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Boris Vian et son « cor à gidouille », Paris, 11 octobre 1958
Vous ne l'aurez lu dans aucune gazette mais Laurent Valero et Thierry Jousse ont divorcé… d' Easy Tempo (1). Pourtant le couple ne donnait aucun signe de désaccords… musicaux depuis le début de leur union en 2005. Maintenant chacun se la joue solo : Jousse le jeudi, Valero le dimanche soir, (après le subjectif Michka), pour des Nuits noires de monde.
Valero, ça s'entend bien à sa voix, nous fait partager ses passions, son érudition, et ses émotions avec simplicité et souvent tendresse pour ceux dont il évoque la musique ou les chansons. Donc son émission est un moment incontournable pour fermer le dimanche en douceur. Ce dimanche il ne fallait pas louper la spéciale Boris Vian, artiste dont on ne se lasse jamais tant ses textes étaient ciselés au coin de la poésie… existentialiste (2). Valero explore pour nous la galaxie Vian et, si l'on s'y laisse prendre, on n'en finit plus de tourner autour (3).
Bon au risque de radioter cette émission aurait aussi toute sa place en quotidienne. Un peu comme quand Pierre Wiehn dans les années 70 sur Inter avait installé Foulquier à 20h et Lenoir à 21h (4). Assayas et Valero à suivre chaque jour, vous écouteriez ? Parlons-en que je puisse disposer de quelques avis avant de solliciter Olivier Morel-Maroger, directeur de France Musique.
(1) Dimanche 23h, France Musique, 2005-2011,
(1) Dimanche 23h, France Musique, 2005-2011,
On a collectionné grâce à eux des trésors d'émotion qui se résument parfaitement avec l'indicatif d'Henry Mancini, Lujon, qui nous faisait décoller d'un quotidien grisouillant (sic),
(2) Que les spécialistes de l'existentialisme me pardonnent si ma formule n'est littérairement ou philosophiquement pas correcte
Cher Fanch,
RépondreSupprimerPour le plaisir de cet exercice, je vous ai suivi dans le chemin radiophonique que vous avez tracé. Je vous donne donc mon avis, bien que je craigne de vous décevoir par ce qui pourrait sembler un manque d’enthousiasme. Car même si j’accorde du temps à la radio, ce temps n’est guère extensible (c’est même plutôt l’inverse). Et comme vous le savez, je gravite surtout autour de France Culture que je connais un peu maintenant, pour avoir abondamment picoré d’infimes portions dans son programme et ses archives.
Mais me voici donc à écouter France Musique. « Subjectif 21 » m’a enchanté dans son émission concernant la « Traditions réinventées » (16/10/2011), que vous avez proposé il y a quelques jours. Subjectif 21, une émission donc de découverte musicale thématique, qui me semble de fort bonne qualité dont le focus est centré sur la découverte d'artistes dans la thématique donnée en titre d'émission, et non sur un artiste en particulier. Michka Assayas a réuni un joli « bouquet » d’artistes, complètement inconnus et exotiques pour moi. Je ne sais pas si l’enchantement se reproduira à l’avenir, mais je tacherai de suivre Michka Assayas quelques temps pour m’en assurer !
Ensuite, « Cinéma song » par Thierry Jousse sur « Maurice Jarre, français mais international » (13/10/2011). Ici également, une émission qui me semble bien présenté, creusant le sujet d’un compositeur à l’aide de ses œuvres, de son témoignage pris dans des archives et d’extraits de films. Emission qui ne manque pas d’intérêt, mais qui, pour ma part, n’entre pas encore vraiment dans les miens, sauf spécifiquement sur un compositeur d’une Bande Originale de film qui m’aura marqué. C’est donc une émission qu’il me faudrait surveiller.
Et pour finir, « Des nuits noires de monde » par Laurent Valero sur la « Spéciale Boris Vian » (16/10/2011). Il s’agit d’une émission du même type que « Subjectif 21 », (donc pas de témoignage d’archives) mais orienté vers la chanson française « à texte », et vers l’inactualité semble t il. Elle est de même tenue que les deux autres émissions, il a de haut risque d’y retrouver des réussites oubliées de la chanson Française. Ce n’est pas ce que je chercherai à écouter toutes les semaines, mais de temps en temps, en fonction du sujet ou des chansons présentés…
Voilà, il me reste plus qu’à vous remercier pour ce bout de chemin et ces découvertes.
Bien à vous.
Bonsoir, merci beaucoup pour ce long commentaire participatif qui incitera peut-être d'autres auditeurs à nous faire part de leurs avis éclairés.
RépondreSupprimer(à suivre)