samedi 18 mai 2024

Frida Kahlo… plus qu'une vie !

Petit à petit en avançant (lentement) dans le XXè puis le XXIè siècle Frida Kahlo (1) finit par trouver sa place. Comme femme, comme peintre, comme révolutionnaire. Un symbole très fort, artistique et politique, de l'histoire du Mexique. Même si elle est née en 1907, elle acte sa naissance en 1910 l'année de la Révolution mexicaine.

Autoportrait










Jérôme Sandlarz, documentariste radio, propose pour France Culture (2) samedi 18 mai dans "Toute une vie” un portrait sonore d'une artiste qui, par ses créations, ses positions morales et politiques, ses engagements pour la culture indigéniste du Mexique, est un formidable acteur-témoin et sûrement une icône du XXè siècle.

Gérard de Cortanze "En 1929, c'est “l'autoportrait au temps volé”, corsage blanc, collier indien, les sourcils prononcés, le visage métis, c'est à dire qu'entre le premier auto-portrait et le second, elle est passée de l'européenne à la mexicanité et, à partir de là, ça va tout changer dans son rapport à la peinture. Je suis indienne, je viens de ce Mexique-là, je viens de cette Révolution-là et mes auto-portraits me suivront durant toute ma vie.” 

“Autoportrait, le temps volé”










C'est peu dire que le documentaire de Sandlarz nous donne envie de mieux la connaître, de lire sur cette artiste et d'aller vite (re)voir une exposition de Frida Kahlo. mais aussi en préalable essayer de comprendre sa relation (amoureuse et complexe), avec le peintre Diego Rivera (1886-1957). C'est aussi une très bonne entrée en matière pour s'intéresser à l'histoire du Mexique et de sa révolution (1910-1920), comme de l'“épisode” Trotsky au Mexique, ami de Kahlo et Rivera, qui y verra sa fin tragique (1879-1940).

Sandlarz sait avec finesse être à la fois dans le cadre et hors-champ. Laisser toute la place à celles et ceux qui savent évoquer l'artiste, eux-mêmes sans emphase et avec l'érudition suffisante pour nous faire regretter d'avoir attendu si longtemps pour découvrir Frida Kahlo. Et nous donner -furieusement - envie de (re)découvrir l'histoire du Mexique au début du XXè siècle. Pour "compléter le tableau” on se reportera à l'analyse de “Las dos Fridas”. 

(1) Magdalena Frida Carmen Kahlo Calderón, simplement appelée Frida Kahlo, est une artiste peintre mexicaine, née le 6 juillet 1907 à Coyoacán et morte au même endroit le 13 juillet 1954.
(2) Réalisation Angélique TibauTraduction et voix de Circé Henestrosa, Fanny Leroy.

“Autoportrait à la frontière
entre le Mexique et les États-Unis”, 1932











Le 7 septembre 2019, Jérôme Sandlarz produit pour France Culture, dans "Une vie, une œuvre”, Sergio Leone. Samedi dernier dans "Toute une vie", Alexandre Vuillaume-Tylski, proposait "Ennio Morricone”, très bon documentaire qui complète celui de Sandlarz.

lundi 13 mai 2024

La radio ? Mais de quelle radio parle-t-on ?

Depuis quelques semaines dans l'hypothèse d'une holding rassemblant les audiovisuels publics - Radio France, France Télévisions, France Média Monde et l'Ina - monte une petite musique des défenseurs de la radio. Quelques personnalités et quelques personnes s'inquiètent pour la radio qui dans le cadre d'un regroupement y perdrait a minima son âme a maxima sa visibilité. Mais de quelle radio parlent-t-ils donc quand la radio elle-même fait tout pour se fondre dans l'audio ? Au point que le projet stratégique 2024-2028 de la Présidente de Radio France, Sibyle Veil, s'intitule "Un service public audio pour tous".














Alors de quelle radio parle-t-on ? Car il faudrait que la radio elle-même ait aujourd'hui une identité forte au point de ne pas être l’objet de sa propre destruction en gommant méthodiquement depuis dix ans ce qui est son adn. Il en va bien plus qu'un changement sémantique d'identité en remplaçant le mot radio par celui d'audio. Audio qui participe à faire disparaître dans les programmes des sept chaines publiques le mot émission par celui de podcast. Audio qui vise (à terme) la délinéarisation des antennes pour les intégrer dans une plateforme qui devrait être mise sur les fonds baptismaux au quatrième trimestre de cette année. Ajoutons le mot “stock” (venu tout droit des épiciers) qui, fort de son estimable et colossal patrimoine, participe à le valoriser de rediffusions en rediffusions, diminuant drastiquement d'autant les créations nouvelles.

Pas sûr alors que M. Jeanneney, ex-Président de Radio France (1982-1986) ait pris toute la mesure de ces enjeux dans sa tribune du Monde, dans laquelle écrivait-il “Si l’on concentre enfin l’attention sur Radio France, le projet apparaît spécialement inquiétant. Il est inutile de rappeler la magnifique originalité, sur les ondes, de la voix et de la musique, sans les images. Mais on se doit d’insister sur la belle capacité d’adaptation aux innombrables défis du numérique dont fait preuve cette entreprise, au profit de tous les prestiges de la culture et d’une information sereine : les sondages prouvent abondamment ce succès. Elle n’y parvient que parce que sa liberté n’est pas empêtrée dans des liens extérieurs.” Qu'il défende ardemment la radio publique c'est tout à son honneur, mais il n'aborde pas le projet stratégique de Sibyle Veil qui va beaucoup plus loin pour, lui-même, effacer la radio, au profit d'un audio tendance, qu'un quarteron de geeks (loin d'être en retraite) a méthodiquement imposé à la radio.




Il en va de même pour la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédia) qui, le 6 mai, dans une de ses publications affirme : “Censée réaliser des économies et simplifier le mode de gouvernance, cette réforme s’annonce coûteuse, chronophage et déstabilisatrice. Les médias de l’audiovisuel public possèdent des réalités différentes. Les réunir dans une seule et même superstructure alourdirait considérablement leur fonctionnement.” CQFD. Pour autant nous n'avons, de leur part, rien lu ni sur le projet stratégique, ni sur les bouleversements à venir sur les restructurations métiers et la diminution effective des moyens affectés aux programmes et à la création radiophonique. Alors une fois encore de quelle radio parle-t-on ? Ni Jeanneney ni la SCAM n'ont l'air d'avoir pris la mesure de la mue radicale qui va se concrétiser à la prochaine rentrée avec ou sans holding.

Dans Télérama, le 7 mai, Marion Mayer écrit : “Une suppression de 4 000 heures de travail des réalisateurs est prévue pour la grille 2024-2025 de France Culture, soit « 42 semaines », ou « au moins trois émissions », selon les différents syndicats contactés. À la place du traditionnel duo réalisateur-technicien – le premier étant en charge de la conception artistique, le second, responsable de la mise en œuvre –, il ne resterait plus qu’un technicien (devenu technicien chargé de réalisation ou TCR, au terme d’une formation). Il mènerait seul sa barque avec le producteur de l’émission. Une réorganisation qui suit le modèle de celles appliquées en 2022 à France Musique. Les moyens avaient alors été redéployés sur le podcast natif, quitte à proposer davantage de rediffusions ou d’émissions faciles à réaliser, par exemple une alternance entre musique et commentaires.” (2) Ça mange du pain. Alors de quelle radio parle-t-on ? De celle dont les managers coupent systématiquement les vivres aux programmes et jamais celles de l'armée mexicaine de cadres en tout genre qui eux imputent gravement la masse salariale ?




Attendons de pied ferme les deux jours que l'Assemblée Nationale, les 23 et 24 mai, va consacrer à l'audiovisuel public (3) et guettons combien de députés vont s'intéresser pour la radio, aux programmes, aux émissions, aux moyens de production, à la redéfinition des métiers, à l'évolution des compétences, etc etc. Et les bouleversements à France Inter. Et surtout si l'un ou l'une d'entre eux évoque la mutation de la radio en audio et ses conséquences intrinsèques sur le média. De quel radio parleront-ils donc ?

(1) La fusion de l’audiovisuel public nous ramènerait au temps antédiluvien du gargantuesque ORTF”, Jean-Noël Jeannneney, Le Monde, 13 avril 2024,
(2) L'augmentation de 20% du cachet accordée aux autrices et auteurs de documentaires (à partir de juin 2024) est “écrasée” par la diminution drastique du temps de réalisation global des émissions d'une grille. Petit à petit ce sont tous les métiers liés à la création radiophonique que les directions veulent hybrider. Et jouer fermement sur la masse salariale, soit de moins en moins de personnes pour "faire de la radio”…

(3) La Commisison des Affaires Culturelles de l'Assemblée examine le texte législatif ce mardi après-midi et mercredi 14 et 15 mai. Sachant que le gouvernement y apporte un amendement : La présente proposition de loi comporte une importante réforme de l’audiovisuel public à laquelle le Gouvernement souhaite y adjoindre une fusion-absorption des sociétés France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et Institut national de l’audiovisuel au sein de l’entreprise unique France Médias.” Soit holding au 1er janvier 2025, fusion au 1er janvier 2026.

mardi 7 mai 2024

Le moment… Salamé !

La journaliste, Léa Salamé, fait de plus en plus parler d'elle, particulièrement pour certains de ses propos choquants et/ou inquiétants. De la TV je ne dirai rien je ne regarde pas cette resucée des émissions d'Ardisson et de Ruquier. Par contre à la radio, suite à la matinale tunnel de France Inter (le 7/10), le 1er mai, elle a fait réagir sur les réseaux bon nombre de femmes (et de quelques hommes sûrement). Interviewant Juliette Binoche, venu évoquer sa condition de jeune actrice à ses débuts, Léa Salamé dit : “que certaines victimes de violences sexuelles “se sont laissées faire”. Comme le rapporte le magazine Elle (1). Petit à petit l'icône médiatique se dévoile et écorne l'image bien lisse de la journaliste-star.

Capture d'écran sur X








Il se trouve que ce fameux 3 mai d'agitations à France Inter, un internaute remet en avant sur X, une vidéo Kombini du 19 avril 2023. Ce jour-là, David Costello-Lopes, reçoit dans "Small talk" Léa Salamé. L'extrait qu'il choisit fait dire à Salamé "Peu importe la question, peu importe la réponse, il faut qu'il y ait un moment." Ce qui fait ajouter à l'internaute, Alexandre Salcedo “Est-ce que le problème fondamental du journalisme actuellement ne vient pas précisément de cette recherche tête baissée du moment au détriment des faits et de la vérité ?" Ce qui fait aussi réagir Joëlle Losfeld sur X "Et c’est dit avec une force de conviction qui accentue la faiblesse du propos. My god.”

Après les “Nouveaux philosophes" créés au milieu des années 70, Léa Salamé vient donc à elle toute seule d'inventer le “Nouveau journalisme“ ou la création permanente d'un moment ! Que dis-je DU moment ? Bigre ! Vite qu'elle écrive le manuel du parfait et de la parfaite “Momentiste" qu'on s'arrachera à Sciences-Po et dans toutes les bonnes écoles de journalisme. Voilà une bonne occasion de conseiller à Adèle Van Reeth, Directrice de France Inter, de proposer à la rentrée 2024, l'émission "Le moment Salamé" qui alors pourrait, à elle toute seule, coiffer tous les moments existants sur la chaîne entre 9h et 10h (et pourquoi pas jusqu'à 11h ?). Au risque qu'auditrices et auditeurs reprennent en chœur "Allo moment bobo !!!

(1) Le 3 mai 2024, https://www.elle.fr/Societe/News/De-nombreuses-femmes-rappellent-a-Lea-Salame-qu-aucune-victime-n-est-coupable-des-violences-sexuelles-subies-4232573

lundi 6 mai 2024

France Inter : le hochet est cassé…

Le hochet c'est celui qu'agitent les médias et plus particulièrement la presse à l'endroit de la station généraliste de Radio France qui depuis 2019 caracole en tête des audiences. Des journalistes, dans tellement de journaux, raffolent tant des belles histoires qu'ils en font des caisses pour développer une saga qui surjoue des personnages (et des intrigues) dignes d'une série aux épisodes à rallonge. Les super directrices (Bloch & Van Reeth), les super journalistes, les super animatrices et animateurs des programmes resserrés de 5h à 23h. Un 18/24 tellement moins excitant que le 24/24 disparu en 2012. Malgré une ascension irrésistible de la chaîne voilà que le tableau, si bien encadré, se déchire, des personnages s'effacent et le décor s'assombrit au point qu'il ne faut pas être grand clerc pour voir l'orage imminent s'abattre sur ce que d'aucuns appellent encore "le vaisseau amiral" (de la radio publique).

Capture d'écran









Mais n'allons pas si vite. Le 21 avril alors que la France apprend dubitative que les Parisiens (quels Parisiens ?) rentrent de vacances, la TV publique, pas bégueule, offre, via France 5, une heure médiatique à France Inter. Sonnez hautbois, résonnez musette. Les tutelles, la Cour des Comptes et l'Arcom ne pourront pas dire que les entreprises publiques audiovisuelles ne font pas tout pour se rapprocher ! Mélanie Taravant, présentatrice de C Médiatique (C fou les titres des émissions sur cette chaîne) a invité Adèle Van Reeth et Sonia Devillers. Soit, la directrice de la chaîne depuis la rentrée 2022 et la journaliste chargée du 7h50 de la matinale surdimensionnée de 7h à 10h.

En 57' l'émission va enfiler les perles. Essayer de nous convaincre que c'était un bon choix de déplacer Devillers à 7H50  (elle, spécialiste des médias et des pipoles) et de laisser sa place à Léa Salamé qui fait strictement la même chose (chacune avec tellement de compassion, d'empathie et d'admiration pour leurs invités). Van Reeth justifie ce choix par son désir de rebooster l'interview de 7h50 par une non-spécialiste de la politique (c'est le moins que l'on puisse dire). Mais Tarravant ne jugera pas utile de demander à Van Reeth quelle "plus value" elle pouvait attendre de Salamé à 9h20. Ben non, des fois qu'il n'y aurait rien d'autre à dire qu'un très évasif "Pourquoi pas ?".

Les mini reportages in situ à France Inter (sur quelques émissions) sont d'une banalité absolue et tout ce qui s'y entend est a minima convenu a maxima tellement peu intéressant qu'on se demande qu'elle pouvait être l'objectif d'une telle promotion… gratuite ? Une émission en roue libre, absente de tout regard critique, qu'il aurait du être incrusté "publi-reportageau coin supérieur droit de l'écran. Si Taravant s'esbaudit en début d'émission pour annoncer que c'est la première fois que C Médiatique consacre un sujet unique à l'émission, elle n'a pas non plus jugé utile de nous dire pourquoi.

Autrefois, au néandertal de l'audiovisuel public, l'ORTF diffusait à la télévision "France Inter Magazine" (1). L'occasion pour l'Office de faire connaître aux téléspectateurs les coulisses de France Inter. Pierre Bouteiller, Gérard Sire, le Journal parlé (sic), Route de nuit, La revue de Presse,… Seules occasions pour les aficionados de voir celles et ceux qui animaient l'antenne.

Un n° de la revue papier
de l'émission

















Intermède
Dans sa tribune du 13 avril dans Le Monde, Jean-Noël Jeanneney, historien et ancien Président de Radio France (1982-1986) écrit tout le peu d'estime qu'il a pour la holding/fusion des audiovisuels publics. "Toute l’expérience de la vie politique et administrative rappelle une chose assez simple : ajouter un niveau supplémentaire dans le millefeuille des pouvoirs quand ceux-ci sont constitués de longue date, bien loin d’alléger les coûts, conduit à les alourdir. Car les postes créés ne conduisent jamais à supprimer complètement ceux que les nouveaux titulaires ont vocation à surplomber. Pas d’économie réelle, donc." (2)

Avis de tempête pour ne pas dire de… typhon
Radioscopage inattendu d'effets d'annonce en tout genre. Guillaume Meurice ayant réitéré sa blague prépuce dans le dernier épisode du Grand dimanche soir (28 avril), la Direction d'Inter l'a aussitôt convoqué à “un entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire” (16 mai) pouvant aller jusqu’à son licenciement. Ça grogne grave dans les couloirs jusqu'aux journalistes qui soutiennent l'humoriste. Rapprochement inédit Rédaction et Programmes !

Pour ajouter de l'huile sur le feu la Direction annonce de grands changements pour la rentrée. Les journalistes Charlotte Perry, Antoine Chao, Anaëlle Verzaux, Giv Anquetil, ne seront plus à l'antenne (3). Formés à l'école "Là-bas si j'y suis" (1989-2014) de Daniel Mermet. “Depuis la fin de “Là-bas”, en 2014, ces voix, plutôt de gauche, ont été progressivement invisibilisées, fragilisées, regrette un producteur sous couvert d’anonymat. Cette fois, c’est le coup de grâce.(4).

Pour La Terre au carré, c'est la fin de l'émission telle qu'elle existe : "Mathieu Vidard souhaite faire évoluer son émission vers davantage de récits écologiques et scientifiques” (4). Et pour compléter le tableau Le grand dimanche soir verrait une diminution de son budget ! Ce n'est sûrement qu'un début… mai et juin n'en finiront pas de compléter les bouleversements attendus sur France Inter qui a un nouveau Directeur des programmes. Qu'attendre de Jonathan Curiel venant de M6, sûrement un grand connaisseur de radio, quandTélérama (1er mai 2024) titre un de ses billets "RTL (filiale de M6) en crise d'identité" ?


Lucien Jeunesse, animateur légendaire
du Jeu des 1000 F, France Inter,

















Que cache ce grand bouleversement alors que dans quinze jours, les 23 et 24 mai, l'Assemblée Nationale débattra de la proposition de loi sur l'audiovisuel public et la probable création de la holding "France Médias" ? Les tensions sont vives à Radio France dont sa présidente, Sibyle Veil, continue a manifester son opposition à la fusion quand Delphine Ernotte, Pédégère de France TV pousse à la fusion.

Pour autant la bluette de C Médiatique a fait Pschiiittt ! Elle montre que la propagande a ses limites et que, malgré ses efforts, le geste de la TV vers la radio est juste superfétatoire. Comme l'annonce de Stéphane Sitbon-Gomez, Directeur des antennes et des programmes, dans la Tribune Dimanche (5 mai) "À la rentrée nous donnerons encore plus de place au "Jeu des 1000€" en le diffusant désormais deux fois par semaine, le samedi et le dimanche.“ Roulez Jeunesse… Un tel rapprochement stratégique ne va sûrement pas manquer de convaincre la représentation nationale du bien fondé de l'urgence d'imposer une holding ! 

(1) “Magazine France Inter“ est diffusé sur la 1ère chaîne de Télévision du 4 janvier au 28 juin 1971, soit 22 numéros d’environ 12’ chacun (source Inathèque). “Micros et caméras” diffusé à partir de 1965, même chaîne le sera jusqu’en 1972. Cette dernière rendait régulièrement compte de l'activité de la radio et de la télévision,

(2) Invité, le 29 avril, sur France Inter à débattre avec Laurent Lafon (Union centriste) sénateur, président de la commission de la Culture au Sénat et auteur de la proposition de loi sur la holding. Membre du Conseil d'Administration de Radio France. Ce "débat" courtois et poli n'a fait entendre "raison" ni à l'un ni à l'autre des débatteurs !

(3) Perry "Des vies Françaises", Chao"C'est bientôt demain", Verzaux "Le jour où", Anquetil "La terre au carré", + la chronique quotidienne de Camille Crosnier dans "La terre au carré”. Aussi "La Librairie francophone", d'Emmanuel Kherad,
(4) A France Inter, journalistes et producteurs s’inquiètent pour leur liberté d’expression“, Aude Dassonville, Le Monde, 3 mai 2024,