Yann Paranthoën |
Christian Rosset, producteur à France Culture qui a longtemps travaillé avec Yann Paranthoën, ingénieur du son et créateur sonore, nous rappelait ce matin que Yann a disparu depuis dix ans. À l'heure où j'écris ces lignes je constate, comme Rosset, que la radio a la mémoire sélective. Par sa création Paranthoën aura non seulement marqué la création radiophonique, mais posé les bases d'une "nouvelle" grammaire du son, d'un art radiophonique qui n'a plus les moyens de s'exprimer sur les chaînes de la radio publique.
Rendre hommage à Paranthoën ce serait rendre hommage au son, à l'inseigneur du son comme je l'appelle. Mais le son et/ou les moyens de production sont en mauvaise posture ces temps-ci à Radio France. Et puis on est samedi ! Tristement samedi je pourrais dire. Le temps des médias n'est plus celui de la vie réelle. Et quelquefois on constate que l'hommage, la commémoration, le souvenir sont sélectifs. Et l'oubli s'enferme dans l'oubli s'il n'y avait quelques humains "humanistes" pour toujours se souvenir.
Dans le documentaire ci-dessous il est passionnant d'entendre le PdG de Radio-France de 1982, Jean-Noël Jeanneney, dire ses intentions sur la création radiophonique. O tempora, o mores.
France Culture, 18 mai 1984,
Documentaire Guillaume Thibault, Février 2010, RFI
Merci!
RépondreSupprimerCharles