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Chaque lundi, jusque fin juin 2018, je vous raconte, ici, les prémices de ce qui a pu présider aux "événements" de mai 1968. Avec des archives audio radio en exclusivité, les sources de la presse nationale et régionale, les témoignages de quelques témoins précieux et… mes propres souvenirs.
9. La grande récré de Jacques Tati *
Pendant dix ans, de 1976 à 1986, Claude-Jean Philippe a animé sur France Culture, le dimanche soir (19h10-20h) "Le cinéma des cinéastes". Je vous parle d'un temps où France Culture n'était pas la chaîne du bavardage permanent et de l'info en surdose. Celle qui confiait à des "connaisseurs" des sujets qu'ils maîtrisaient dans le souci de transmettre pas celui de parader. Quand, aujourd'hui, un animateur omniscient fanfaronne tous les soirs sans rien savoir faire d'autre que de gloser pour gloser. Du baratin, de l'emphase et de l'auto-satisfaction. Tel autre le dimanche qui, tellement imbu de lui-même, s'écoute parler et bafouiller. Ne parlons pas des émissions "bouche-trou" et inutiles censées captiver l'auditeur coincé le dimanche au péage de Rocquencourt.
Claude-Jean Philippe sublimait le cinéma à la radio comme à la télévision chaque vendredi à la fin d'"Apostrophes" de Bernard Pivot. Il dit à France Culture son credo pour ce cinéma des cinéastes qu'il appelle de ses vœux à être aussi celui des spectateurs. Ici, il s'entretient avec Jacques Tati. Un phénomène de société ce Tati ou plutôt un Tati qui observe de façon aiguë les phénomènes (modernes) de société. En se mettant en scène dans les vacances de M. Hulot, Un jour de fête, Mon oncle ou dans une récré (Playtime) semi-tragique.
Alors 68, une autre récréation (Playtime) ?
En intégralité et exclusivité jusque fin novembre,
Alors 68, une autre récréation (Playtime) ?
En intégralité et exclusivité jusque fin novembre,
* Cet article aurait du paraître vendredi dernier (Série 67/68)… et celui de vendredi ce jour ! Erreur d'aiguillage.