I had a dream… J'aimerai beaucoup pouvoir programmer chaque jour en fonction des programmes et des heures ma radio à la carte. Ça pourrait commencer et finir chaque jour à une heure différente. Je picorerai sur les programmes des 7 chaînes de Radio France (et quelques autres) et j'aurai l'impression de maîtriser mes choix et de ne pas passer mon temps à "tourner la molette". Qui inventera cet appareil magique ? Comme je l'ai écrit récemment en citant Jean Lebrun "on n'écoute plus une radio mais des émissions" (1). Si les constructeurs s'intéressaient un temps soit peu aux pratiques nouvelles des utilisateurs on pourrait avoir quelques espoirs. Mais en écrivant cela je me trompe peut-être. Ces jolies "bestioles" existent peut-être ? Alors mes chers auditeurs si vous pouviez éclairer ma… radio je vous en serai reconnaissant.
(1) Billet du mardi 27 septembre 2011
Pensez vous qu’il puisse exister un rapport entre, d’un coté du poste, la volonté de maîtriser notre écoute (sur ce qui nous plairait d’entendre), ou encore d’établir un rapport privilégié ou complice avec le producteur de l’émission, et, de l’autre coté du poste, la volonté de mieux cibler un auditeur pour dégager un processus de production débarrassé du « superflu » (montage ou que sais-je) avec l’audimat comme juge de la vedette qui produit l’émission ?
RépondreSupprimerBonsoir Basil, cela mériterait sûrement un débat de fond que je ne crois pas savoir animer. Je voulais évoquer la possibilité d'une écoute qualitative débarrassée de la pesanteur d'une fréquence obtenue via molette ou autre télécommande au fil de programmes "grillés". Pouvoir établir son menu en intervenant aussi sur les heures de diffusion quitte à écouter Veinstein au petit matin… à qui il manquerait pourtant la profondeur de la nuit…
RépondreSupprimerBonsoir Fanch,
RépondreSupprimerTout préoccupé que j’étais par ma question, j’en ai oublié les civilités d’usage, désolé. Je lis votre blog tous les jours, vous faites partie de mon quotidien et non l’inverse. Je m’interrogeais sur votre degré d’ironie dans vos propos sur ce fameux « programmateur radio »… d’ou ma précédente question… Car techniquement cela est déjà réalisable au prix d’un effort de « tri » sur les émissions radio. Techniquement parlant, il s’agit d’avoir un ordinateur + itune + les podcasts + un réseau ip domestique + une chaine hifi.
Sinon, pour revenir à l’ironie, j’imagine que les propos de Orson Welles rapporté par Vincent Colonna ont du vous faire sauter votre poste radio : « Dès qu’on est à la télévision on est dans de la radio filmée » (voir votre billet sur LAurEnt GouMArre du mercredi 5 octobre 2011). Car votre idée de la radio me semble bien plus exigeante que ce l’on peut voir à la télévision.
Le discours de Vincent Colonna est intéressant, mais est il suffisant pour caractériser les ‘bons’ films et les ‘mauvaises’ séries TV ? Ou pour dégager des recettes que les producteurs de séries françaises devraient suivre ? En quoi la radio, la télévision ou le cinéma diffèrent ils de la littérature (bonne ou mauvaise) ?
Une dernière question, qui n’a rien à voir, y a t il un lien entre vous et Fanch Ar Ruz ?
Bien à vous.
Merci Basil pour ces précisions. J'ai beau avoir ordi + tunes (sans h)+ podcast + ip + hifi je ne peux faire une sélection sur une journée "en direct" d'un panachage sur les 7 radios du groupe Radio France sans toucher à quoi que ce soit, du moment que j'aurai pu programmer d'avance telle ou telle émission. Je parle bien d'une écoute au fil d'une journée, pas d'enregistrement, ni de réécoute.
RépondreSupprimerOrson a pu vérifier en son temps que la télé était à la remorque de la radio et que les images étaient redondantes de la parole. Idem en France où Discorama de Denise Glaser n'aurait pas eu besoin d'être filmé, exceptées les mimiques des timides chanteuses et chanteurs…
Pour ne pas faire trop long ici communiquez-moi une adresse mail et nous pourrons continuer en privé si vous le souhaitez.
Merci d'alimenter ce feuilleton de la radio qui a besoin de confronter points de vue et pratiques.
Cordialement.
Quant à Fanch Ar Ruz ce n'est pas moi même si le rouge me va bien…
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