Oh la journée d'hier a très bien commencé ! À l'écoute de Fip. 9h32/Lee Hazlewood/Boots. 9h37/John Lee Hooker/No shoes. 9h52/Johnny Guitar Watson/Superman Lover. 9h57/The Funk Revolution/Scarlet Runner. 10h09/Them/Gloria (frissons). 10h19/Mito & Comadre/Guajirando. 10h23/Jasual Cazz/Double Comète. 10h27/Taggy Matcher/Radioactivity. 10h38/Dominique Fils-Aime/Our roots run deep. 10h41/Madeleine Peyroux/Don't wait too long. 10h49/BarryWhite/ Never gonnagive you up. 10h54/Tamaradah/Abebayehosh. 10h58/Martina Topley Bird/Too tuff to die. Oh yeah ! Treize sélections de la programmation de M. Dimitri Delpardo, programmateur à Fip ! (1)
Mais la joie ne s'est pas arrêtée là ! Et à 11h16, on arrête le moulin à café, le moulin à paroles, le moulin de Pantin et on ne bouge plus. William Devaughn/Be thankfull for what you got. Comme l'impression de connaître ce titre depuis 1974. Peut-être ? Mais non. Ou sans y prêter assez d'attention ! Merci à Luc Frelon, autre programmateur Fipesque (et improbable !) d'avoir éclairé ma lanterne et informé que les sympathiques Massive Attack en ont fait une reprise en 1991 (alboum Blue lines). 11h23/Radiohead/Creep (acoustic). 11h32/Kendra Morris/Playing games. 11h35/Montell Jordan/Get in on tonite. 11h40/Total Control/Futur creme. 11h51/Dylan Moon/Look. 11h56/La Chica/Drink. 11h59/Czesare/Czesare. 12h10/Adélys/Le déluge. 12h13/Andrew Bird/Funeral. Programmateur Christian Charles. Merci Luc Frelon de l'avoir… dénoncé ;-)
Ça c'était le côté Pile. Avec très souvent pour ne pas dire tous les jours de très bonnes choses à se mettre entre les oreilles ! Le côté Face, c'est l'institution Jazz à Fip, gravée dans le marbre et co-créé par Jean Garretto (l'inventeur avec Pierre Codou de France Inter Paris en 1971) et, a minima, par Julien Delli-Fiori, programmateur et, quelques années plus tard, directeur de l'antenne (2010-2014). Pour ceux qui aiment le jazz (bien joué la citation Fañch), (2), c'est le bon moment de la journée. Mais voilà que depuis la rentrée (ou peut-être en fin de saison dernière) à été confiée à Marjolaine Portier-Kaltenbach l'animation de cette tranche jazz. Pourquoi pas ? Mais pourquoi ici l'animatrice est nommée, quand toutes ses collègues ne le sont pas ? Pourquoi à la différence de ses collègues a t-elle "son" émission ? Jazz à Fip serait l'emblème de la station ? Bigre !
Ce glissement de personnalisation déroge aux principes même de ce qui depuis 1971 est le fondement de la station. Les animatrices (on peut le regretter) ne sont pas identifiées. Les choses peuvent évoluer mais c'est difficilement compréhensible que toutes les animatrices ne soient pas sur le même pied d'égalité (3) ! Le fin du fin s'entend quand l'animatrice de la tranche 15h30-19h pré-annonce Jazz à Fip en nommant… Marjolaine Portier-Kaltenbach et son invité. L'une est nommée, l'autre pas ! Une drôle de couleuvre à avaler non ?
Je ne doute pas que Ruddy Aboab, le directeur, a un avis sur la question. Il n'empêche, je ne comprends pas… et j'aimerai comprendre.
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