vendredi 25 mai 2012

Radio bla bla…

 


Les médias n'ayant pas grand-chose à dire sur la radio, nous apprenons qu'untel, spécialiste du canular téléphonique, va remplacer un imitateur sur une radio privée pendant l'été (1). Info de toute première urgence vous en conviendrez. Idem pour cette grande radio (2) qui, après le "départ" en dépression d'un de ses journalistes, fera appel, à la rentrée, à un journaliste-animateur-radio-tv, dont le seul nom serait un gage de succès pour la radio "leader" en France. Renversant !

Pourquoi nous donner une information, la première qui prendra effet dans six semaines, et la seconde dans trois mois ? Pourquoi telle gazette nous annonce-t-elle, d'ores et déjà, les programmes d'été de France Inter ? Pour qu'on modifie nos vacances ou qu'on négocie dès maintenant, avec notre employeur pour adapter notre temps de travail en fonction de la grille d'Inter ? Non, tout simplement parce que c'est de l'AC-TUA-LI-TÉ (des médias) et qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même ! Mais le public s'en fout, il verra/entendra le moment venu et, faisons confiance à ces mêmes radios pour en faire des tonnes avant le début des "festivités".

Je me demande comment à la fin des années 60, Roland Dhordain ou Pierre Wiehn (anciens directeurs d'Inter) faisaient pour trouver de nouveaux animateurs-animatrices, nouveaux concepts d'émission et nouveaux découpages d'antenne. Non ce n'était pas mieux avant mais la radio qui ose, cherche, invente et sublime, aujourd'hui on la cherche et, on doit se contenter d'effets d'annonces médiatiques qui ont très peu à voir avec la création radiophonique. Il s'agit pour les médias de "juste entretenir la flamme" car, avant qu'ils écoutent eux-mêmes la radio, "faut quand même pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages" (3).

(1) Suggérons à Olivennes directeur de la dite station de ressortir du "chapeau" Zappy Max, Pierre Bellemare et pourquoi pas des archives : Maurice Biraud, Francis Blanche et… Coluche,
(2) Dont l'émetteur est au Luxembourg,
(3) Film de Michel Audiard, 1968.

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