jeudi 25 janvier 2018

Affaire Gallet : les mots pour le dire, l'écrire et le juger…

"Au regard des hautes responsabilités qui lui avaient été confiées à la tête de l’INA au moment des faits, de la parfaite conscience qu’il avait alors de ses agissements délictueux […], le tout au regard de sa formation universitaire et de sa brillante carrière passée, il convient de condamner Mathieu Gallet à un an d’emprisonnement [avec sursis]." (1)

Les montres molles - Dali






















Passée la sentence pour laquelle Gallet a fait appel, les gloseurs de tout poil ergotent sur la sévérité de la peine ou sur l'innocence du coupable. À partir de l'adage, - cité par le tribunal lui-même - "nul n'est censé ignoré la loi", on peut imaginer que cette "jurisprudence"-là pourrait inciter les "sages" du CSA à ne pas tergiverser lors de leur prochaine assemblée plénière le 31 janvier prochain qui devrait statuer sur le sort du Pdg. Après l'avoir entendu le 29.

Quant au Président du CSA, Olivier Schrameck, perpétuellement campé dans la toge de l'homme de loi rigoureux, intègre et indépendant, nous ne doutons pas un seul instant qu'il saura remettre les pendules à l'heure, même si le maître des horloges - Emmanuel Macron - est impatient qu'on passe aux choses sérieuses à savoir le "big-bang audiovisuel" qui, de ce passé-là et de quelques autres, veut faire table rase.

Gallet, campé lui-même dans ses certitudes a été contraint de reporter ses vœux à Radio France au 1er février. Il paraît que ça porte malheur ! Encore une vieille superstition qui arrange ceux qui voudraient bien, au lieu de le voir camper jusqu'en mai 2019 à la Maison de la radio, le voir décamper au plus vite. Wait and see comme on dira bientôt à la radio au média global.

(1) Cité par Jérôme Lefilliâtre, in Libération, "Affaire Gallet : ce que contient le jugement du tribunal", 23 janvier 2018,

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