vendredi 19 décembre 2014

De l'intimité du départ…

Gilles Davidas





















C'était comme un petit film en super 8. Sans les images. Ces gens du son, en accéléré, sont venus inscrire quelques mots sur la bande passante. Cette bande du son, ses potes, ses copains, ses consœurs, ses cheffes, ses alter-ego, son ex-directeur, les producteurs, les amis, les confrères, les complices. La bande passée par les lecteurs. Par l'émotion. Par les petits bouts de sons qui font sens. Par "ses" femmes. Par 40 ans, dont 30 à tourner en rond. Pas autour de la Maison ronde, autour d'une histoire. La même et dix mille différentes. La raconter dans tous les sens. Avec tous les sens. Et même les sens interdits.

Dans cette immense Maison de la radio, jeudi 18 décembre, un homme de radio venait fêter son départ et refaire le film (sans image, j'insiste) des complicités qui ont fait la radio, sa radio et sa bonne patte d'ours de la radio. D'ours tendre, bougon, volontaire, mono maniaque jazzistique, stéréo bien typé avec quelque chose entre les oreilles.

Gilles Davidas ne portait pas le chapeau hier soir mais nous a fait voir la jolie collection de casquettes qu'il a coiffées tout au long de son parcours qu'il n'appellerait pas une "carrière". Chacun a pu enregistrer les souvenirs, les anecdotes, les sons du Davidas. Sans appareil, sans preneur de son, sans technique. Avec juste ce qu'il faut d'émotion et d'amitié pour le tenir ce son. Le son de sa petite musique de nuits et de jours. Le tenir longtemps. Dans sa bande-son. Dans la mémoire et dans le cœur.

2 commentaires:

  1. et nous aurions aimé être petites souris pour entendre ces éclats de son même sans images!

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    1. Dommage que petite souris vous ne signez pas votre commentaire...

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