a une vertu sociale.

R.F. : et pour le festival ?
L.L.G. : C'est qu'il y ait 4 salariés à L.O. dont 3 ne seraient pas en service civique ou contrat aidé. Mais aussi que nous ne perdions pas notre âme.


Demain pour bien entrer dans "la République des auditeurs" un joli jingle 
et le programme de vendredi, samedi et dimanche.

(1) Respectivement historien et sociologue, ayant participé aux enquêtes sur cette commune du Sud Finistère (1961-1965). Laurent Le Gall est Maître de conférences en histoire contemporaine à l'Université de Bretagne Occidentale à Brest.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire