C'est ça qui est bien avec Bonnaud (1), on sait qu'un jour ou l'autre il invitera celui ou celle avec qui on aimerait "taper la discut'". Vendredi dernier c'était Philippe Garnier, le dilettante actif qui, de Rock&Folk à Libé nous a fait lire ses chroniques de Los Angeles, de Californie et d'ailleurs. Garnier ne se revendique pas journaliste mais raconteur d'histoires, ce qu'il sait comme personne, très bien faire.
C'est ce qu'il raconte à Bonnaud au prétexte de la parution d'une somme, L'oreille d'un sourd, titre de sa chronique Libértaire qui semble être un "genre" qui ne pourrait s'imprimer aujourd'hui. Utiliser le "je" et raconter sa propre journée de vie au fur et à mesure qu'elle se déroule, voilà des "façons" absolument dignes des 70' et 80'. Si Garnier s'intéressait à quelque chose il aimait le faire partager et laissait son lecteur se débrouiller pour trouver le livre, le film dont il venait de faire le panégyrique (3). Et puis Garnier passait à autre chose sans se sentir obligé de revenir sur son sujet.
J'ai lu mes classiques, j'ai lu Garnier mais je n'avais jamais entendu sa voix. C'est chose faite. C'est raccord, et c'était un bon moment ce vendredi pour écouter tant l'Amérique dans le rétro (sic), qu'un genre de "journalisme" aujourd'hui disparu. Je ne vais pas en rester là ! Me voilà prêt à savourer de longues heures ces chroniques en écoutant la zique qui va avec, mais là c'est pas sûr que Garnier ait voulu nous donner le mode d'emploi.
(1) Plan B pour Bonnaud, Le Mouv', du lundi au vendredi, 17h,
(2) le Libé "d'avant", pas le Libé à cheval sur Rotschild,
(3) Autant dire qu'il se désole qu'aujourd'hui "on ait tout, tout de suite", sans se casser le c… à chercher.
(3) Autant dire qu'il se désole qu'aujourd'hui "on ait tout, tout de suite", sans se casser le c… à chercher.
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