mardi 19 août 2014

20. Qu'il est doux de ne rien faire… (Ostende)

Résumé de l'épisode précédent…

C'est plat' icite. Hier, heureux comme Ulysse, j'ai fait un beau voyage. Un très beau voyage. Avec mes deux compagnons de route nous avons déroulé quelques rubans de vie quand, sous notre quatre roues, se déroulait un bitume monotone. En quelques heures nous avons fait, défait, refait, non pas le monde, mais nos vies intimes… Et il y avait une lumière qu'aucune pluie n'a pu griser. Nous écoutions la radio, toutes les radios. Radio Bagdad avec ce vent du sud qui jusqu'à Dunkerque faisait tourner les éoliennes. Radio Trans qui nous portait vers les îles de la sérénité. Radio Amour qui tissait des histoires sans qu'il fut besoin de s'aimer. Puis il y eut Radio Virgule qui ne s'en laissait pas conter. Radio "Au temps pour moi". Radio Clairon. Radio Grenoble. Radio Ami. Radio Compagnon. Radio "Le dernier mot". Radio "À demi-mot". Radio "Radio".

Nous avons balayé toutes les fréquences, 
Et passant le Cap… de Bonne Espérance 
Atteint l'île, sans que nous n'ayons jamais
Eu besoin à la fin de nous mettre en transe…

Je pensais à Ostende, à Ferré, à Jean Daive (écouter ci-dessous), à la "Belgique locale" de Souchon. Heureux qui comme Ulysse avons fait un beau voyage…

"Le pays d'ici", Ostende, 14 septembre 1988,


Et un dernier… pour la route




Demain "Une vraie radio…"

1 commentaire:

  1. Super Fanch ! le roi du covoit, tu rages si tu tu le rates !
    On était très loin d'une radio blabla, mais plus une radio---graphie de nos vies et émotions!
    Belle retransmission!
    A bientôt peut-être mon camarade de route.
    Prépare bien ta prochaine tranche de vie

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