samedi 16 août 2014

15. Qu'il est doux de ne rien faire… (Beatles, L'alchimie pop/3)

Résumé de l'épisode précédent…

















Three
Le soleil ayant décidé de durer on marche à pied jusqu'au lac. Si je n'ai pas reconnu du premier coup François Jouffa, il me semble bien reconnaître sur le pédalo jaune (à défaut de sous-marin vert) Lise Pressac et Charlène Nouyoux (1) qui s'en donnent à cœur joie pour chanter "Surfin USA" des Beach Boys. Ici, pas de plage et encore moins de garçons de plage. Ce télescopage avec les Beatles est opportun. Je sens que François Jouffa veut intervenir mais je profite de l'arrivée tonitruante au ponton de deux des "Pointer sister" pour faire les présentations.

Notre petit groupe est plus équilibré pour partager la story des Beatles. Pour l'instant il y en a quatre qui se taisent et deux, Virginie et François, qui racontent. Virginie détaille les collages dans "Good morning" et date la sortie du planétaire "Yesterday", "en septembre 65, quelques mois après la sortie de "Satisfaction". On écoute les deux de suite sur l'iPhone de Lise qui ne se prononce pas sur sa préférence pour l'un ou l'autre des groupes (2). Pas question de se distraire avec un débat stérile. On serait plus tenté de filer en Inde pour faire un peu de méditation transcendantale et s'inspirer de "Mother nature's son".

J'ouvre le coffre de ma Studebaker et fait s'esbaudir ma petite bande à la vue de mon "Pizon-Bros" qui ne manque pas de faire siffler Jouffa. On le branche à la cabane de location des pédalos. Charlène traficote le bouton des fréquences jusqu'à trouver "While my guitare gentry weeps" qu'enchaîne un "Rocky racoon" qui grésille vintage…


(1) Respectivement journalistes et "un peu plus que ça" à Europe 1 et au Mouv',
(2) Même si elle préfère les Stones.
La suite aujourd'hui dans deux heures…


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