C'est ce qu'aurait aimé dire Benoît Duteurtre à Pierre Bellemare qu'il recevait samedi matin sur France Musique (1). Duteurtre a vraiment eu beaucoup de plaisir à faire évoquer à Bellemare ses années radio. Un Bellemare toujours aussi alerte, volubile et bateleur nous replongeant dans les années 40 et à suivre, comme si c'était hier matin. Mémoire vive, curiosité, passion débordante pour raconter et raconter encore. La radio l'a tellement marqué qu'il est capable, non seulement de raconter des anecdotes et faits précis, mais aussi de chantonner une publicité pour "Cadoricin". Quant à Duteurtre il roucoulait de plaisir en lui faisant écouter la chanson pour la "Brillantine Roja".
Bellemare précisera qu'à la création d'Europe n°1, Louis Merlin (ex Radio-Luxembourg) créera des sessions de programme animées par des meneurs de jeu, quand Luxembourg, radio des marques, voyait ses émissions sponsorisées par un annonceur unique. Moment savoureux quand Bellemare dira comment Jacques Antoine, son complice de toujours, l'a incité a installer des silences, dans ses histoires extraordinaires, ou comment Charles Péguy lui a suggéré l'utilisation de la répétition des mots.
Samedi, Bellemare qui ne s'appelle pas Benoît nous a étonné et Duteurtre qui ne s'appelle pas Pierre était comme un enfant émerveillé devant autant de fantaisie, de bagou et de sympathie.
(1) Étonnez-moi Benoît, 11h, le samedi.
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