jeudi 2 février 2017

Brest, au bout du monde de la radio…























Alors qu'après tant de belles journées d'hiver, ensoleillées et froides, le vent se lève à nouveau, on sent qu'ici, au bout du monde, nos ondes singulières vont devenir plurielles. Dans ce souffle qui annonce le printemps, on va les croiser en long, en large et en travers. Ensemble. À travers des voix, des personnages, des émissions, des souvenirs, des archives et des sons. Ensemble auditeurs, producteurs, ingénieurs (du son), écouteurs et critiqueurs même. Ensemble auditrices, productrices, ingénieuses (du son), écouteuses et critiqueuses même. Mêlé-es. Dans un joli métissage où la scène est autant dans la salle que la salle sur la scène.

Longueurs d'Ondes crée pour quelques jours les retrouvailles d'une famille. Éclatée, recomposée, dispersée. Une famille à plusieurs mères, plusieurs pères (spirituels quelquefois), quelques parrains et une kyrielle d'enfants plus turbulents les uns que les autres. Les forts en gueule, les cabots, les paons, les timides, les drôles, les rusés, les subtils, les lettrés, les un peu triste, les revenus, les jeunes gloires, les historiques, les sages, les taquins, les discrets, les aigris (qui ne sont pas venus), les absents (qui n'ont pas toujours tort), les joyeux et quelques ratons loveurs du plus bel effet. 

Actifs, radioactifs même, cela fait des heures et des heures que nous préparons ça. Comme d'autres préparent une noce, un pèlerinage ou un voyage extraordinaire. On a nos antennes déployées. Nos oreilles grandes ouvertes. Nous voilà médium. Avec, en bandoulière, pour faire notre radioscopie annuelle et essentielle, la ferveur des radios amateurs, allant chercher jusque dans le silence, et dans le vent, le Saint-Graal de la voix.

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