vendredi 8 août 2014

5. Qu'il est doux de ne rien faire… (Always Jimi)

Résumé de l'épisode précédent

 
Il convient d'abord de cliquer sur cette bannière pour voir apparaître les "boutons"…

C'est peut-être cette image que je scrute in the sky… Cette image qui contient (en cliquant sur les boutons) plusieurs choses très intéressantes. C'est une création de Fip en février 2013. Fip, cette radio inventée en 1971 par Dhordain et propulsée par Garretto et Codou. Le charme discret de la fantaisie… musicale. Le blues de Jimi est universel. Il n'a pas besoin de suivre une trajectoire temporelle. Il a juste besoin d'exister dans nos oreilles au bon moment de notre propre trajectoire musicale.

Il suffit de tendre l'oreille. Tout le temps. Partout. Alors le miracle de la rencontre opère et on peut se laisser porter par cette soul qui souvent fout la chair de poule.



Mais avant cela il y a eu en 2008, "La musique est ma couleur", une formidable création de Jeanne-Martine Vacher, productrice à l'époque à France Culture (1). Sur son blog, pour évoquer son documentaire, on peut lire : "Comment débusquer, mettre à nu la vie et l’œuvre de Jimi Hendrix, si pleine de ces clichés qui font partie intégrante de sa légende ? Comment, moi, femme, déchiffrer cet homme ? Comment, moi, Blanche, ressentir son noir ? Face à toutes ces questions, je ne possède qu’une fragile certitude, le partage de la seule chose qui nous soit résolument commune : la musique. S’engouffrer avec risques et périls au cœur même de sa musique et des mots qu’il y sculpta, buter encore sans doute sur d’autres énigmes, siennes et nôtres tout à la fois, dont beaucoup ressemblent à la formule énigmatique qu’il chantait avec une fièvre mystérieuse : If Six was Nine. C’est de sa musique que naît la fiction, une musique dont le propos, explicite ou implicite, me sert de fil conducteur, me permet de scruter son auteur à l’aune d’une histoire de la musique qui va bien au-delà de celle du rock : alors j’entends sa voix résonner en écho de celles si poétiques de la Harlem Renaissance, je contemple ses photos et rêve en ricochet au joueur de luth du Caravage…"

Pour écrire cet épisode j'ai commencé à réécouter ce feuilleton aussi lumineux et fertile que celui que Jeanne-Marine Vacher avait produit sur Janis Joplin. Dans un article du Monde publié le 11 octobre 2010, si Sylvain Siclier constate la richesse du feuilleton il a, comme moi, un regret "Seul défaut de ces variations, le mystère dans lequel est tenu l'auditeur quant aux sources des enregistrements diffusés. Pas de date, pas de nom du disque duquel la chanson est extraite. Dommage car "La musique est ma couleur" donne une envie furieuse d'écouter et de réécouter celui dont les innovations et l'imagination ont porté la musique au-delà des étoiles."

Je viens de vous donner les clefs pour attraper cinq heures de riffs, de plaintes, et de déchirures à la pédale ouah-ouah… Montez-donc sur votre nuage, mettez le turbo et foncez vers la planète Hendrix.

Demain "Ça va bouillir"…

(1) Un feuilleton en quinze épisodes de 20', produit et diffusé en 2008,

2 commentaires:

  1. Bonsoir Fanch,
    Une heure durant, j'ai mis un pied sur le nuage pour le premier pas et j'ai bredouiller un salut à l'étoile
    Du coup j'aurai aimé faire quelques pas de plus, entendre toute la couleur de la musique de Jimi
    Mais le blog de Jeanne-Marine Vacher semble être un "cul-de-sac"
    Dommage ! mais merci :)

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    1. Bonsoir Philomène,
      Et oui c'est assez frustrant… Le blog de Jeanne-Martine doit être en vacances. Je lui ai écrit cette semaine. Nous verrons bien. Envoyez-moi un mail privé et je vous donnerai quelques informations complémentaires. (À suivre)

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