dimanche 10 août 2014

7. Qu'il est doux de ne rien faire… (La nuit)

Résumé de l'épisode précédent


Jean-Louis Foulquier et Maryse Friboulet © Michel Rougé 

















"Comme on fait sa nuit on se couche" était le titre d'une émission de Claude Villers (1). Dès ce titre on retrouve toute la poésie de Claude, le sens de la formule et, à peine prononcé, le farouche désir de ne pas nous endormir ou tout au moins celui de ne pas s'endormir avant la fin de l'émission. Dans ces années-là Frantz Priollet et Maryse Friboulet nous tenaient "Au cœur de la nuit" sur France Inter et Jean-Louis Foulquier avant de produire son "Studio de nuit" faisait ses armes dans "Route de nuit" (vidéo ci-dessous), une autre "invention" de Roland Dhordain pour diffuser la radio 24/24.

Ces nuits, comme celles "du bout du monde" avaient du sens et la radio publique lui en donnait jusqu'à ce que le signal s'éteigne sur France Inter il y a deux ans, pour laisser la place à des rediffusions "mécaniques" , sans l'âme de la transmission, sans l'esprit de lier ensemble les petits morceaux de la nuit qui font un tout et que de belles voix ont porté. Ce n'est quand même pas pareil d'entendre parler la nuit de la nuit que d'entendre parler du jour… la nuit.

Restent sur France Culture "Les nuits" de Philippe Garbit, rediffusions du patrimoine radiophonique mises en ondes avec un vrai souci éditorial. Le passeur Veinstein est passé qui savait mieux que quiconque aller "Du jour au lendemain"… 


Demain "Les Comtoises de Blumerey…"

(1) France Inter, 1978-1979 (peut-être 2 saisons ?)

"Route de nuit', 8 février 1971, 

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