jeudi 17 mars 2016

Marie-Christine Thomas… for ever

Marie-Christine Thomas







Ça n'arrive pas tous les jours qu'un producteur, une productrice de radio (publique) rende hommage pour son départ en retraite à un réalisateur ou une réalisatrice. Sonia Devillers, qui anime L'instant M sur France Inter (1), l'a fait ce mercredi 16 mars en fin d'émission pour saluer la longue carrière de Marie-Christine Thomas à France Inter (2. Et sont venus témoigner au micro Jacques Pradel, Patricia Martin, et Isabelle Giordano, avec sobriété, émotion et une vraie reconnaissance.

Une vraie reconnaissance pour celle qui, dans l'ombre, met chaque jour en lumière un producteur, une productrice, véritable "colonne vertébrale" de l'émission, alter-ego et quelquefois co-animatrice comme l'a si bien dit Jacques Pradel (3). Devillers a trouvé les mots justes (pour en cabine faire pleurer Marie-Christine Thomas) et, pour les auditeurs, prendre au cœur ces presque 4' d'hommage sobre et sincère : "Une page qui se tourne et un beau livre qui reste!".

Oui, Sonia Devillers aura eu beaucoup de chance d'être "passée entre les mains"… - et les oreilles - de Marie-Christine, car, au-delà de son professionnalisme la réalisatrice avait la mémoire de la radio, d'une radio ciselée, élaborée, manufacturée jour après jour, émission après émission, année après année. Des grandes heures de la chaîne à aujourd'hui.

On s'habitue à un nom désannoncé à la fin d'une émission. J'entends Brigitte Vincent citer Gilles Davidas, Bernard Lenoir MichèlE Soulier, Kriss Michèle Bedos, Jean-Louis Foulquier Adèle, Agnès Gribes Jean Garretto et Pierre Codou, Foulquier Maryse Friboulet, et tant d'autres qui composent la petite musique de notre mémoire radiophonique.

Nous avons prévu depuis un an déjà de nous revoir avec Marie-Christine Thomas pour que, cette fois-ci au micro, elle nous raconte son long chemin de radio et quelques-uns de ses souvenirs. D'ores et déjà, belle vie nouvelle à venir, Marie-Christine, et que les vents de Bretagne te portent là où tu aimeras voyager.

(1) Du lundi au vendredi 9h41,
(2) Thomas Baumgartner, avait fait de même pour la dernière d'#Antibuz, sur France Inter, le dernier jour de la grille d'été pour le départ en retraite d'Adèle qui, elle aussi, avait passé de nombreuses années à France Inter, avec entre autres autres, le témoignage de Pierre Wiehn, directeur de France Inter (1974-1981),
(3) J'entends "pour toujours" la voix de Jacques Pradel désannoncer "Marie-Christine Thomas".

9 commentaires:

  1. Bonsoir ma cousine
    Ca fait chaud au coeur de lire tout cela, tu peux en être fière, nous te souhaitons Maryse et moi une bienvenue au club
    On t'embrasse
    Bisous

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    1. Salut Albert ! Tu inaugures ici mon "blog de rencontres"… J'ai fait suivre ton message à l'intéressée. ;-)

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    2. merci mon cousin. a bientot en presqu'ile ! plein de bises a tous.
      merci a Fanch aussi

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    3. J'espère, cousin Albert, que tu apprécieras cette merveilleuse "boîte aux lettres de Radio Fañch… À la revoyure au pays ;-)

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  2. Bonjour FANCH, pour info
    Jeudi 10/03
    Fabrique de l'histoire
    "Vive les auditeurs"
    Thème :
    l'Histoire Régionale
    Thomas Peronno
    Le site : En Envor
    Kenavo

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    1. Merci Jacques, j'irai écouter ça… quand je serai sorti du bois ;-)

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  3. Bonjour, c'est la première fois que je m'exprime sur ce blog, bien que je suive régulièrement son actualité. J'ai été très touché par le départ de Marie-Christine avec laquelle j'ai travaillé dans l'équipe à Pradel (Adrénaline et contact). De cette collaboration j'en garde un souvenir indéfectible, comme mon attachement à ce personnage de France Inter, qui a toujours eu à l'esprit que nous donnions le meilleur de nous même et de rechercher l'harmonie pour la mettre en ondes, quel talent !!!

    encore merci Marie -Christine pour tout ce que tu nous as apporté, pour ton sérieux et ton professionnalisme, qui n'a jamais failli, au coeur du tumulte et du chahut, que nous provoquions volontairement pour te déstabiliser, en vain !!! Profite bien et si tu es en Bretagne, c'est volontiers que je te ferais écouter le vent dans les voiles ...

    Philippe.P

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  4. Bonjour Sieur Fanch,

    Merci effectivement pour ce son que je n'aurais jamais entendu sans votre vigilance phonique !

    Merci aussi à Marie Christine Thomas que je ne connais pas, ne connaitrai jamais mais dont le nom m'est si familier (sans probablement qu'elle en ait elle même conscience).

    J'ai toujours eu du mal à comprendre ce nom de "producteur" qui d'un point de vue extérieur n'est pas très éclairant. Dans une de ses séries estivales, JF Remonté l'avait bien décrit à travers son ancien nom "metteur en ondes" (comme disait JC Averty, "mizzzz-en-ondes et collaboration artistique). Ca m'est toujours paru plus clair le fait de transformer une idée en ondes, plutôt que c'est obscur nom de producteur...
    Je n'ai jamais non plus compris pourquoi le nom des producteurs était systématiquement mentionnés sur les radios publiques (ce qui me semble la normalité) alors qu'ils sont quasiment toujours tus sur les radios périphériques (ce qui me semble l'anormalité).

    Quoi qu'il en soit, merci à Mme Thomas pour toutes ses émissions toutes ces années. On a comme l'impression qu'une génération Inter s'en va sur la pointe des pieds...

    A bientôt,

    Eric

    PS : à monsieur Fanch plus spécifiquement, quel plaisir de vous relire ! Non que vous ne bloggiez plus, mais la série Chancel m'a fait chanceler (dans le mauvais sens du terme). Appaté que j'étais par l'une de vos première chronique à ce sujet, j'ai écouté, écouté, jusqu'à ce que l'archive s'arrête au bout d'une dizaine de minutes. INCOMMENSURABLE frustration ! je vous avoue depuis ne plus lire les billets à cause de cela (faute avouée n'est que faute avouée !)

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    1. Bonsoir Eric,
      Bon, MCT n'était pas productrice hein ? Mais réalisatrice (en régie) ! Quand ici la productrice est Sonia Devillers. Productrice en radio veut dire "responsable d'une émission" et "au micro". Sur Inter on a toujours parlé d'animateur ou d'animatrice, sur Culture de producteur-productrice. Dans les deux cas le réalisateur est INDISPENSABLE… à la réalisation d'une émission.
      Que l'équipe technique soit nommée est un "minimum". Sans elle pas de radio !
      Quant aux radios privées qui ne désannoncent pas cela montre, entre autres, le peu de cas qu'elles font des métiers et des savoirs-faire de la radio.

      À la radio publique de nombreux binômes (réal/prod) ont fait les riches heures de la radio publique et de nombreuses femmes réal ont "tenu" les émissions qui ont fait date.
      Remonté avant de produire "Les années radio" (et de les écrire avec Simone Depoux, voir biblio sur ce blog) était réal et de fait "metteur en ondes" avec la collaboration indispensable d'un ingénieur du son.

      Quant aux "Radioscopie" tentez donc l'abonnement à Ina Premium à 2,99€/mois et vous pourrez chanceler à satiété et… plus si affinités. Le bonsoir M'sieur Eric ;-)

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