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Chaque lundi, jusque fin juin 2018, je vous raconte, ici, les prémices de ce qui a pu présider aux "événements" de mai 1968. Avec des archives audio radio en exclusivité, les sources de la presse nationale et régionale, les témoignages de quelques témoins précieux et… mes propres souvenirs.
J'ai découvert il y a une dizaine d'années, cette affiche dans une maison où de jeunes collocs appréciaient la photo de Claude Dityvon |
En 1988, pour la grille d'été sur France Culture, Dominique Chagnollaud, produit "Chroniques de mai". J'en publierai, ces prochains lundis, quatre des sept de la série initiale. Cette série, découpée par semaines, rend bien compte de la graduation des événements et nous permet d'entendre les témoignages de nombreux acteurs… masculins. Aucune femme n'est mise en avant dans le mouvement étudiant. La radio et la TV s'adressent aux hommes. Et ce sont les hommes qui sont sur le terrain ou dans les studios. Que d'hommes ! Que d'hommes.
On entendra Alain Peyrefite, ministre de l'éducation, dans l'exercice récurent de rigidité et d'ordre qu'il affectionne par-dessus tout, claironner avec le ton du petit lieutenant qui se prend pour un général : "J'ai pris toutes dispositions pour que la réouverture de la Sorbonne et la réouverture de Nanterre ait lieu dès que les doyens estimeront que les conditions normales de cette réouverture sont réunies, c'est à dire j'espère demain après-midi. Je ne peux pas vous en dire plus, mais ce que je dirai quand même (sic) si l'ordre est rétabli tout est possible, si l'ordre n'est pas rétabli rien n'est possible." De la plus pure rhétorique gaullienne.
En intégralité et exclusivité jusque fin mai
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