dimanche 2 octobre 2011

C'est pas pour se venter (sic)



Il vous est sûrement arrivé comme à moi de vous trouver dans une petite assemblée où votre avis tout d'un coup se trouve lapidé en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire ! C'était en avril, je ne voulais pas perdre le fil d'une petite critique d'un vantard de première. Un qui sous des allures de minauder comme un matou se gonfle le poitrail, le dimanche particulièrement, tel un coq gaulois au fait de son tas de fumier ! Et ce paltoquet-là le fait avec tant de gourmandise que ça finit par horripiler grave, à donf ! Hors voilà t'y pas qu'au milieu de ma démonstration étayée de la cuistrerie du vantard, un quarteron de généraux en retraite ou presque (1), s'apprête à me faire rendre gorge si je ne fais pas fissa des excuses au Collège de France… Culture. "Damned" m'écriai-je en langage gaulois mâtiné d'une inflexion d'outre channel "Mais que me reproche t-on quarteron ?".

Je le compris, mais un peu tard, qu'on ne peut critiquer un gazier qui a décidé, pour faire le malin, de s'autocélèbrer l'émission, quand celle-ci loin d'un chiffre rond, tire le diable par la queue pour l'enjoindre à tourner six cent soixante six fois fois sa langue dans la congratulation, quand d'autres disent "33" en buvant une bière d'export. Las, me voilà tout chamboulé, je range ma plume et mes crayons, me rengorge et finit par me claquemurer à l'abri de ce tribunal d'exception.

Vous me pardonnerez mes chers auditeurs d'être un peu abscons, mais voulant m'en tenir à la règle que je me suis fixé pour mener ce blog à bon port, il n'est pas question de parler des émissions qui m'escagassent les tympans ! Si je n'avais craint d'être grivois j'aurais même déclaré qui m'escagassent les rognons point d'exclamation.

Voilà, le beau parleur lui, que dis-je le fanfaron, continue sa petite liturgie, c'est à l'heure de la messe et ça souffre de sermon.

(1) tel de la sémantique, l'autre de la linguistique, celui-là de la sociologique et le dernier de l'enfilage de perle au km.

3 commentaires:

  1. Ce billet est drôle et impertinent. Je continue à apprécier P. Meyer, tant pour La Prochaine fois Je vous le Chanterai qui m'a souvent ouvert les oreilles sur des artistes qui n'ont pas reçu la sainte bénédiction des manitous programmateurs de la chaîne, et j'apprécie toujours l'émission de dimanche sur FC même si la 666 m'a à ce point déplu que j'ai coupé le sifflet du chantre si content de lui-même, sans intérêt pour l'humble auditrice que je suis, et m'en suis retournée à mes petites occupations. Pour autant aucune critique aussi impertinente soit-elle ne mérite le bannissement...

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  2. Loin de moi le bannissement, Meyer tel Vian aux arts ménagers fait marcher sa tourniquette ! Qu'il tournique j'en suis fort aise…

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  3. non je parlais du "quarteron de généraux" et de ton bannissement à toi.. encore que certains bannissement sont plutôt encourageants...

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