"Un média de service public n’est pas fait pour l’audience mais pour remplir des missions qui sont de faire vivre des valeurs de démocratie, de culture et de création." Jean-Paul Philippot, administrateur général de la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone)
dimanche 30 novembre 2014
La bière… de Marion Thiba
Happy hour ! Buvez sans modération les paroles de Marion Thiba. C'était en 1996. C'était dans "La matinée des autres" le mardi matin sur France Culture. C'était chaque semaine un ravissement. Merci à Philippe Garbit d'avoir diffusé cet épisode dans "Les Nuits".
samedi 29 novembre 2014
vendredi 28 novembre 2014
Choses vues (2)…
C'est régulier il faut bien que j'attrape, là dans cette Maison de la radio, quelques sons de l'intérieur, quelques histoires radiophiles, quelques chutes de fin de bande. J'écoute la radio dans la radio et ça ne sature pas. C'est audible même si par moment suivre trois conversations à la fois est plus difficile. Caroline Cartier (France Inter) me confirme que c'est possible, qu'elle fait ça tout le temps en faisant attention de ne pas gêner son interlocuteur qui pourrait croire, si elle ne le regarde pas dans les yeux, qu'elle ne l'écoute pas alors qu'elle le regarde droit dans ses oreilles.
L'auditorium vu du dessus
Quatre hommes continuent méticuleusement à s'affairer sur le dôme de l'Auditorium de la Maison de la radio, inauguré mi-novembre. Ont-ils un des écouteurs dans les oreilles ? Quelle "réverb'" reçoivent-ils ? Quelles ondes ? Ils sont par dessus le toît "si bleu, si calme".
La radio sur PLV (Publicité sur les Lieux de Vente)
The show must go on ! Voilà une signalétique éphémère qui sacralise une émission (en public), une animatrice, un artiste. C'est le son, l'écoute qui sont mis en avant quand il est précisé "Tous les appareils d'enregistrement sonores et visuels sont interdits. Veuillez les laisser au vestiaire S.V.P." Profitons de ces moments qui nous permettent encore d'écouter sans voir (particulièrement quand on est devant son poste).
DJAL
Et puis, au hasard des déambulations, lire sur la porte vitrée d'un bureau ce titre d'émission qui résonne encore assez fort pour se dire qu'on ne peut pas du jour au lendemain faire comme si "ça" n'avait pas existé. La preuve. Les émissions disparaissent, leurs producteurs aussi quelquefois. N'empêche, qui dans le bureau pourrait le rayer de la carte… ?
#J'annule rien
Croisé dans l'enclave belge sise à France Inter ses deux ressortissants fameux -Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek -. Ambiance identique à celle qu'ils nous donnent à entendre au poste. Ça bosse et ça fuse. Le ton, l'accent, l'humour sont sans doute ces petits suppléments de complicité qui s'entendent chaque jour dans l'émission (1). On pourra réécouter ici un de leur détournement publicitaire récent.
Blind test
J'ai fait un truc un peu particulier à l'étage de France Culture. "On" me donnait un nom et sans qu'"on" me le demande je suggérais le patronyme. Ce fut le cas pour Gacon (Julie), pour Navarre (Jean-Philippe), pour Sandlarz (Jérôme) (2). Parce qu'à un moment donné c'est une "évidence" d'oreille, de mémoire d'annonce et de désannonce et d'émission bien sûr. Tout ça finissant par des histoires de radio.
Inévitablement comme c'est à chaque fois le cas quand je viens à la Maison de la radio, j'ai croisé Gilles Davidas. Nous nous sommes salué de loin. Dans moins d'un mois Gilles tirera sa révérence. Il y aura sûrement quelque chose à faire pour que sa mémoire radio ne s'envole pas (3).
(1) "Si tu écoutes, j'annule tout", France Inter, du lundi au vendredi, 17h,
(2) Producteurs et/ou réalisateur à France Culture,
(3) Il est un des invités du prochain Festival Longueur d'Ondes à Brest, 27 janvier- 1er février.
L'auditorium vu du dessus
Quatre hommes continuent méticuleusement à s'affairer sur le dôme de l'Auditorium de la Maison de la radio, inauguré mi-novembre. Ont-ils un des écouteurs dans les oreilles ? Quelle "réverb'" reçoivent-ils ? Quelles ondes ? Ils sont par dessus le toît "si bleu, si calme".
La radio sur PLV (Publicité sur les Lieux de Vente)
The show must go on ! Voilà une signalétique éphémère qui sacralise une émission (en public), une animatrice, un artiste. C'est le son, l'écoute qui sont mis en avant quand il est précisé "Tous les appareils d'enregistrement sonores et visuels sont interdits. Veuillez les laisser au vestiaire S.V.P." Profitons de ces moments qui nous permettent encore d'écouter sans voir (particulièrement quand on est devant son poste).
DJAL
Et puis, au hasard des déambulations, lire sur la porte vitrée d'un bureau ce titre d'émission qui résonne encore assez fort pour se dire qu'on ne peut pas du jour au lendemain faire comme si "ça" n'avait pas existé. La preuve. Les émissions disparaissent, leurs producteurs aussi quelquefois. N'empêche, qui dans le bureau pourrait le rayer de la carte… ?
#J'annule rien
Croisé dans l'enclave belge sise à France Inter ses deux ressortissants fameux -Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek -. Ambiance identique à celle qu'ils nous donnent à entendre au poste. Ça bosse et ça fuse. Le ton, l'accent, l'humour sont sans doute ces petits suppléments de complicité qui s'entendent chaque jour dans l'émission (1). On pourra réécouter ici un de leur détournement publicitaire récent.
Blind test
J'ai fait un truc un peu particulier à l'étage de France Culture. "On" me donnait un nom et sans qu'"on" me le demande je suggérais le patronyme. Ce fut le cas pour Gacon (Julie), pour Navarre (Jean-Philippe), pour Sandlarz (Jérôme) (2). Parce qu'à un moment donné c'est une "évidence" d'oreille, de mémoire d'annonce et de désannonce et d'émission bien sûr. Tout ça finissant par des histoires de radio.
Inévitablement comme c'est à chaque fois le cas quand je viens à la Maison de la radio, j'ai croisé Gilles Davidas. Nous nous sommes salué de loin. Dans moins d'un mois Gilles tirera sa révérence. Il y aura sûrement quelque chose à faire pour que sa mémoire radio ne s'envole pas (3).
(1) "Si tu écoutes, j'annule tout", France Inter, du lundi au vendredi, 17h,
(2) Producteurs et/ou réalisateur à France Culture,
(3) Il est un des invités du prochain Festival Longueur d'Ondes à Brest, 27 janvier- 1er février.
jeudi 27 novembre 2014
Qui a dit que les nuits étaient faites pour dormir…
Pollen 1985. J.L. Foulquier © Roger Picard Radio France |
"Who said nights were for sleep ?" Marilyn Monroe. C'est avec cette pensée bien sentie de Marilyn Monroe que Marine Beccarelli nous donne le ton de sa recherche sur les nuits radiophoniques (1). Son titre déjà qui emprunte au petit prince à la voix de velours qu'était Stephane Pizella (2) avec ses "Nuits du bout du monde". Pizella cité comme référence par Pierre Lescure comme par Daniel Mermet.
" Aujourd’hui, écouter la radio la nuit n’a en effet plus beaucoup de sens. Il y a désormais Internet, le podcast , les rediffusions, les flux de musique automatiques et les voix pré-enregistrées… Pourtant, il y eut pendant longtemps de vrais programmes conçus tout spécialement pour des diffusions tardives et en direct. Écouter la radio la nuit constituait alors une expérience à part, unique, puisque de telles émissions ne pouvaient pas être entendues durant la journée. Il y avait donc des programmes spécifiquement conçus pour la nuit, et des auditeurs strictement "nocturnes"."
Sur ce postulat qui lui sert d'introduction Beccarelli va entreprendre de raconter l'histoire et l'origine de la radio de nuit et surtout comment petit à petit, le jour a fini par se confondre avec la nuit et inversement. Ce qui, entre nous, est une sacré entourloupe qui montre bien comment à un moment de l'histoire la présence humaine par l'intermédiaire des ondes apparaît dérisoire, inutile et surtout "coûteuse".
Toujours en introduction Beccarelli écrit : " Les émissions de nuit demeurent pour la plupart confinées dans le noir, en marge de l’histoire de la radio actuellement en train de s’écrire." "Les émissions de nuit confinées dans le noir" est une très belle image qui devait stimuler un producteur comme Jean-Louis Foulquier qui a entre autre produit "Studio de nuit" sur France Inter. Affirmer "la radio nocturne constitue en effet
un miroir de la société, et son histoire est à la fois culturelle, technique,
politique et économique", c'est immédiatement montrer comment la radio a fini par se résoudre à la rupture, à l'abandon de la création radiophonique, et à une certaine forme de mépris pour ce qui faisait l'histoire de la radio elle-même.
Je n'en suis que page 8 et déjà j'ai envie de rebondir sur l'analyse et les constats passionnants que dresse Marine Beccarelli (2). Alors, chers auditeurs, lisons ce livre avec gourmandise et délectation même "la partie des Nuits semble bien perdue". À l'instar de Pierre Bellemare j'aurais tendance à dire "Il y a sûrement quelque chose à faire…". Et si nous commencions par nous retrouver une nuit à l'occasion du Festival Longueur d'Ondes 2015. Passé minuit nous pourrions "refaire la nuit" comme d'autres s'essayent à refaire le monde. En témoignant. Et, s'inspirant de la belle émission de Claude Villers "Comme on fait sa nuit on se couche", nous aurions de quoi en refaire quelques unes. Banco ?
"Route de nuit", 8 février 1971, France Inter,
Et la fin de la nuit…, 24 mai 1971, "En cinq sept", D. Hamelin, France Inter
Preuve s'il en était que les 5/7 et autres 7/9 "toutinfo" sont d'une invention "récente"…
(1) Les nuits du bout des ondes - Introduction à l'histoire de la radio nocturne en France, 1945-2013, Ina éditions, Parution 28 novembre 2014,
(2) Le livre lu, je reviendrai sur sa critique, disons aux alentours de… Noël.
mercredi 26 novembre 2014
On n'avait pas entendu ça depuis Coluche !…
Spéciale dédicace for Antoine Sire |
Après cette affiche publicitaire, une petite pause de pub sonore !
Bon la pub sur France Inter vous gave mais comme il y en a tellement moins que sur les privées vous faites contre mauvaise fortune bon cœur. Hier après-midi dans "Si t'écoutes, j'annule tout" (1), les belges de service, Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek ont mis en coupe réglée la pub "Matmut" qui irait jusqu'à carrément lasser la plupart des animateurs de la station (2).
Je ne crois pas depuis Coluche sur Europe 1 (3) avoir entendu, surtout sur la radio publique, un tel détournement humoristique. Que va dire l'annonceur ? Se frotter les mains comme certains annonceurs qu'égratignait Coluche mais qui d'une certaine façon en citant la marque participait de sa promotion. Je vous retrouve apès une nouvelle pause de publicité.
Que va faire l'annonceur donc ? Wait and see ? Mais les "larrons en foire… belge" vont-ils s'attaquer à d'autres monuments institutionnels qui perturbent nos esgourdes plusieurs fois par jour ? On guette bien sûr de façon avide ce qu'il pourrait advenir des poulets du Gers, de Loué ou de Garches-les-Gonesses.
Merci à mon petit camarade Eric Schulthess de m'avoir fait ces captures qui collent pile-poil avec notre sujet.
(1) France Inter, lundi à vendredi, 17h,
(2) À réécouter ci-dessous,
(3) Était-ce dans "on n'est pas là pour se faire engueuler" avec Robert Willar, 78-79, 15h30/17h ?
mardi 25 novembre 2014
Le radiochargement vous connaissez ?
Jean Lebrun |
Pas plus que le radioscopage, si ? Ben j'ai décidé, quand il y a lieu, de remplacer "télé" par "radio" histoire d'enfoncer le clou et de titiller l'impérialisme télévisuel. Rien moins. Même pas peur ! Hier les chiffres sont tombés. Hein quoi les chiffres ? Tu ne vas pas Fañch nous refaire le coup de la "rengaine" Médiaétriquée ? Pas d'inquiétude c'est bien mieux. Selon l'étude (1) "La marche de l'histoire" dépasse le million (2) de… radiochargement.
Le "remplacement" de Gélinet (3) par Lebrun était donc une bonne pioche. Je pense que Laurence Bloch, à l'époque directrice des programmes de France Inter, y est aussi pour quelque chose malgré les nombreux candidats-tes prétendant à la succession. Même si Lebrun n'était pas le "choix" de Gélinet !
Ce résultat montre aussi que la qualité, l'éclectisme, l'érudition payent. Tout cela allant un tout petit peu plus loin que d'enfiler des perles derrière un micro, genre qui pourrait se développer si de tels résultats ne venaient pondérer l'ardeur des postulants à se contenter de blablater devant un micro.
L'accroche de Lebrun commence dans la matinale (4). Il a l'art du conteur : stimuler son auditoire au point de le captiver même si le sujet, a priori, n'intéresse pas. Une autre façon de faire de la radio, basée sur l'écoute et pas du tout sur l'effet de manche ou de renommée. Certains-nes qui se haussent du col pourraient/devraient en prendre de la graine. L'image des radios publiques y gagnerait… sur la longue durée.
(1) Mediametrie e-stat, catch-up radio, octobre 2014. C'est sympa comme nom ça se retient bien et ça donne envie d'y faire référence hein ?
"Parmi une offre de 163 podcasts, France Inter enregistre une progression de 21% en un mois et de 49% en un an. Soit 9 158 000 radiochargement (Monde)"(Communiqué de la chaîne)
(2) 1 089 677 exactement ! France Inter, du lundi au vendredi 13h30, animée par Jean Lebrun. Suivent "La tête au carré", "Géopolitique" "Si tu écoutes, j'annule tout"…
(3) "2000 ans d'histoire", France Inter, Patrice Gélinet a rejoint le CSA en février 2011,
(4) À priori c'est fini, donc les petits sons ci-dessus deviennent des collectons ! Merci Marion.
lundi 24 novembre 2014
Les oreilles en coin… (blind-test)
Me pardonneront Jean Garretto et Pierre Codou les géniaux inventeurs de "L'oreille" (1) d'oser pour mon titre ce pluriel. Voilà que la semaine dernière tout au bruissement des audiences radio de Médiamétrie la télévision, une fois n'est pas coutume, s'intéresse à la radio. Canal + multiplie les attentions. Au Grand journal Sotto, Salamé, Morandini (2), au Petit (journal) Mathieu Gallet, Pdg de Radio France. Barthès (Yann), l'animateur de cette émission a une idée de génie. Puisqu'on accueille un responsable de la radio proposons lui un blind-test de voix de radio.
Un peu comme faire reconnaître des accords de guitare à un guitariste, et des cris d'oiseaux à un ornithologue. Mais bon on est à la TV "le ras des pâquerettes" paye. Va pour le blind-test. Gallet lui-même, quelques jours plus tôt, proposait un blind-test aux animateurs du Mouv'. Le blind-test commence (3) et, patatrac, Gallet ne reconnaît pas la voix de Mermet (4). Barthès rappelle au Pdg qu'il a "viré" ce producteur et "patatrac-bis" les "résosocio" s'emballent. "Hein, comment, un Pdg n'est pas capable de reconnaître une voix légendaire de Radio France ?". Horreur, indignation, mépris.
Sur la page Facebook de Syntone, Marc Jacquin, éditeur chez Phonurgia Nova rappelle comment un ancien directeur de France Culture, Jean-Marie Borzeix (5), n'a pas reconnu "La guerre des mondes" mise en ondes par Orson Welles. Dans ce cas est-ce si grave ? Dans l'autre, celui de Gallet, est ce une affaire d'État (radiophonique) ? Gallet ne s'est jamais caché de ne pas avoir de culture radio. Il n'a pas postulé au poste de Pdg pour "faire de la radio" mais bien plus pour y faire du management et mettre en œuvre la radio du troisième millénaire. Sans doute ce qui a convaincu les sages du CSA de le nommer au poste qu'il occupe depuis le mois de mai.
D'une façon plus benoîte si Gallet n'a jamais écouté Mermet comment pourrait-il le reconnaître ? Aurait-il reconnu Albert Simon (Europe n°1), Fabrice (RTL), Super Nana (Carbone 14), Gérard Klein ou Kriss (France Inter), Jacques Paoli (Europe n°1), Philippe Caloni (France Musique) ? Presque impossible, Mathieu Gallet a 37 ans ! Plus proche de lui Noëlle Breham (France Inter), Wendy Bouchard (Europe 1), Claire Servajean ou Charline Vanhoenhacker (France Inter), Alba Ventura (RTL) reconnaissables ? Pas beaucoup plus.
Bien sûr on pourrait préférer, s'attendre, à ce qu'un Pdg d'une entreprise publique de radio connaisse le média sur le bout des doigts. Mais et Marc Jacquin, ne l'a pas évoqué, que pouvait-on attendre de Jean Maheu, conseiller-maître à la Cour des Comptes (6) nommé Pdg de Radio France en février 1989 ? Pourtant à peine nommé Maheu indique qu'il y a une voix de radio qui le touche mais ne peut pas dire son nom. On lui fait écouter plusieurs voix. Il reconnaît celle de Mermet et demande sur quelle antenne on peut l'entendre. Eve Ruggieri, directrice de France Inter, ira repêcher Mermet qu'elle a viré d'un revers de main quelques mois plus tôt (7).
Mermet pourra mettre à son CV d'avoir été adoubé par un Pdg et "renié" par un autre (8). Barthès s'est fait plaisir, il a réussi à piéger Mathieu Gallet un peu comme Bourdin (RMC) aimait piéger les ministres du budget en leur faisant faire une séance (désastreuse) de calcul mental. Société du spectacle !
Dans un sens on pourrait être gré à Barthès d'avoir joué à ce petit jeu car les blind-test de radio vont disparaître au fur et à mesure que la radio filmée va s'installer. À moins que le meneur de jeu se passe des images pour faire reconnaître les voix, ce qui serait une vision très passéiste d'une radio qui aura tout fait pour son "image"… de marque, ou de "démarque" c'est selon.
(1) France Inter, 1968-1990,
(2) Sotto et Morandini (Europe 1), Salamé (France Inter),
(3) On me pardonnera de ne pas jouer le jeu du déroulement et d'en venir au fait,
(4) Producteur de radio depuis la fin des années 60, à France Culture puis à France Inter jusqu'en juillet 2014,
(5) 1984-1997,
(6) Février 1989-novembre 1992,
(7) Elle ne supportait plus d'entendre l'érotisme torride du producteur qui deux étés consécutifs avait affolé dans "La coulée douce", à l'heure de la sieste (15h), la libido des auditeurs. Grâce à la reconnaissance de Maheu Mermet créera "Las-bas si j'y suis" à la rentrée 1989,
(8) Ce n'est pas le Pdg qui n'a pas renouvelé le contrat de Mermet, mais la directrice de France Inter Laurence Bloch,
dimanche 23 novembre 2014
Sophie la girafe en guimauve sans sucre…
Vendredi dernier, ne possédant pas le numéro de téléphone de mon correspondant à Radio France, j'appelle le standard. Et, cette fois-ci, j'ose demander à la standardiste son prénom car je distingue mieux sa voix que celle des autres ou disons que je la reconnais aisément. "Sophie" me dit-elle et, quelques secondes après, associe son prénom avec celui de la girafe qu'on offre aux jeunes enfants pour qu'ils la mâchouillent (sic). Je lui fait part de mon expérience en bâton de guimauve (racine non sucrée), moins plastique. Nous rions.
Je me présente à mon tour et lui dit qu'à la radio j'aime aussi les autours. Nous évoquons "Lulu" de Yann Paranthoën, Kriss… Cela fait des années que je téléphone au standard de Radio France, cette fois-ci j'ai osé engager un mini-dialogue et identifier une voix qui participe aussi de la grande maison de la radio. Une voix, des voix cachées, discrètes mais qui s'entendent, se reconnaissent. Un peu comme la voix de Colette Bonnier, autrefois celle de France Culture.
C'est une toute petite chose qui nous est arrivée à Sophie et à moi mais ce fût un bon moment, sur le fil de la voix et de la chaleur humaine.
vendredi 21 novembre 2014
Aux Archives… fissa
Aperçu archives de Mario Gauthier (cc by-nc 2.0) C. Baudet/Syntone |
Dans une semaine les Archives nationales accueilleront une journée d'étude sur le thème : "Les archives et la radio. Évolution de l'usage des sources : le cas de la Grande Guerre" (1). L'enjeu des archives radiophoniques comme d'un projet de société n'intéresse ni les pouvoirs publics ni la presse. Comme si évoquer le mot "archives" renvoyait à l'image de la poussière et du… passé écrasé par l'immédiateté du présent.
Je ne me lasse pas de poursuivre cette quête qui pourrait ressembler à celle d'un Don Quichotte moderne qui serait passé des moulins à vent aux ondes radiophoniques. "Au-delà de cette journée se posera la question d'un support de diffusion de ces archives au plus grand nombre et leur éditorialisation. C'est tout le patrimoine radiophonique qu'il conviendrait d'éditorialiser. Programme de Titan ? Sans doute. Il est urgent de se mobiliser pour cette cause mais qui le veut vraiment ? " (2)
Cette année le centenaire Jaurès, le centenaire de la Grande Guerre mobilisent et sur mobilisent les archives, les officielles comme celles des particuliers. Les Français sont attachés à leur patrimoine, le patrimoine radiophonique en fait partie. Gageons que le 28 novembre quelques chercheurs, quelques professionnels de la profession, quelques auditeurs aient envie de "pousser le bouchon" un peu plus loin.
À bon écouteur-archiviste salut !
(1) Programme sur http://calenda.org/308904 . Entrée libre aux Archives nationales, site de Pierrefitte/Seine,
(2) Mon billet du 27 octobre
jeudi 20 novembre 2014
Le coup de trique média via Médiamétrie
Libération a très bien résumé l'affaire. Mais Joël Ronez, ex directeur des Nouveaux Médias de Radio France, a fait encore plus court sur son compte twitter : "La vraie info #AudiencesRadio généralistes : tout le monde se ramasse la gueule sur un an, sauf @franceculture qui explose à 2,2 !!! #Bravo". On imagine mal Ronez il y a six mois s'exprimer avec autant de délicatesse (1).
Allez stop ! On notera que Mathieu Gallet avant d'être l'invité du Petit Journal de Canal + (3) avait répondu à l'ITW du site Ozap et annoncé ça : "France Info n'a-t-elle pas pour vocation de devenir le média global d'informations en continu que le service public n'a pas ? France Télévisions n'a pas de chaîne en continu. Nous, on a une radio avec une marque incroyable. Cela fait partie des réflexions du moment par rapport au contrat d'objectifs et de moyens qu'on doit négocier avec l'Etat. Nous devons nous positionner comme un média radio/vidéo/internet d'info en continu du service public. En Europe, la France est le seul pays à ne pas avoir de chaîne 100% info ! Ce serait plus qu'une chaîne de télé, mais un service global d'infos en continu qui mélangerait la radio, la vidéo et le numérique. Le service public ne peut pas se priver d'un média global d'info en continu !"
(1) France Inter passe de 9,9% à 10%,
(2) "Propulsée" de 11.9 à 11.6 sur 1 an... RT @erenault: L'"effet Ruquier" propulse RTL en tête des audiences http://www.lefigaro.fr/medias/2014/11/19/20004-20141119ARTFIG00062-l-effet-ruquier-propulse-rtl-en-tete-des-audiences.php …"(3) Dans le blind-test de Yann Barthès, Gallet n'a pas reconnu la voix de Daniel Mermet. Pour autant la TV qui parle "autant" de la radio ça faisait longtemps et… je suis "tombé dessus" par hasard. Avant dans le Grand Journal, pour parler radio, Léa Salamé (Inter), Thomas Sotto et Morandini (Europe 1).
mercredi 19 novembre 2014
Kriss, portrait sensible… un inventaire à la Prévert
Il y a 5 ans Kriss quittait les ondes terrestres, sans doute pour rejoindre les ondes célestes. Le 2 juillet 2004, sur France Inter, Kriss fermait sa grande malle de "Portraits sensibles" (1) entrouverte quatre ans auparavant. Je retranscris ci-dessous sa désannonce de 3'30" qui mieux que tout, (même sans sa voix), résume Kriss dans toute sa plénitude…
"C'était quatre ans de portraits sensibles, sept-cent-soixante-neuf précisément et j'entends des voix qui s'emmêlent, se confondent et se superposent des voix de paysans et de facteurs de clavecins, de danseurs de claquettes et de patrons de bistrot, de dentellières et d'amazones, des voix timides, des voix trop fortes, des accents rugueux, des voix qui roucoulent, des bribes de phrases qui me nouent la gorge et d'autres qui me font rire, des généreux, des allumés, des courageux, des insupportables, des emberlitricotés (sic), des somptueux,
Je suis, je suis une baleine amoureuse qui nage la tête en bas disait l'un, quand je trace un sillon avant de semer, disait l'autre, j'essaye de faire en sorte qu'il soit beau, je sais je perds du temps mais j'aime ma terre, et tous racontaient comment c'était quand ils étaient petits, le bonheur ou la terreur et comment ils ont osé rêver, risquer et sortir des chemins tracés, ils se sont dessinés leur vie en dehors des modèles hypocrites d'un faux bonheur préfabriqué,
Merci, merci à chacun d'eux, aux sept-cent-soixante-neuf de nous avoir un brin redoré l'image de marque de l'humanité, et puis merci à vous aussi parce que c'était pas gagné d'avance de faire une émission qui marche en faisant les portraits d'inconnus, il fallait pour qu'elle trouve sa place des gens curieux et bienveillants de l'autre côté du poste, alors pourquoi arrêter ? Ben parce que quatre ans c'est bien, mais se renouveler, tenter une nouvelle aventure c'est passionnant aussi, et puis à force d'entendre des gens me raconter comment ils avaient bifurqué dans la vie, osé changer, pris le temps de respirer, ah la contagion vous savez,
J'ai demandé une hebdo, je sais pas encore quelle heure j'aurais, ni combien de temps mais je la rêve bien dans cette énergie-là la prochaine émission. Pour l'instant elle s'appelle "Disponible, avec et sensible" mais elle peut changer de titre sans problème, pêchue, souriante, nomade dans le corps et dans la tête, envie de savoir ce qui se passe quand on se donne la disponibilité de répondre oui à l'inconnu, au futur, au hasard, aux utopies, alors on entend de la musique, on entre, c'est quoi là ?
Envie de savoir ce que nous mijote l'avenir, parce que moi je rencontre plein de gens qui ont peur de l'avenir, mais quand je leur demande s'ils auraient préféré naître un siècle plus tôt, alors là pour rien au monde. À quoi rêvent les archis quand ils sont pas obligés d'obéir aux contraintes, avec quels robots vivrons-nous et comment faire pour les apprivoiser sans qu'ils nous mangent, quelles sont les utopies contemporaines ?
Mais le futur c'est aussi une femme enceinte, un papy qui plante de la coriandre et qui en savoure déjà le goût, un type qu'attend sa greffe du foie, tiens puis j'ai envie aussi de faire des farces, envie de faire confiance au hasard aussi et le cultiver un peu, on court après les Indes on découvre l'Amérique, on va rendre visite à "Chérie Marie chérie" on rate l'embranchement, on se trouve dans un champ avec un beau berger, hasard,
Oh oui je sais, tout ça ça fait un peu désordre mais la rentrée c'est dans deux mois, en ce moment l'important c'est de s'agiter les méninges avec tout ça en vrac et voir ce qui va sortir du shaker…
Et la Kriss vous embrasse."
Quand les bonnes ondes se croisent, celles de Kriss, de l'Ina et de Radio Fañch…
La désannonce de la dernière de " Portraits sensibles"…
(1) Du lundi au vendredi à 14h30. Pour la dernière Kriss recevait Gilbert Cotteau, aventurier social et fondateur de l'association Astrée.
Artur/Chancel : les deux font la paire…
José Artur |
En 1972, le Pop Club (1) a sept ans et déjà de belles heures inscrites à l'histoire de la radio. En ces temps de révolution des mœurs et des mentalités "on est pop ou on l'est pas". Et quand on l'est le transistor finit toujours sous l'oreiller. Et le lendemain au lycée il y a deux camps les "Campus" (2) et les "Pop". Choisis ton camp camarade.
Mais en 1972 Georges Brassens peut faire le "Pop" sans avoir à rougir de la pop qui a tout submergé. Georges Brassens est dans le cœur des jeunes comme dans celui des "croulants" (3). Pour José Artur, Brassens a toute sa place dans son émission. Si Brassens a du mal à se départir de sa légendaire timité, Artur fait tout pour le mettre à l'aise. Le tutoiement n'est pas ici une connivence factice avec une "vedette" telle que pourra la pratiquer un Michel Drucker. Artur cherche vraiment à ce que Brassens se sente chez lui et se laisse aller à quelques confidences de sa vie d'artiste.
L'ina publie demain "José Artur reçoit Georges Brassens" soit 50'43" de bonne compagnie "au coin du feu". Vendredi dernier dans l'Agora de Radio France, au cours de l'émission "Si tu écoutes j'annule tout" (4) Artur a lancé un appel vibrant aux auditeurs qui en leur temps auraient enregistré les "Pop" de Barbara, Yves Montand, Serge Reggiani, Jacques Brel, Maria Callas, Jacques Dutronc ou encore d’Otis Redding (5).
Jacques Chancel |
Jacques Chancel "revendique" 3600 Radioscopies (6) donc si vous êtes aficionados d'archives les 5 volumes publiés par l'Institut national de l'audiovisuel (Ina) ne pourront rassasier votre soif d'écoute. Le volume 5 qui sera publié demain recueille les entretiens de Chancel avec Raymond Aron, Elisabeth Badinter, François Châtelet, Catherine Clément, Alain Finkielkraut, Michel Foucault, Vladimir Jankelevitch, Bernard-Henri Levy, Michel Serres, Gustave Thibon, soit 8h45' de bonheur.
De bonheur oui, car il s'agit de prendre la mesure du temps où la radio prenait le temps de la conversation, de l'écoute et de la durée. Ici vous n'entendrez pas de jingles intempestifs, de chroniqueurs s'esclaffant, d'experts pédants, de spécialistes fumeux ou de virgules pathétiques. Ça fait un bien fou aux esgourdes et à l'esprit qui a le temps de réfléchir et de penser ce qui est dit.
Imaginez un peu aujourd'hui à 17h sur Inter 56' de Jankelevitch ou 53 de Raymond Aron sans interruption musicale. Au fou ! Ben comment on faisait de 1968 à 1990 pour écouter ça avec ferveur ? Je l'ai déjà écrit "Radioscopie" est un marqueur culturel qui, jour à jour, conte une petite part de l'histoire en train de se faire (7). (Ré)écouter ces Radioscopies c'est (re)prendre le temps de vivre… la philosophie.
Ajout du 1er février 2015
Le 6 février, l'Ina et Radio France publient en CD "Flirtissimo" de José Artur
Trois flirts : Juliette Gréco, Bernadette lafont, et Marie Laforêt.
Vladimir Jankélévitch, Extrait Radioscopie, 8 octobre 1979
(1) L’inauguration du Pop Club eut lieu le 4 octobre 1965, en direct du « Bar Noir » de 22h à 1h du matin avec un générique de Claude Bolling interprété par Les Parisiennes. Trois heures de direct, cinq soirs par semaine, préparées par José Artur et son équipe : Claude Villers, Patrice Blanc-Francard, Bernard Lenoir… conçues comme un véritable magazine de l’actualité culturelle. Lancée pour 3 mois, l’émission sera à l’antenne de France Inter durant 40 années, jusqu’en 2005 (source communiqué de presse de l'Ina),
(2) "Campus" émission quotidienne créée par François Jouffa et animée par Michel Lancelot sur Europe n°1,
(3) Qualificatif apparu dans l'émission de Daniel Filipacchi "Salut les copains" sur Europe n°1, fin des années 50 et années 60,
(4) De Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek, France Inter, du lundi au vendredi 17h,
(5) Adressez vos enregistrements (bandes ou cassettes) Ina-Radio France, 15-19 avenue du Général Mangin, 75016 Paris… et envoyez-moi un commentaire !
(6) France Inter, 1968-1990, du lundi au vendredi 17h,
(7) 1300 Radioscopies sont en téléchargement sur Ina.fr
mardi 18 novembre 2014
Le Mouv', Mathieu Gallet et le dance floor…
Le Mouv' respire encore alors que tant d'ex-aficionados le croient mort (1). Et Mathieu Gallet de jouer au blind-test pour les animateurs de la chaîne. Pour être dans l'ambiance "musique" des trois jours de la (ré)ouverture et de l'auditorium, le Pdg du groupe Radio France a voulu donner un coup de pouce ou un clin d'œil particulier à la station "orange" dont on attend la nouvelle-nouvelle-nouvelle grille en janvier 2015. Sur la vidéo on cherchera les femmes et les animatrices ? Gageons qu'elle participeront à la prochaine aventure.
(1) Un compte twitter @ReviensLeMouv a été créé par des auditeurs pour rappeler au directeur de la chaîne, Bruno Laforestrie, que Le Mouv' a une histoire (agitée) et que les dits-auditeurs ne veulent pas qu'elle soit passée par "pertes et profits".
lundi 17 novembre 2014
Quelque chose a bougé…
Plan de l'auditorium vu de haut |
Beaucoup de lignes ont bougé à la Maison de la radio. Des lignes de force, des lignes d'espace, des lignes de déconstruction, des lignes de (re)construction et même sans doute des lignes de fuite. Nouvel auditorium, nouveau "104"… Toutes ces évolutions architecturales laissent présager - c'est le projet de Mathieu Gallet, Pdg de Radio France - des évolutions structurelles majeures (1).
Il ne peut y avoir d'un côté une véritable (r)évolution sans que la "mécanique" radiophonique ne participe au mouvement. Mais comment ? Certains visiteurs au cours des trois jours d'inauguration (2) se sont étonnés de ne pas croiser plus de producteurs de radio. Les vedettes et les autres sans doute ? Mais jusqu'à preuve du contraire la radio ne se fait et ne se fera pas dans l'Agora, dans la rue principale (de la porte A à la porte D), ou dans le hall. Dans ces lieux-vitrine des émissions auront lieu mais c'est en studio (et en cellules de montage) que les émissions continueront à se faire.
La radio peut se faire partout mais à priori elle va continuer longtemps à se faire dans les "lieux historiques". À la différence des années 60 "on" a pas encore créé un lieu dédié, - le "Bar noir" (ou le Bleu) - pour qu'un José Artur vienne y faire quotidiennement son Pop-Club, pour y faire accourir le "Tout-Paris" de la nuit, des théâtres et des cabarets.
Tout l'enjeu est bien de savoir comment le personnel de Radio France participe(ra), est (sera) associé à ce grand mouvement d'ouverture. Il y aura les lieux d'"exposition" (de la fabrique de la radio) et les lieux intimes de la fabrication. Comment tout cela va t-il s'imbriquer ? Là est la question.
Quelque chose a bougé jusque dans les fondations de cette honorable "jeune maison" de 51 ans. Attendons de voir ou d'entendre ce que vont provoquer les ondes sismiques qui lui tournent autour et à l'intérieur. Car, si elles n'ont pas changé de sens, elles ont sûrement changé d'époque et ça ça risque de s'entendre à tous les étages… Et ce ne sera plus seulement une question d'acoustique !
(1) Mathieu Gallet, Président-directeur général de Radio France, et toutes les équipes qui ont participé à l’organisation, se réjouissent de la réussite de cette grande fête. « Nous avons prouvé, durant ces trois jours, notre indéfectible attachement à notre mission de service public. Plus que jamais, nous devons faire vivre notre ambition : la radio de tous, la radio pour tous. C’est notre grand chantier de transformation pour les années à venir : consolider et redessiner notre offre radiophonique pour mieux servir tous les publics et mieux s’adapter aux nouveaux usages. » a indiqué Mathieu Gallet (in le site Espace public de Radio France)
(2) 14, 15, 16 novembre 2014
dimanche 16 novembre 2014
Nuits magnétiques, bonsoir
Dans le cadre du mois du film documentaire à Strasbourg, une soirée d'écoute du documentaire "Nuits magnétiques, bonsoir" de Christophe Deleu et Anna Szmuc aura lieu demain soir (1). Retour sur sa diffusion initiale.
Dans son interview à Marine Beccarelli, Alain Veinstein, créateur de l'émission, revient sur l'histoire de ce programme
(1) 20h à la Maison de l'image, 31 rue Kageneck,
samedi 15 novembre 2014
News & Niouses…
La nouvelle "rue" qui traverse la Maison de la radio |
• Bienvenue à la Maison de la radio
Hier c'était la réouverture de la Maison de la radio au public et l'inauguration du nouvel Auditorium. Dans son message d'ouverture Mathieu Gallet, le Pdg de Radio France, a eu la courtoisie de citer ses prédécesseurs, Jean-Paul Cluzel et Jean-Luc Hees, qui ont initié et suivi la quasi-totalité des travaux. Il a aussi cité le nom des studios, 102 et 103 qui ont disparu pour faire place à l'Auditorium. Dans ces deux studios il y a eu une histoire sensible de la radio, comme me le racontait Gilles Davidas quand nous faisions le tour de la Maison le 31 août.
Bienvenue à l'Ortf
• Voix et physique
Je viens de revoir "Le père Noël est une ordure" de Jean-Marie Poiré, où Christian Clavier fait remarquer à Thierry Lhermite qu'un physique ne correspond pas toujours à la voix qui y est associée. Pour preuve Christian Clavier qui, venant de faire connaissance avec Albert Simon, constate que son physique n'a rien à voir avec "la voix chevrotante restée dans la mémoire collective des Français."
• Un bruit qui court
Les producteurs de cette nouvelle émission de France Inter (1) ont eu l'idée de proposer aux auditeurs de faire leur propre remix à partir des sons des émissions diffusées. J'ai sélectionné celui-ci
• Kerouac
Arnaud Contreras, producteur à France Culture, toujours à l'affût de ce qui concerne notre compatriote Jack Kerouac, nous a alerté sur la recherche qu'ont fait trois de ses collègues québécois : "Sur les traces de Jack Kerouac".
• Une drôle d'union
Libération nous annonce qu'un genre de mariage "forcé" pourrait bientôt se faire entre rf8, plateforme de playlists propulsé par Joël Ronez et qui devait être la "Tour de Babel" de la musique en streaming et, Fip. Bigre de bigre. Cet article nous annonce que Fréderic Schlessinger, directeur délégué aux antennes et aux programmes de Radio France, proposerait que FIP multiplie les rotations quotidiennes des titres qu'elle met en avant. Deux "événements" qui vont modifier si ce n'est l'esprit au moins la lettre de cette chaîne qui aura 44 ans au mois de janvier prochain.
• Baladeur classique
France Musique fait un bond dans la modernité numérique en proposant ce baladeur classique. Si l'idée est bonne elle n'est pas sans rappeler la petite histoire de casque qu'Hervé Marchon poursuit pour Libé.
• Au Meyer de sa joie
Philippe Meyer poursuit son road trip de l'aménagement du territoire en passant chez ses potes de France Culture. Avec ce reportage à l'île de Groix on pourrait bien imaginer que Marc Voinchet ait la nostalgie du "Pays d'Ici".
• Et s'il vous reste des yeux pour lire l'interview d'Alain Veinstein par Marine Beccarelli…
(1) Comme un bruit qui court, France Inter, le samedi à 16h, en direct aujourd'hui de l'Agora de la Maison de la radio,
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