En 1982, Georges Fillioud présente une loi déclarant que la « communication audiovisuelle est libre ». Il est ministre de la Communication du 21 mai 1981 au 22 mars 1983 dans les deux premiers gouvernements Mauroy, puis secrétaire d'État auprès du Premier Ministre, chargé des techniques de communication du 22 mars 1983 au 12 mars 1986, dans le troisième gouvernement Mauroy et dans le gouvernement de Laurent Fabius. (1)
En 1997, Jean-Marie Borzeix, directeur de France Culture écrit « Nous avons aussi le souci prioritaire de « donner du temps au temps », comme disait F. Mitterrand. Car on sait bien que se soumettre à la loi de la vitesse, du live, de l’immédiat, du temps sans durée, c’est se détourner du sens, c’est capituler. » (2)
Pour trouver ce temps, nous pourrions interpeller M. Hervé Glevarec (3), nous installer dans un grand hangar, faire tomber les grilles… (de programmes) bien à plat et en scruter les contenus depuis… 1981. Certains s’occuperaient des durées d’émissions, d’autres des émissions elles-mêmes (durée dans le temps, producteurs, jour, rythme), d’autres des producteurs et d’autres du mode (documentaire, direct, archives). Mais ce Monsieur Glevarec doit déjà, peu ou prou, avoir tout ça en magasin. On croiserait avec lui nos grilles comme d’autres croisent le fer. Puis nous nous rapprocherions de spécialistes du son qui nous marqueraient au fer rouge le passage de l’analogique à la compression. Quelques orthophonistes pointeraient «grave» les nouvelles façons (à la radio) de parler-mâcher, de parler pour soi.
« … pour recruter des candidats qu’organisait la station Europe 1 … il y avait des essais de voix : les bègues, les nasillards, les zozotants, étaient écartés sans pitié… » (4) Et puis on essayerait de dater le moment où la voix n’a plus eu aucune espèce d’importance pour «passer à la radio».
Au-delà des commémos sympatoches (5) dont les radios ont fait des émissions spéciales, nous pourrions regarder dans le rétro (viseur), ce qu'aucun média ou journaliste n'a choisi de traiter. Et reprendre pour la radio le slogan de l'An 01 de Gébé "on arrête tout, on réfléchit et c'est pas triste"… (6)
Pour trouver ce temps, nous pourrions interpeller M. Hervé Glevarec (3), nous installer dans un grand hangar, faire tomber les grilles… (de programmes) bien à plat et en scruter les contenus depuis… 1981. Certains s’occuperaient des durées d’émissions, d’autres des émissions elles-mêmes (durée dans le temps, producteurs, jour, rythme), d’autres des producteurs et d’autres du mode (documentaire, direct, archives). Mais ce Monsieur Glevarec doit déjà, peu ou prou, avoir tout ça en magasin. On croiserait avec lui nos grilles comme d’autres croisent le fer. Puis nous nous rapprocherions de spécialistes du son qui nous marqueraient au fer rouge le passage de l’analogique à la compression. Quelques orthophonistes pointeraient «grave» les nouvelles façons (à la radio) de parler-mâcher, de parler pour soi.
« … pour recruter des candidats qu’organisait la station Europe 1 … il y avait des essais de voix : les bègues, les nasillards, les zozotants, étaient écartés sans pitié… » (4) Et puis on essayerait de dater le moment où la voix n’a plus eu aucune espèce d’importance pour «passer à la radio».
Au-delà des commémos sympatoches (5) dont les radios ont fait des émissions spéciales, nous pourrions regarder dans le rétro (viseur), ce qu'aucun média ou journaliste n'a choisi de traiter. Et reprendre pour la radio le slogan de l'An 01 de Gébé "on arrête tout, on réfléchit et c'est pas triste"… (6)
(1) source Wikipédia, il est décédé le 15 septembre
(2) Jean-Marie Borzeix, Radio Exception, Le débat, n° 95, mai-août 1997,
(3) Chercheur au CNRS, prépare une exposition sur la radio (février/septembre 2012) au CNAM. Le contenu sera historique (la radio des années 20 à nos jours) et thématique (différents aspects des contenus de la radio dont les sons témoigneront).
(4) Pierre Bouteiller, Radioactif, Robert Laffont, 2006
(4) Pierre Bouteiller, Radioactif, Robert Laffont, 2006
(5) sur les trente ans des "radios libres"
(6) L'an 01, Gébé, Folio
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