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Chaque lundi, jusque fin juin 2018, je vous raconte, ici, les prémices de ce qui a pu présider aux "événements" de mai 1968. Avec des archives audio radio en exclusivité, les sources de la presse nationale et régionale, les témoignages de quelques témoins précieux et… mes propres souvenirs.
38. Un mouvement éclaté : 18 au 24 mai 1968,
Troisième volet de la série "Chroniques de mai" produit en 1988, pour la grille d'été sur France Culture, par Dominique Chagnollaud. La Culture avec un très grand C comme Malraux (Ministre de la Culture) a mal à l'Odéon (théâtre de Paris) occupé nuits et jours par les étudiants, des ouvriers et des artistes. On l'entend au début du documentaire, De Gaulle (Président de la République) veut faire évacuer ce théâtre sans barguigner. Un théâtre, une usine, une université tout ça c'est la même chose pour le vieux Général dont le mantra permanent est l'ordre, l'ordre, l'ordre. Ses réflexes autoritaires et brutaux inquiètent Pompidou, 1er Ministre, plusieurs membres du gouvernement et le secrétaire de l'Élysée, Bernard Tricot qui témoigne.
La grève à l'ORTF (Office de Radio et Télévision Française) a commencé depuis le 13 mai et, ce théâtre-là, n'est ni filmé ni enregistré et pour cause. La radio et la télévision d'État sont muettes. D'habitude elles sont bâillonnées par le pouvoir… Du point de vue de la presse, on écoutera avec plaisir, le témoignage de Philippe Tesson, rédacteur-en-chef de "Combat" qui traduit aussi l'envie absolue des journalistes d'en découdre et de soutenir la colère des étudiants.
En exclusivité et intégralité jusque fin mai
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