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Pendant deux mois, cet été 2016, Laurent Valero et Thierry Jousse, séparément, nous ont offert deux heures quotidiennes de petits bijoux musicaux. Deux heures, de dix-huit à vingt heures, qui passent, fuient et puis, le vingt-six août c'est fini. Mais c'est quand même pas possible de laisser s'envoler une telle richesse dans l'éphémère. Alors, comme je l'ai fait moi-même (souvent l'émission à peine finie) je vous propose de réécouter chaque dimanche (idéal) un épisode de leur saga d'été. Juste avant de les retrouver ensemble à 18h, ce dimanche sur France Musique pour le nouvel "Easy tempo".
Jeudi 11 août. "Berimbau", de Powell/de Moraes, interprété ici par Clara Sandroni et Marcos Sacramento au chant, nous ouvre les portes de ce quatrième "Brésil" qui ponctue depuis le début de la semaine nos fins de journée, sans qu'il ne soit indispensable d'accompagner ces accents brésiliens de caïpirinhas qui, après nous faire chavirer, pourraient bien nous faire tourner la tête. Quoique ! Et si "Canto de Ossanha" nous plonge en terrain de connaissance, il faut bien tendre l'oreille pour attraper les nuances et les subtilités d'un morceau que Baden Powell et Vinicius de Moraes ont, sans doute, ciselé à l'ombre du Corcovado ou sur les plages de Copacabana (clichés offerts par votre serviteur).
Et tout va couler dans la même veine. Inexorablement. J'écris ce billet mercredi 25 janvier. Cela fait dix jours qu'il n'a pas plu à l'extrême pointe nord-ouest du Finistère. C'est l'hiver. Et, si notre soleil d'hiver ne vaudra jamais celui de Rio ou de Belem, il éclaire le ciel du même bleu que celui des mers qui nous entourent, la Manche et l'Atlantique. Le jaune change les ombres et la musique brésilienne prend un tout autre relief ! On roucoule quoi ! Les chanteuses, les guitares font le job et nous transportent beaucoup plus loin que le son qui percute nos enceintes.
Et roulons pour Rosa Passos jusqu'à ce que le soleil ne se couche plus jamais en août ! Carrément. Et tout ira à l'avenant. Un festival. Un carnaval. Un bal infini qui nous laisserait sur les genoux ! Si tout va bien vous laisserez vos quelques économies chez les disquaires ou sur vos plateformes préférées et vous vous rejouerez at home vos plus beaux souvenirs brésiliens n'hésitant pas à clamer, vos mains en porte-voix à l'attention de Thierry Jousse "Merci pour ce moment"…
Et retrouvez les compères today á 18h
sur France Musique pour un Easy tempo "Autour de Gershwin 2/2".
sur France Musique pour un Easy tempo "Autour de Gershwin 2/2".
* Générique : Ennio Morricone avec la voix d’Edda dell’Orso
Une Voce allo Specchio, extrait de la BO de La Stagione dei Sensi.
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