Carole Pither |
J-11. Le 31 janvier, le 14ème Festival Longueur d'Ondes de Brest ouvrira grandes ses portes à la radio. À son histoire, son actualité, son avenir. Là, aficionados, auditeurs et professionnels, vont se croiser et croiser souvenirs et écoutes sensibles. Se découvrir. Intervenant dans ce festival, il me fallait préciser deux trois choses. J'ai donc passé une bonne partie de la journée d'hier à converser avec quatre femmes qui font et ont fait la radio.
Paula Jacques (productrice radio), Elisabeth Lerminier (productrice radio), Carole Pither (reporter et productrice radio), Simone Depoux (réalisatrice à Radio France). À chaque conversation nous avons "refait" l'histoire. Complété chacun le grand livre, ouvert, d'une histoire invraisemblable qui ne s'écrit pas mais se raconte sans fin. De façon volubile, avec la même ferveur toujours, dans d'interminables parties de ping-pong.
Que nous parlions de femmes ou d'hommes de radio, que nous parlions de sa fabrique ou bien encore de sa mue irréversible. Avec chacune, j'ai parlé comme si nous avions arrêté la conversation avant-hier. Parlé de la radio, au passé et au présent. Toujours sur le fil, à fleur de peau, à fleur de voix, à fleur de tripes.
C'est notre histoire commune. Indissociable de nos vies personnelles. Notre histoire collective que l'on se raconte à chaque repas de famille. Avec, d'une fois sur l'autre, tout ce qu'il est urgent de partager pour, ensemble continuer le début... ou le combat, c'est selon. Et, à Brest, quand vient le banquet annuel de la Grande Famille, les jours font plus de vingt-quatre heures et les nuits sont bien courtes. Les ondes longues, très longues.
Et elles ne manquent, pointe de Bretagne oblige, ni de sel, ni du vent nécessaire à les porter loin. Très très loin.
Et elles ne manquent, pointe de Bretagne oblige, ni de sel, ni du vent nécessaire à les porter loin. Très très loin.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire