dimanche 17 mars 2013

France Inter… le nouveau souffle

 









Hervé Hist m'a envoyé une image. Bon, là elle est un peu rognée (on devrait arranger ça) mais elle parle. Elle parle comme à la radio. Sans autre souvenir que ma mémoire, (Hervé n'ayant pas daté la chose), je la situe à la rentrée de 1980. Particulièrement parce que la première version du "Tribunal des flagrants délires" de Claude Villers ne durait qu'une heure (11h-12h). Petite revue de détail. Précisons que le directeur d'Inter à l'époque était Pierre Wiehn, celui-là même qui demanda à Villers et Blanc-Francard, à l'été 73, d'inventer une émission à la façon du journal "Pilote" (créé par René Goscinny). Ce qui donna "Pas de panique" à la rentrée suivante.

Eve Ruggieri 
L'égérie de la musique et des histoires ("Eve raconte"), après avoir été l'assistante de Chancel (Radioscopie) fera quelques belles heures de la radio publique, si l'on veut bien oublier l'épisode désastreux qui l'a vu "remplacer" Philippe Caloni (anchorman de la matinale d'Inter)… trois jours. Ça ne s'invente pas ce métier-là ! Pas beaucoup mieux sa période de directrice des programmes (de la rentrée 88 à…)

Gérard Klein
Le joyeux drille qui écuma toutes les radios des ondes longues, depuis le milieu des années 60 (France Inter, Europe 1, RTL, Radio Monte Carlo), est "casé" là, après Claude (Villers) et avant Lucien (Jeunesse). Aucun souvenir de son émission, alors que j'ai beaucoup écouté Klein sur la chaîne publique.

Claude Villers
Passe de la nuit ("Pas de Panique", "Marche ou rêve", …) au jour. Villers en inventant "Le tribunal des flagrants délires" reprend "une très ancienne formule de radio, celle du tribunal. Dès avant la guerre, le tribunal d'impéritie, puis le fameux tribunal de Picq et Ferrary… ont démontré les vertus d'une telle mise en scène."(1)

Kriss
Bon, que n'ai-je pas écrit sur Kriss que vous ne sachiez déjà ? Kriss n'a peur de rien ! Ce "creux" de l'après-midi lui va comme un gant. Sa présence peut tout transformer. Elle transforme le quotidien banal en aventure, le minuscule en grandiose, un détail en conte. Elle nous fait pleurer de rire, et rire à pleurer. Elle installe sa légende, sa proximité avec ses auditeurs, sa sensibilité. Kriss la vie, for ever.

C'est dimanche alors vous reprendrez bien un peu de sa voix, juste pour sa voix.

 
(1) in "Les années radio", Jean-François Remonté, L'arpenteur, 1989,


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