mardi 4 mai 2021

Sergio Leone… un documentaire comme on les aime tant !

C'est Twitter qui, la semaine dernière, m'a incité à la réécoute de "Sergio Leone, l'expérimentateur populaire", documentaire produit par Jérôme Sandlarz, réalisé par Anna Szmuc pour France Culture. Quand on aime le cinéma, quand on aime (ou vénère) Leone on se régale. Et même si on en sait beaucoup sur le bonhomme, on en apprend toujours un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. Ce documentaire est dans la veine de ce que France Culture peut faire de mieux quand elle ne colle pas aux basques de l'actualité tyrannique ou des tendances sanitaires à géométrie très variable.

Sergio Leone et Claudia Cardinale sur le tournage de
"Il était une fois dans l'ouest" en 1968.
 
Crédits : Paramount/Getty Images - Getty












La bonne affaire c'est que Jérome Sandlarz nous raconte une histoire… enchantée. Il connaît cette histoire et semble bien lui-même s'enchanter d'un parcours artistique hors du commun. On refait le film, les films. On détricote et retricote les scènes cultes, les répliques. On met les images (dans l'ordre) sur les musiques d'Ennio Morricone. On se rejoue les morceaux avec ce qu'on a sous la main. Ou on siffle. Ou on agite ses doigts sur la table. Sur l'ordi ou sur la casserole qui n'en demandait pas tant. 

Anna Szmuc a tout bien monté/réalisé, dans une belle progression dynamique. J'ai découvert (il n'est jamais trop tard) que Marc Mazza (Mon nom est personne) est français. Noël Simsolo entendu si souvent sur France Culture m'a donné envie de me plonger dans son livre d'entretiens (1). Et j'ai été enchanté des analyses de Jean-François Giré, réalisateur. Que demande le peuple ? Ça justement. 

Et si le titre nouveau de l'émission "Toute une vie" colle bien à Sergio Leone, "Une vie, une œuvre" fonctionnait parfaitement ! Bravo à Sandlarz et Szmuc qui savent enchanter/réenchanter France Culture.

En attendant le player, ici…


(1) Conversation avec Sergio Leone, Noël Simsolo, Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, 2006,
(2) Avec le moins possible de préalables en parlottes qui n'apportent rien au documentaire et ont trop souvent l'habitude de déflorer le sujet !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire