dimanche 5 mars 2017

Manège d'été… à France Musique (27/33)



Pendant deux mois, cet été 2016, Laurent Valero et Thierry Jousse, séparément, nous ont offert deux heures quotidiennes de petits bijoux musicaux. Deux heures, de dix-huit à vingt heures, qui passent, fuient et puis, le vingt-six août c'est fini. Mais c'est quand même pas possible de laisser s'envoler une telle richesse dans l'éphémère. Alors, comme je l'ai fait moi-même (souvent l'émission à peine finie) je vous propose de réécouter chaque dimanche (idéal) un épisode de leur saga d'été. Juste avant de les retrouver ensemble à 18h, ce dimanche sur France Musique pour le nouvel "Easy tempo". 

Jeudi 18 août. Rien que du jazz (1/2). Aie ! Je l'ai déjà écrit, le jazz instrumental j'accroche pas. Il me manque la chanson qui va avec. C'est un texte, en n'importe quelle langue qui d'abord m'incite à écouter… et puis à mon tour de chanter. The girl of Ipanema  (Tom Jobim), sans les paroles, je ne m'en serai jamais souvenu. Peut-être parce que je ne joue d'aucun instrument. 


Comme pour toutes les émissions chroniquées ici, j'ai écouté celle-ci lors de sa première diffusion l'été dernier et hier pour écrire cette chronique. Les amoureux du jazz vont s'y retrouver car Jousse raconte toujours aussi bien les histoires de musique. Les musiciens, les instruments, l'histoire de la formation, ses origines, ses filiations, mais ça ne me parle pas autant que pour la musique chantée. Bien sûr quand j'entends "Ruby my Dear"  (Thelonious Monk) par l'Art Farmer-Benny Golson Jazztet ça m'attire l'oreille, tout comme "Take five" par George Benson, mais je tiens pas deux heures.

Ou alors il faudrait que je sois dans un laounnnge, avec une pile de martini gin, des potes autour et une lumière tamisée. Super cliché mon pote ! Je sais mais j'ai pas mieux. Là je vais surprendre Jousse : au début des années 70, à Nantes, j'allais avec Michèle C., au 1er étage du café "L'Europe, Place du Commerce, écouter le mercredi soir (pas d'école le jeudi) du jazz. Il n'empêche Zappa, Doors, Beatles, Who, Creedence Clearwater Revival, Chicago Transit Autority, Blood, Sweat and Tears, Léonard Cohen, John Baez, Dylan et Sinatra me rentrent mieux dans l'oreille.

Bon, bien sûr, si  e set se termine avec "Girl talk" par The Young-Holt Trio (Neal Hefti/Bobby Troup) je craque. Pierre Bouteiller, producteur à France Inter, directeur de France Musique(s) l'a tellement fait tourner comme indicatif que c'est aussi pour moi un formidable souvenir de radio.
Et today sur France Musique, retrouvez les compères à 18h 
 pour un Easy tempo "Hommage à David Axelrod"



* Générique Ennio Morricone avec la voix d’Edda dell’Orso 
Une Voce allo Specchio, extrait de la BO de La Stagione dei Sensi.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire