vendredi 28 juillet 2017

Lettre ouverte aux productrices-producteurs, réalisatrices-réalisateurs de radio

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Bonjour à tous, à toutes, à chacune et à chacun, 
Ça fait maintenant six ans que j'écris sur la radio et que j'essaye de faire partager ma passion à quelques aficionados qui, comme moi, sont attachés à la radiophonie… sans fil. Grâce à cette petite mécanique, j'ai pu vous rencontrer in situ ou dans quelques cafés pour vous faire raconter ce que vous faites, comment vous le faites et surtout avec quelle passion. J'ai eu de formidables rencontres et beaucoup de joies à rentrer avec vous dans l'histoire de ce média.

J'évoquais ce matin, avec l'une d'entre vous, le vide qui s'installe quand, pour vous, après des mois et des mois de recherche (ou quelques jours et quelques nuits), le mixage terminé le sort de votre création est entre les mains des bonnes ondes et de leur diffusion. Le vide va aussi pour l'auditeur qui s'habitue à votre petite musique de nuit, ou de jour, et qui l'émission, la série, la saison terminés se retrouve pantois voire même Grosjean-comme-devant. Pourquoi ça s'arrête ? L'émission d'après ne remplace jamais l'émission d'avant. 
Ce vide est beaucoup plus important qu'on ne le croit mais, de ça, on n'en parle pas. Chacun, vous, nous faisant son possible pour laisser tendu le fil qui nous relie. 

La radio évolue, les techniques aussi. Les femmes et les hommes restent sur le pont de la création radiophonique. Avec des pleins et des vides où, comme l'aurait dit Jean Garretto, avec des pleins et des déliés

La petite histoire de la radio court nos cœurs et nos enthousiasmes. Nos colères et nos espoirs. J'essayerai de ne pas rompre ce fil qui nous tient, attachés que nous sommes à la voix et à la parole… donnée.

Faites le vide et faites aussi le plein de ce qui nourrira demain vos créations radiophoniques.

Au plaisir de nos prochaines rencontres, 
je vous souhaite un bel été. 
Fañch

2 commentaires:

  1. Le plaisir vertigineux de sentir s'envoler en quelques minutes tant d'heures à cerner, mettre en forme, monter, "tailler", croiser des imaginaires, écrire ... on met parfois un peu de temps à l'éprouver mais c'est un beau, très beau vertige.

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    1. Merci beaucoup Michèle de nous avoir rappelé le vertige, à la lecture de ce commentaire et autrefois "dans" la radio ;-)

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