Deuxième année pour Bonnaud qui passe de deux à une heure (17/18) pour nous mitonner chaque jour une bonne dose de culture, sans fioritures, chichis et autres ronflettes mégalo. Il n'aurait jamais quitté La bande à Bonnaud sur Inter (2007) si le directeur des programmes n'avait été aux ordres. À l'époque c'était une heure trente de pur bonheur, de création, de folie (Philippe Colin), de chroniques pas empilées et d'esprit(s) bouillonnant(s)…
Avant la rentrée 2010 je n'avais jamais écouté Le Mouv', j'y ai été pour Bonnaud et lui suis resté fidèle toute l'année. De fait, "tant qu'à y être " j'ai aussi écouté, plus épisodiquement, d'autres émissions de musique. Bonnaud parle de ce qu'il connaît, de ce qu'il approfondit (le cinéma) et les bonnes conversations qu'il mène chaque jour ne ressemblent en rien à ce qui se multiplie dans les médias : la complaisance. Par exemple s'il devait parler de radio on peut être sûr qu'il connaîtrait bien son sujet et saurait en parler avec rigueur et passion. De plus en plus rare. Il est chaleureux, quelquefois complice, jamais obséquieux, toujours passionné et curieux. Une autre de ses qualités est de savoir mettre en valeur les collaborateurs qui interviennent dans son émission, n'hésitant pas à inviter au micro des spécialistes de sujets qu'il maîtrise aussi, ce qui rend la conversation passionnante !
Lors de la conférence de presse de rentrée de Radio France on a vu et senti un Bonnaud mal à l'aise de se mettre en avant. Par une belle pirouette il a su faire un joli clin d'œil à Bernard Lenoir (qui vient de quitter France Inter), l'un et l'autre ayant une qualité rare : la discrétion.
La photo qui illustre ce billet est juste, Bonnaud ne fait aucun effort pour être clean, juste être un adolescent rebelle… for ever.
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