Un autre Magellan |
Après avoir annoncé sur tous les toits qu'ils allaient devenir, sans rire, "le Netflix du podcast", Filochard et Ribouldingue, les joyeux pieds nickelés de la gaudriole, se sont pris une veste magistrale. Les miyards d'abonnés ont fui sous d'autres agrégats, les actionnaires ont psalmodiés unanimes "Adieu veaux, vaches, cochons, couvées, thunes…" et le reste des Français a continué à se taper sur les cuisses. De joie.
Sans blague ! On a eu beau faire le beau au cabinet d'un ministre, présider l'Institut National de l'Audiovisuel et Radio France, avoir été révoqué par le CSA, ça ne suffit pas à s'improviser marchand de cravates dans un parapluie au carrefour des boulevards St Germain et St Michel. Gallet si. Il y croit. Dur comme fer. Mais le fer (à dix sous) c'est pas cher comme le disait sans rire, Bourvil, un vrai comique, lui.
Le podcast de fin de partie s'appelle "Le 7 juillet, nous lançons une nouvelle application". Ça donne envie non ? Préparez-vos mouchoirs ! Avec un ton (il n'a jamais su l'avoir) de misère, les gaziers nous expliquent comment ils vont nous vendre du développement personnel. Le développement personnel de qui ? Le leur ? Le leurre. Faudrait vraiment rien avoir à foutre d'autre pour tenter (et croire) se développer juste par les effets subliminaux de la voix. Autant prendre sans compter une bonne rasade de l'élixir de l'abbé Soury, sinon c'est 20' de foutues à écouter des sornettes !
Justement la voix. Non content de chambouler Majelan dans ses fondements, Gallet publie, il y a quelques jours, quelques feuillets "Le nouveau pouvoir de la voix". On reste sans…* C'est marrant dans le titre c'est surtout le mot "pouvoir" qui retient mon attention. Car franchement on n'a pas attendu les mantras du chef d'entreprise (sic) pour, depuis les origines du monde, être convaincus des pouvoirs merveilleux ou maléfiques de la voix.
Quant à la sienne de voix elle ne compte pas. Il lui faudra trouver autre chose pour tenter d'attraper les mouches et peut-être enfin trouver sa voie !
* L'éditeur contacté affirme qu'il n'y a pas de faute d'orthographe dans le titre. C'est bien voix qu'il faut lire et non "voie" comme je l'avais entendu(e) !
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