Maison de la radio Lego, maquette 1/20ème, 42900 briques 120h de travail, réalisée en 1993. |
Mais le plus cocasse restera le tweet de Mathieu Gallet, Pdg de Radio France : "Avec Nicolas Demorand, Léa Salamé, France Inter se renouvelle en étant fidèle à elle-même. Et merci à #patco pour ces 7 saisons sur #leservicepublic" C'te blague ! M. Gallet vous avez un sens tout à fait particulier du renouvellement ! Nicolas Demorand rempile à la matinale qu'il a animé de 2006 à 2010. Quant à Léa Salamé n'est-ce pas cette journaliste qui réalise l'ITV de 7h50, tous les matins dans ladite matinale, animée par Cohen ? Question renouveau c'est zéro M. Gallet ! Quant à votre familiarité avec #PatCo (oui, oui moi je mets des majuscules aux prénoms) cela touchera sûrement la cohorte de ceux qui, depuis votre arrivée en mai 2014, ont quitté la Maison ronde, et n'ont pas eu les "honneurs" de tant de familiarité. Si vous voulez je vous donnerai des noms M. Gallet.
On a hâte de lire vos tweets sur les transferts de Frédéric Schlesinger, Emmanuel Perreau et Jean Beghin (1). Les trois filant eux aussi à la radio des Beaux quartiers. Mais M. Gallet, pensez-vous que Patrick Cohen a plus mérité que les quatre-mille-cinq-cent-quatre-vingt-dix-heuf autres employés de Radio France ? Pourquoi en rajouter pour la personne la plus exposée, la plus pipolisée, et "la plus écoutée" ? Vous ne dirigez pas une écurie de jockeys M. Gallet (2) mais une entreprise publique audiovisuelle. Sept chaînes de radio, des producteurs, des réalisateurs, des ingénieurs du son, des attachés de production et de nombreuses et nombreux salarié-es qui participent aussi de la fabrique de la radio.
J'espère que vous n'en rajouterez pas pour le pot de départ de l'intéressé. Ce journaliste qui, à la différence de Nagui, n'est pas bénévole, a touché un salaire pendant ces sept ans. Ou alors, pour son pot de départ, faites un banquet avec tous ceux qui, depuis trois ans, sont partis "sans rien dire". Et, surtout, ne surjouez pas votre affectation M. Gallet ! L'économie libérale dans laquelle les politiques et les manageures, zélés, de moins de cinquante ans ont poussé l'audiovisuel public a pour conséquence ultime de permettre au privé de faire son marché dans le public, de rafler la mise sans avoir jamais bourse déliée. Ne faites pas semblant de vous plaindre, c'est bidon ! Et sachez que M. Lagardère n'est pas prêt de refermer son carnet de chèque.
À bon entendeur salut !
(1) Respectivement : n°2 de Radio France, directeur des programmes d'Inter et directeur adjoint de Schlesinger,
(2) La dernière disc-jokey en date a quitté France Inter en juin 2016.
Toutes et tous Inter... changeables.
RépondreSupprimerBon, très bon slogan ! Vends-le au Canard enchaîné !
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