mardi 27 septembre 2011

"On n’écoute plus une radio…

 

…mais des émissions."
Cette considération est de Jean Lebrun qui, le 29 novembre 2008 à l'initiative de l'Association des Auditeurs de France Culture, participait à un Déjeuner-rencontre au Chien qui fume (sic). Les effets de cette considération sont … considérables. Ce n'est sans doute pas demain la veille qu'un petit génie nous inventera un logiciel qui nous permettra de créer une programmation personnelle à partir des programmes des sept chaînes du groupe public Radio France. Même si aujourd'hui quand on s'inscrit sur le site de l'une ou l'autre des chaînes on est reconnu avec le titre "ma radio france" ! Jean-Luc Hees le Pdg du groupe tient à cette fédération des sept chaînes dans la Maison (ronde) commune, pour autant il n'a jamais évoqué la possibilité demain de faire son marché dans le grand magasin RF ! (1)

Le point de vue de Lebrun "mange du pain" ! Cela peut aussi vouloir dire que petit à petit la très forte identité des 7 chaînes s'est, petit à petit, érodée et que la facilité mécanique de passer d'une chaîne à l'autre accentue le zapping ou l'émiettement de l'écoute. Les auditeurs "uniques" d'une seule chaîne doivent être de plus en plus rare, non ? Et distraire, informer, interroger un auditeur du matin au soir, 365 jours par an relève d'une époque révolue ou RTL, Europe 1, RMC et Inter pouvaient compter sur des armées mexicaines d'auditeurs que l'on pouvait identifier qui à son bob (de plage), son porte-clef doré, son T-shirt moulant, son auto-collant scotché à vie sur la lunette arrière de sa voiture ! Les temps changent ! On a remplacé les gadgets par des slogans (2) et quelques bateleurs qui, aux heures stratégiques (de l'écoute radio), vitupèrent pendant le "quart-d'heure en or".

(1) programmer sur un jour, une semaine, un mois
(2) voir les campagnes de pub d'RTL et d'Europe1 pour cette rentrée.

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