lundi 7 mars 2016

Les femmes à Radio France… Où ça ?































Les filles de France Inter (1979)
Dans le foyer "B", devant "L'envolée musicale", mosaïque de Jean Bazaine, 1963,

Assises par terre : 1. Marie-Pierre Carretier, 2. Agnès Gribes, 3. Marie-Odile Monchicourt, 4. Danielle Nisieux,
5. Chantal Jolis 6. Marie-Andrée Masson, attachée de presse  7. Régine Luciani,
8. Françoise Morasso
Milieu : 1. Jeanine Leroy  2. Odile Verdier 3. Laurence Blondel, 4. Annette Pavi, 
5. Muriel Hess, 6. Macha Béranger, 7. Paula Jacques, 8. ?
Debouts : 1. Sylvie Fansten 2. ? 3. Noëlle Duck, 4. Monique Desbarbat, 
5. Jacqueline Montu, 6. Clara Candiani 7. Monique Dalberg, 
8. Carole Pither (qui m'a fait parvenir cette photo)

Alors que le CSA publie son premier rapport sur la présence des femmes dans les programmes audiovisuels, il aurait été bon, s'il avait existé en 1987, que le CSA révèle la façon dont le mensuel Marie France, le 1er décembre 1987, rendait compte d'un long reportage à la Maison de la Radio (1). Intitulé "Radio France, paroles et musique", Sophie Vial, dresse, sur cinq pages, le portrait de ceux qui font la radio publique à travers quelques uns de ses responsables et autres animateurs (2).

Vial citera et présentera plusieurs noms connus dont la plupart sont en photo miniatures : Roland Faure (journaliste, Pdg de Radio France), Jacques Chancel (Inter), Michel Meyer (France Info), Jean-Marie Borzeix (Culture), André Jouve (directeur de la musique, orchestres et maîtrise), Eve Ruggieri (Inter), Jean Garretto (Directeur d'Inter), Marcel Jullian (Inter), Alain Moëne (chef des programmes Musique), Jérôme Bellay (Directeur d'Info), José Artur (Inter), Claude Guillaumin (Inter), Alain Bédouet (Inter), Roger Gicquel (Inter), Roland Dhordain (Inter), Jacques Pradel (Inter), Jacques Duchâteau (Culture), Pierre Bouteiller (Inter), Françoise Dost (Radio Bleue), Françoise Morasso (Inter), Jean-Michel Damian (Musique)…

Vingt-et-une personnes nommées, dont 3 femmes auxquelles s'ajoute, au fil de l'article Marie-Odile Monchicourt (Inter). Que d'hommes, que d'hommes, que d'hommes ! Aurait-on caché à Mme Vial les nombreuses femmes qui, au micro, font aussi la radio, et qui, en 1987 n'étaient pas dans des placards : Laurence Bloch (Culture), Kriss (Inter), Agnès Gribes (Inter), Laure Adler (Culture), Geneviève Ladouès (Culture), Katia David (Inter), Macha Béranger (Inter), Marion Thiba (Culture), Marie-Hélène Fraïssé (Culture), Paula Jacques (Inter), Claude Dominique (Inter), Brigitte Vincent (Inter), Marie-Pierre Planchon (Inter), Irène Omélianenko (Culture), les animatrices de Fip… ? (3)


Septembre 1987















En 1987, un journal féminin, dirigée par une femme, Daniele Bott, confie à une femme, Sophie Vial, à l'occasion d'une opération qui permettra à 100 lectrices de passer le 21 décembre une journée à Radio France, de présenter la diversité de l'offre radiophonique publique. Pour ces deux femmes il n'y a donc que deux femmes qui font de la radio : Ruggieri (Eve raconte) et Morasso (L'Oreille en coin du dimanche matin). 

En 1970, si Chancel avait beaucoup de mal à comprendre le féminisme de Delphine Seyrig, en 1987 un mensuel féminin a une bien drôle de façon de mettre en valeur les femmes de radio. Trente ans plus tard le CSA doit encore faire des rapports pour déplorer l'absence de parité sur la présence des femmes dans les programmes audiovisuels. Quelle tristesse !

Ajout du 30 avril 2019, lire le long et détaillé commentaire (de ce jour) de Danielle Nizieux qui est à l'origine de la photo et qui à l'époque était l'assistante de Pierre Wiehn, directeur d'Inter (1973-1981)…


L'envolée musicale" de Jean Bazaine © ADAGP, Paris, 2016, Photo : C. Abramowitz / RF

(1) La semaine dernière j'ai écumé quelques archives et je suis "tombé" sur cet article de Marie-France,
(2) Radio France en 1987 : France Inter, France Culture, France Musique, Fip, RFI, Radio Bleue, France Info,
(3) Et toutes celles que j'ai oubliées qui voudront bien ne pas m'en tenir trop rigueur, 

28 commentaires:

  1. Bonjour Ami de Radio (si vous me permettez),
    Quelle misère qu'il faille un rapport sur la parité hommes/femmes, voire même que la parité ne soit pas une évidence dans toute chose, et qu'en plus ce soit le premier ! il est temps ! d'ailleurs Cher Fanch, avez vous remarqué que le Comité même d'orientation pour le droit des femmes auquel est remis le rapport du CSA, pêche dans l'autre sens, à savoir que sur 15 membres, il y 9 femmes et 6 hommes !
    je ris de votre archive cependant car Marie France comme bien d'autres magasines, ne met en valeur que certaines femmes. Et à la radio avec des messieurs comme Chancel, vous voyez un peu le boulot !! et je constate qu'il est aussi balourd avec les hommes politiques, j'ai fait un bond sur ma chaise à roulettes en lisant sa remarque à Debré "vous auriez fait un excellent dictateur" ! Comment peut-on dire une chose pareille !
    quoiqu'il en soit, j'aime mes débuts de semaine avec votre radio-blog (au fait, plus de petit brunch ?).
    bonne semaine à vous sous les giboulées de Mars (enfin quelque chose de saison)
    Nanou

    RépondreSupprimer
  2. quel plaisir de revoir ces visages et ma chère Clara
    6 : Marie André Masson, attachée de presse

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Etes vous sûr de la date de la photo ?

      Supprimer
    2. Non Michèle je ne suis sûr de rien ! On cherche à plusieurs on recoupe et on recoupe… ;-)

      Supprimer
    3. Je pense que la photo est plus ancienne - 1982 probablement parce que j'en ai une autre, datée cette fois, avec les enfants et j'ai un vague souvenir qu'elle était prise le même jour.

      Supprimer
    4. Alors là on la met dans le chapeau et M. Davidas va sûrement préciser pourquoi c'est entre 1979 et 1981… Mais bon qui sait ? Merci Carole ;-)

      Supprimer
    5. Chantal Jolis c'est installée à Radio Canada en juillet 80.
      Pendant la saison 79 / 80 elle animait, avec Louis Bozon, le 5-7 du we
      .
      Extrait de son Wikipedia : Chantal Jolis française dynamique et passionnée, au micro de radio France Inter à Paris mais seulement « tolérée » par ses patrons, elle arrive au Québec en 1980, pour quinze jours, à l'âge de 33 ans, lors d'un petit échange des Radios francophones publiques. Aussitôt à Montréal, s'y sentant très bien accueillie telle quelle, l'esprit ouvert et vif et le ton aussi sérieux que rieur, chaleureux et familier, Radio-Canada lui offrant un contrat, elle en fait son pays.
      Gilles D

      Supprimer
  3. Ah ah quel plaisir d'avoir des lectrices (et lecteurs) si attentives ! Merci Michèle. Je fais skiff ;-)

    RépondreSupprimer
  4. Toutes ces femmes sont éclatantes, photo magnifique et empreinte de souvenirs certainement. savez vous où elle a été prise ? dans les locaux de France Inter ?
    qu'est ce que veut dire "je fais skiff" ?
    la semaine est presque passée !!
    à bientôt de vous lire
    Nanou

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hello Nanou ouh ouh ;-)
      Number one : je n'ai pas répondu à votre 1er commentaire car j'étais à Panam' à interviewer deux femmes (de radio) extraordinaires qui viendront un jour en son sur ce blog !
      Number two : cette photo est prise dans l'un des "foyers" de Radio France, c'est une mosaïque dont je vais indiquer prochainement l'auteur,
      Number three : "skiff" = "c'qui faut" , yo ?
      Number four : dès fois on se lève à 14h le dimanche (pas moi) et pas de brunch ;-)

      Bon je ne sais pas d'où vous parlez (chut !), mais si jamais vous êtes sur le littoral Atlantique je serai bientôt à La Rochelle et à Biarritz, donc si vous le souhaitiez on pourrait se causer (en vrai)… de radio.

      Voilà, bonne fin de semaine et (à suivre ;-)

      Supprimer
    2. c'est marrant que vous vous demandiez d'où je parle, parce que vous n'avez pas le son mais l'écrit de ma voix qui vient des rivages rochelais. de là, je lis tous ces commentaires et ces cogitations pour retrouver dames et dates. Je trouve cela très sympathique, vous verrez, toutes seront retrouvées !
      Houlà, je me sauve !
      nanou

      Supprimer
    3. Bon alors je serai à La Rochelle le 21 mai, on se verra ? ;-)

      Supprimer
    4. oui ! vous venez pour une émission de radio ?
      nanou

      Supprimer
    5. Non, non pour faire mon petit métier d'écriveur ! Mais je ferai aussi du son pour mon blog avec des stars de la radio oh oh !

      Supprimer
    6. Mazette ! déjà que je suis impressionnée ... vous me raconterez cela.
      je ferme le biniou ! l'heure de la sortie ie ! tout le long d'l'année é, l'heure de la sortie, c'est l'meilleur moment d'la journée.
      mon 1er 45 tours, fut un disque de Sheila .... voilà pour le son.
      A bientôt
      Nanou

      Supprimer
  5. j'opterais pour 82, Marie Andrée Masson n'était pas attachée de presse avant cette date,

    RépondreSupprimer
  6. Mchele, en 82 Chantal Jolis était déjà une vedette de Radio Canada, donc elle ne pouvait pas être sur cette photo.
    Gilles

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ne venait elle pas l'été faire des émissions ?

      Supprimer
    2. Hum Gilles, tu remarqueras que Michèle est têtue ;-) Et elle a raison ! Donc l'enquête continue. Merci à vous tous pour votre intérêt ;-)

      Supprimer
    3. Chantal avait tellement peur de l'avion qu'elle n'est jamais revenu. Pour la voir j'étais obligé de faire le voyage.
      Et en 82 Danielle n'était plus à Inter.

      Supprimer
    4. Le message ci-dessus est de Gilles Davidas… ;-)

      Supprimer
  7. Les hasards informatiques m’ont imposé de publier (sous mon nom) le texte de D.N. reçu par mail ce jour !

    Bonjour. Je suis très émue de lire cet article et ces commentaires à propos de cette photo. Je suis Danielle Nizieux , la personne assise en bas au centre, et j'étais alors l'assistante (on dirait aujourd'hui cheffe de cabinet, voire directrice de cabinet) de Pierre Wiehn. Jacqueline Baudrier, 1ère PDG femme comme indiqué dans un témoignage, avait choisi Pierre Wiehn pour relancer France inter lorsque la réforme de l'ORTF est intervenue au premier janvier 75. Avec des directeurs à la tête de "chaînes" (on dirait aujourd'hui "stations"), c'était une vraie révolution : un objectif, des moyens et surtout un responsable, voilà comment faire une radio dotée d'une identité. Ce fut un moment d’inventions, de prise de risques et Pierre Wiehn fut l'homme qui mena cette réforme à bien. Le premier, il s'attacha aux études d'opinion, et aux résultats de sondages, afin que chaque animateur producteur connaisse au mieux son public pour une relation partagée. Et attire ainsi de nouveaux auditeurs, bien sûr. Beaucoup de réussites, quelques maigres échecs.

    Cette photo, j'en ai eu envie, poussée par l'exemple de Jacqueline Baudrier, et parce que l'époque se prêtait à l'émergence des femmes. Il fallait montrer que le monde changeait… J'en ai donc pris l'initiative ; mais malheureusement, aucun usage en ce sens n'a été fait par les services de communication (qui d'ailleurs n'existaient pas en temps que tels: il y avait le service de presse et les relations publiques…).

    Pour répondre aux questions: la photo a été prise entre 77 et 79, à cause de certaines présences et certains absences, mais je ne peux dire plus.

    La personne en bas à gauche est Marie-Pierre Carretier, qui était alors journaliste à Elle, Cosmo, Biba et nous avait rejoints.

    La personne identifiée comme Simone Dalbergie n'est pas Simone Dalbergue, mais je ne connais pas le mon de cette personne, pas plus que le nom de la personne à côté de Sylvie Fansten, ni celui de la personne assise à droite.

    Cette photo regroupe des gens d'antenne, mais aussi des gens des services, commeJjacqueline Montu, en charge des relations avec les services techniques, Janine Leroy, en charge de la programmation musicale, Marie-Andrée Masson, attachée de presse, tristement décédée après une maladie difficile et longue, Sylvie Fansten qui collaborait avec Jean Chouquet aux programmes de la chaîne.

    Le "cabinet" de Pierre Wiehn se composait de 3 personnes autour de lui : Jean chouquet, grand manitou des programmes, Charles Polio qui a été l'administrateur de France Inter et sa mémoire pendant plus de 20 ans, et moi-même. Nous nous réunissions tous les lundis à 11h et nous "recommencions" avec les services à 15H les précités). Se joignaient aussi les hommes absents de la photo : Jean-Marie Houdoux et Jean-Pierre Larrieu pour les Opérations extérieures, André Blanc pour les spectacles , Jacques Morice, et j'en oublie sans doute.

    Le mercredi à 12h, c'était la "grand messe" où se joignaient aux précédents l'ensemble des producteurs pour présenter leurs invités potentiels afin de faire une synthèse et de mesurer la compatibilité des projets. Jean-Pierre Auzeill, l'homme des études, nous rejoignait souvent.

    Cette période fut très faste pour moi, qui avait 25 ans en arrivant à Inter ! Je l'ai quittée en 82, pour répondre à la mission confiée par le président Jean Noel Jeanneney de développer les activités commerciales et j'ai fini mon passage à Radio France comme directrice de Radio France Publicité il y a 10 ans maintenant.

    Tout cela constitue de bons souvenirs… dont je suis très reconnaissante à chacun, avec un bonus à Pierre Wiehn, qui m'a tout appris !


    Danielle Nizieux

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Danielle Nizieux,
      Claude Mantoux a bien fait de vous donner mes coordonnées pour que ce billet puisse être publié (à défaut de l'être sous votre nom)…
      C'est passionnant d'avoir votre témoignage que je vais faire suivre à Pierre Wiehn. Belle époque et belle initiative de votre part d'avoir "fait" cette photo; sensible.
      Je pense que nous aurons l'occasion prochainement d'échanger sur le si vaste sujet de la radio.
      Bien cordialement.
      Fañch

      Supprimer
    2. Claude Mantoux, (désolé mais les commentaires bloquent qq part ! Obligé de les publier sous mon nom désolé !)
      "Eté 1977. Un jeune étudiant en 4è année de médecine, déjà passionné de radio, envoie à Pierre Wiehn, alors directeur de France Inter, des cassettes (maquettes) avec l'espoir d'obtenir un "stage d'été" à France Inter.
      Miracle !
      Danielle Nizieux entre en scène, trouve l'équipe que j'intégrerai, puis me reçoit à l'issue de ces trois mois pour le traditionnel bilan / débriefing. Apprenant que je m'apprête à repartir en région la mort dans l'âme pour terminer mes études, elle m'achève d'un catégorique : "Faites de la médecine, c'est beaucoup plus sérieux" !
      Je ne la remercierai jamais assez d'avoir participé ainsi à ma décision... d'opter, une fois mes études terminées, pour la radio !
      "L'histoire" a fait que nous nous sommes rejoints dans cette grande maison, que nous sommes devenus ET restés amis, et que nous en rions encore !
      Votre Blog, cher Fanch, fait la part belle aux "saltimbanques". Ils tiennent l'antenne. La Maison tourne.
      Danielle fait partie de la famille des "géomètres". C'est grâce à eux que la Maison "tient debout". Plus réservés sans doute, plus à l'aise dans l'ombre, ils ont une lecture parallèle, en creux ou en contrepoint de cette même Histoire, qui n'en est pas moins intéressante ni moins drôle.
      Et si vous alliez les titiller un peu ?
      Claude Mantoux

      Supprimer
    3. Bonjour et merci Claude,
      J'envisage bien de poursuivre la conversation avec Danielle Nizieux… et avec d'autres bien sûr. J'ai déjà pu recueillir le témoignage de plusieurs réal… De l'ingé-son Guy Senaux. Mais ces femmes et ces hommes de l'ombre habitent Paris… ou très loin de chez moi. Mais c'est vrai j'aime leur regard "à côté"… Va falloir me donner des noms ! ;-)
      Aujourd'hui j'ai appelé Claude Villers pour un projet d'ITW sur un sujet très particulier.
      Merci de vos attentions et de votre lecture bienveillante.
      Bien cordialement.

      Supprimer
  8. Danielle Nizieux était en 1977 "l'assistante" de Pierre Wiehn à qui j'avais écrit - cassettes à l'appui - pour obtenir un stage d'été à France Inter.
    C'est elle qui m'a accueilli puis reçu, trois mois plus tard, en fin de stage, avant mon retour vers ma "province". Devant mon enthousiasme, alors que je terminais ma 3ème année de médecine, elle m'asséna avec énergie : "Vous devriez terminer votre Médecine, c'est beaucoup plus sérieux".
    Elle a fini de me convaincre que la radio serait effectivement ma voie !
    Nous en rions encore aujourd'hui :)
    Plus sérieusement, les "saltimbanques" sont à l'antenne et font que la radio "tourne". Les "géomètres", famille qui fut celle de Danielle, font que la radio "tient debout", ce qui n'est pas une mince affaire !
    Coulisses, stratégie, nursing des dirigeants successifs,
    Moins spectaculaire ? Peut-être ? Il y en aurait tant à dire...

    RépondreSupprimer
  9. Eté 1977. Le jeune étudiant en 4è année de médecine, déjà passionné de radio, envoie à Pierre Wiehn, alors directeur de France Inter, des cassettes (maquettes) avec l'espoir d'obtenir un "stage d'été" à France Inter.
    Miracle !
    Danielle Nizieux entre en scène, trouve l'équipe que j'intégrerai, puis me reçoit à l'issue de ces trois mois pour le traditionnel bilan / débriefing. Apprenant que je m'apprête à repartir en région la mort dans l'âme pour terminer mes études, elle m'achève d'un catégorique : "Faites de la médecine, c'est beaucoup plus sérieux" !
    Je ne la remercierai jamais assez d'avoir participé ainsi à ma décision... d'opter, une fois mes études terminées, pour la radio !
    "L'histoire" a fait que nous nous sommes rejoints dans cette grande maison, que nous sommes devenus ET restés amis, et que nous en rions encore !
    Votre Blog, cher Fanch, fait la part belle aux "saltimbanques". Ils tiennent l'antenne. La Maison tourne.
    Danielle fait partie de la famille des "géomètres". C'est grâce à eux que la Maison "tient debout". Plus réservés sans doute, plus à l'aise dans l'ombre, ils ont une lecture parallèle, en creux ou en contrepoint de cette même Histoire, qui n'en est pas moins intéressante ni moins drôle.
    Et si vous alliez les titiller un peu ?

    RépondreSupprimer